La fille de Brooklyn

J'ai eu du mal dès le départ.
Le postulat est simple : cet homme est fou de cette femme, elle dit qu'il ne supportera pas ce qu'elle a fait… Il dégage en voyant une simple photo…
Déjà là, j'ai trouvé qu'il était un peu sensible, bien peu curieux ou compréhensif, qu'il ne prenait même pas soin d'écouter ce que cette femme avait à dire…
Après, le début d'enquête était sympa.
Et puis après, on part vers ce que je trouve de l'improbable. C'est gros. Ok, tout se tient mais on part dans des sphères tellement tordues qu'on a l'impression d'un gamin qui joue avec ses jouets « et pis on dirait que l'autre il est chef et pis qu'il a une méga équipe et pis… »
Enfin, arrive le retournement final. Très peu compréhensible.
Si vraiment, c'était le but de l'histoire alors tout ce qui précède n'a pas de sens. On tente de nous faire croire tout du long que c'est blanc, paf, révélation, c'est noir… Et du coup, toutes les explications pour dire blanc n'ont pas de sens…
Déçu.

Puisque j'avais été étonnamment surprise par Un appartement à Paris, j'ai voulu retenter un Musso. Mais… hélas… l'exception devait en rester une.
Ici, on a un début policier qui donne envie de lire le pourquoi du comment : un couple sur le point de se marier connaît soudainement une dispute. La future femme refuse de parler de son passé. Et, lorsqu'elle le fait, la photographie qu'elle montre à son cher en tendre le fait fuir en courant.
Bon. Pourquoi pas. Mais la suite est ratée. L'auteur enchaîne les péripéties, les interviews, les surprises. En fait, ce n'était pas ceci car en réalité il s'est passé cela. Et le lecteur, face à toutes ces vérités accumulées, retournées, mouvementées, assiste, platement, à la narration des faits. du coup, nécessairement, l'ennui survient vite. En plus, les personnages ne sont pas crédibles, ils remplissent simplement une fonction, avec des détails de leur vie choisis exprès pour uniquement tenter de créer du réalisme. Et cela tombe à côté (comme le fils du protagoniste). Bref, on est loin d'un polar bien construit, on n'a aucun suspense puisqu'on attend simplement que l'auteur se décide à narrer sa version finale et on s'ennuie du (presque) début à la fin (si on tient jusque là).
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Je préfère prévenir tout de suite que je vais spoiler! Ainsi, si vous n'avez pas encore lu le livre, ne vous attardez pas sur cette critique.

Je cherchais une lecture simple et sans prise de tête et c'est chose faite avec ce bouquin qui est, certes, un roman d'intrigue, mais sûrement pas un roman policier.

L'intrigue, justement, est un peu tirée par les cheveux et mal ficelée. Trop de coïncidences pour sonner juste, trop d'énormités pour les protagonistes. Musso passe plus de temps à raconter des faits existants qu'autre chose. Toujours ces longues citations d'auteurs, de chanteurs, groupes de musique, films comme s'il cherchait à nous monter qu'il avait une bonne culture G; les mêmes descriptions de Paris et New-York... On a compris que c'était ses deux villes fétiches.

En général, dans un polar, l'assassin est souvent présenté dès le début à notre insu. Ici, je n'ai pas compris d'où sortait cette Zorah, l'une des antagonistes phare, ni qui elle était. C'est comme si Musso ne savait pas lui-même qui mettre derrière toutes ses machinations et qu'il inventait des personnages au fur et à mesure pour combler les trous.

Ses personnages sont faits de papier. On sent bien qu'ils n'existent pas car ils sonnent faux et ne servent qu'à meubler le décor. le flic qui se barre sur un coup de tête sans même attendre que son pote revienne des toilettes. Il achète un billet d'avion et se tire comme ça sur une intuition, non mais sérieusement.

"Enceinte jusqu'aux yeux". ça sort d'où cette expression que je trouve horrible et fade? Personnellement, ça ne m'émeut pas du tout. le style oscille entre deux genres, comme si l'auteur ne savait pas se décider : les citations brutes d'un coté puis d'un coup, un débordement de sentimentalisme.

Certains babelionautes ont parfaitement raison quand ils affirment que ce livre sera vite oublié: je réalise que je suis incapable de me souvenir du contenu des précédents livres que j'ai pu lire de Guillaume Musso. Ce sera pareil pour celui-ci.

En résumé: un livre au faible potentiel distractif.

Quelle déception. Pourtant ce livre m'avait semblé prometteur en lisant la 4 ème de couverture et puis tout va vite, bien trop vite et je m'y perd...pour quand même reprendre un peu pied vers la fin. Dommage c'est trop tard, la magie n'a pas opéré cette fois.

Je vais être sévère, ça ne m'arrive pas si souvent.
La trame de fond a déjà été utilisée et usée, les personnages sont sympathiques, mais leurs états d'âme sont lourds.
Dès le premier tiers du roman, j'ai commencé à lire les pages en diagonale, vous lisez la phrase du premier paragraphe, vous passez au suivant sans rien perdre du récit.
Quant à la chute, elle est assez inattendue, mais amenée par tellement de coïncidences qu'elle en devient indigeste.

J'ai re cedé à la tentation de lire le dernier Musso (comme le dernier Levy d'ailleurs ...) et bien bof et re bof !!! Monsieur le Héros est toujours très beau, riche bien sûr ça aide, un physique de rêve, un travail qui lui laisse plein de temps libre et la dame tout pareil... on ajoute à tout ça une rencontre improbable et une histoire d'amour de type coup de foudre en trois mois s'est plié mariage à la clé ! j'exagère un peu mais je ne voudrais pas spolier ... Je ne veux pas dire que s'est presque du Harlequin mais au moins avec ce genre de livre on sait a quoi s'attendre puisque c'est ce qu'on est venu chercher - sans que ne soit une critique - On ajoute à ça un vieux flic presque caricatural - une histoire improbable... Décevant ! cette fois ci c'est vraiment mon dernier Musso !

Encore et toujours la même chose chez Guillaume Musso … On reprend 2 ou 3 de ses anciens romans, on mixe un peu et on obtient çà …. L'histoire de fond est intéressante, mais la manière dont s'est amené est vraiment la même que dans » 7 ans aprés » par exemple, ou dans » Central Park » … Les mêmes ficelles, les mêmes lignes de conduites, la même psychologie des personnages … Et une fin pas du tout transcendante comme sait parfois le faire l'auteur … Bref, beaucoup d'ennui, de répétition et surtout trop de raccourcis pris par l'auteur … On a été trop dans la simplicité, vraiment … Joker, je passe à autre chose … Et je préfère rester sur l'excellent souvenir que l'auteur m'avait laissé avec » L'instant présent » !
Lien : http://www.ilestbiencelivre...

Cette lecture est le fruit d'un pari effectué avec ma compagne: elle lit un livre que je lui conseille, et je lis un livre qu'elle me conseille. Ben, je suis tombé dessus!

Je dénigre les romans "top 10 des ventes", souvent fruit d un bon marketing.
J ai été assez surpris du scénario. Il était bien goupillé bien que j'ai deviné quelques indices durant la lecture. Honnêtement, j ai été supris de l'espace que nous offre le livre. On voyage. Paris, Brooklyn, un petit village du Jura... Lhistoire sait nous tenir en haleine. La dessus, un bon point pour le livre.
MAIS. C'est nian nian à souhait! On dirait un héros des années 80 qui, pour sa belle, traverse "monts zé vallées", résoud les problèmes des autres parce que c est héros parfait. Il élucide la disparition de sa femme en gardant un enfant!
Après la disparition, appelle la police, pardi!

En conclusion de cette lecture hors de mes sentiers battus,ca n'est pas une véritable déception comme je l attendais, mais le héros presque parfais énerve un poil, même si on voit qu'un effort a été fait sur le scénario.

Le livre nous tiens en haleine mais la fin est très décevante, le(s) meurtrier(s) et ses commanditaires que deviennent -ils?????? J'ai été vraiment déçus.

Comme dans les autres livres de Guilaume Musso, l'écriture est agréable, facile à lire, et le suspense parfaitement dosé pour qu'on ait du mal à poser le roman (ah, ces chapitres qu'on coupe juste au moment où...). J'ai aussi trouvé que l'intrigue est bien construite, complexe, avec une idée de départ passionnante, puis un premier crime qui conduit vers d'autres...Malgré tout ces bons points, je n'ai pas été séduite par La fille de Brooklyn. Je ne lis que peu de thrillers (et je n'aurais pas lu celui-là non plus si on ne me l'avait pas prêté) car mes goûts me portent vers d'autres genres et je n'ai que peu d'éléments de comparaison, mais j'ai quand même eu parfois la sensation d'avoir déjà lu (ou vu au cinéma) ce genre de choses.Mais l'impression qui me reste au final, c'est que tout ça c'est vraiment trop. Trop de noirceur, trop de rebondissements, trop de facilités, trop de "heureux" hasards qui permettent de résoudre un crime vieux de plus de dix ans en quelques jours, etc. Même l'épilogue est de trop, à mon avis. La première chose que j'ai pensé en réalisant que l'intrigue redémarrait, c'est "Ah non, pas encore !" et puis finalement, cela ne débouche que sur un dénouement débordant de sentimentalisme, grâce encore à un de ces "heureux" hasards...Je ne dirais pas que j'ai passé un mauvais moment avec La fille de Brooklyn, car cela reste un bon divertissement mais j'ai préféré les précédents romans de Guillaume que j'ai lus (Sauve-moi, Seras-tu là ?, La fille de papier et Demain).