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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alors que Théo rentre chez lui après le vernissage de l'exposition qu'il a créé autour des photos de son père Joseph Kircher, il apprend que sa mère, Nina, a été arrêté pour tentative de meurtre. Celle-ci aurait en effet poignardé un homme avant d'être retrouvée dans un état catatonique sans pouvoir proférer une seule parole. Il décide de la rejoindre afin d'en savoir plus et sa recherche de vérité va le conduire dans le passé de sa mère dont il ignorait tout.
Valentin Musso nous offre un polar bien ficelé où le personnage qui mène l'enquête n'est pour une fois pas un flic mais un fils en quête de vérité. C'est efficace, il y a peu de temps mort ou de superflu et c'est pour ça que ça se lit si bien. On reste pas mal dans le superficiel au niveau psychologie des personnages mais ça ne gâche pas le plaisir de lecture. L'histoire de la mère de Théo est particulièrement touchante d'autant plus qu'elle est basée sur des faits réels, un pan de l'histoire suisse dont je n'avais aucune idée. Et vous savez comme j'aime apprendre des choses en lisant !
J'aime aussi dans les romans tout ce qui touche aux secrets de famille, là je suis ravie. Encore une preuve que les secrets et les mensonges peuvent avoir de graves conséquences.
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Lorsque vous apprenez que votre mère à tué un homme à coup de couteau dans l'hôtel où elle passait qqes jours de vacances, votre vie est chamboulée.
Et lorsque vous vous apercevez que ce n'est que la face visible de l'iceberg, et bien vous vous plongez dans la recherche de réponses, même si celles-ci ne seront peut-être pas celles que vous attendiez… et dans un pays qui n'est pas celui où vous avez grandi…

Très sympa, se lit d'une traite ou presque. Et le fait qu'une petite partie se déroule en Suisse est encore plus sympa à mes yeux (surtout que j'ignorais complètement ce côté peu reluisant de notre histoire helvétique).
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Entre roman noir et thriller psychologique, ce nouveau roman de Valentin Musso a su me captiver dès les premières pages.

Nina Kircher, venue passer quelques jours de vacances dans le sud, dans un complexe hôtelier, assassine sauvagement un touriste de l'hôtel avec un couteau de cuisine. Pourquoi ? A nous de le découvrir aux côtés de son fils Théo qui va creuser le passé de cette mère avec laquelle il n'a jamais été très proche.

Celle-ci, tout d'abord hospitalisée puis emprisonnée, se mure dans un silence qui ne laisse pas d'autre choix à son fils que de mener sa propre enquête. Ses recherches, orientées par sa tante, vont le mener jusqu'en Suisse. Il est loin d'imaginer les secrets inavouables bien gardés par sa mère qu'il va découvrir. 

Les personnages autant que l'intrigue m'ont plu, intrigue qui est par ailleurs inspirée d'une histoire vraie. Des faits révoltants qui ne laissent pas indifférents . Il y a de nombreux passages touchants et le récit dans lequel il n'y a pas énormément d'action nous tient quand même en haleine jusqu'aux dernières pages où il y a en prime un retournement de dernière minute 😅.

C'est donc une lecture que je vous recommande si vous aimez les thrillers psychologiques. Pour ma part c'est une très bonne lecture.
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Comment la quête identitaire peut-elle s'effectuer de manière saine, lorsqu'on chamboule votre existence par la révélation de lourds secrets de famille ? Théo va faire les frais de cette douloureuse expérience... En effet, une nuit de printemps, il reçoit un appel d'un commissariat lui indiquant que Nina, sa mère, vient de poignarder à plusieurs reprises un homme dans un hôtel situé à Avignon. Celle-ci est maintenant hospitalisée et totalement aphasique. Qu'a donc poussé cette femme irréprochable à commettre l'irréparable ?
A travers un voyage entre Paris, la Suisse et le Sud de la France, Théo découvre les origines de cette mère qu'il ne connaît que si peu, au final.

Avec une légère avance, le lecteur est invité à suivre deux récits parallèles : celui d'une jeune fille dans un pensionnat en Suisse dans les années 1970 face à celui du présent, qui plonge le protagoniste au coeur d'une enquête familiale.

Malheureusement, le dénouement est prévisible trop rapidement. Pour autant, cela n'enlève en rien l'aspect intéressant à cette histoire signée Valentin Musso.
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Nina, la soixantaine, veuve d'un célèbre photographe, poignarde un homme sur son lieu de vacances, puis se réfugie dans un mutisme total.

Son fils cadet Théo doit enquêter pour aider sa mère qui encourt une lourde condamnation pénale.

Mais cela ne sera pas simple car dans cette famille les relations étaient plutôt distantes, froides sans affection.

Ce meurtre permettra à Théo de renouer avec sa tante Maud et son demi-frère Camille. Une photo ancienne remise par Maud sera le début d'une longue recherche sur le passé de Nina.

L'auteur nous emmène sur une face cachée de la Suisse basée sur des faits réels. Nous apprendrons les sévices imposés à certaines catégories de personnes dans les années 1950 à 1980.

Une histoire intéressante sur fond historique qui tend plus vers la psychologie que du polar mais avec un final assez surprenant.

Note : 3.5 /5



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Je recommande cette lecture qui commence sur les châpeaux de roues avec une scène particulièrement violente. On est tout de suite happé et emmené dans cette histoire qui s'appuie sur des faits historiques réels, à savoir les internements administratifs abusifs. C'est bouleversant et émouvant jusqu'au dernier dénouement !
J'aime beaucoup cet auteur et j'attends toujours avec beaucoup d'impatience les romans suivants.

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Ce roman s'ouvre une scène particulièrement violente : une femme d'âge mûr, paisiblement en vacances dans un hôtel chic d'Avignon, s'arme soudain d'un couteau et va poignarder à de multiples reprises un homme dans son bungalow. Sa "tâche" accomplie, elle va tomber dans le mutisme, et personne n'arrivera à faire le lien entre cet homme et elle. J'ai cru à ce moment-là que j'allais lire un thriller sanglant....
Mais dès les pages suivantes, j'ai compris qu'on ne se dirigeait pas du tout vers ce genre-là, le rythme va devenir bien plus lent, et l'atmosphère, même si très glauque par moment, bien éloignée d'une enquête trépidante menée par des flics survoltés. D'ailleurs, la police on ne la verra quasiment pas tout au long du récit, ce n'est pas elle qui va résoudre le mystère...
C'est Théo, le fils de Nina qui va tenter de démêler les fils d'une histoire familiale bien plus complexe qu'il ne l'imaginait, et donner au roman une ampleur historique, puisque le crime commis par sa mère va l'amener à mettre au jour des horreurs bien réelles. Pour essayer de comprendre le geste de Nina, Théo va partir d'une simple photo retrouvée chez sa tante Maud, la soeur de son père décédé, photo qui va l'amener en Suisse, sur les traces d'un mystérieux institut Sainte-Marie. On y "accueillait" des jeunes filles posant problème pour diverses raisons jusqu'au début des années 70, sous prétexte "d'internement administratif", terme vague permettant de passer outre les réticences des personnes internées, et bien sûr sans avoir besoin de leur consentement.
Inutile d'en révéler davantage, vous aurez compris que ce roman met bien plus l'accent sur les secrets de famille et certaines maltraitances que sur une enquête policière trépidante. Oh, il y en aura des rebondissements, et jusqu'à la dernière page même, mais ce qui m'a marquée personnellement, c'est le travail de recherche d'un jeune homme qui ne va pas seulement tenter de comprendre le geste de sa mère, mais surtout remonter sa propre histoire, et élucider l'éternelle froideur à son égard de cette mère.
Certains personnages secondaires sont touchants, je pense en particulier à Camille, le demi-frère de Théo côté père, qui semble complètement paumé depuis l'adolescence, on finira par comprendre pourquoi. Marianne Dussault, chercheuse suisse qui s'intéresse de près à l'histoire de ces instituts, et notamment à Sainte-Marie, va tenir un rôle important par l'aide qu'elle va apporter à Théo.
La tante Maud, par contre, est plus ambiguë, liée par des promesses, elle ne va pas vraiment faire avancer les choses, alors même qu'elle pourrait dénouer la situation et faire sortir Nina de prison. Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de son rôle...
Et puis bien sûr il y a Nina elle-même, dont on fait connaissance alors qu'elle a une quinzaine d'années, et une position pas très enviable. Je me suis sentie une profonde sympathie pour elle, qui ne savait pas se défendre contre les adultes qui décidaient de son sort sans se soucier de son bien-être le moins du monde. Certaines situations ont fait écho en moi, qui suis née dans les années 60 où la parole d'une ado ne valait strictement rien, et où il était si facile de museler la moindre velléité de révolte. Combien de fois ai-je entendu cette menace : "Si tu ne te tiens pas tranquille, on te met en maison de redressement !" Car ces charmants établissements ont existé en France aussi, même s'ils étaient peut-être un peu plus encadrés qu'en Suisse.
Cette lecture a parfois été difficile pour moi, j'y ai trouvé certaines invraisemblances (c'est d'ailleurs ce que je reproche souvent à Valentin Musso), mais cependant j'ai apprécié les aspects psychologiques et le progression qui fait monter la tension jusqu'au retournement final, auquel je ne m'attendais pas du tout.
Coïncidence : je suis en train de lire un autre roman en LC, dont une des héroïnes, extrêmement attachante, s'appelle également Nina !
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Je viens de le finir et je le trouve bien. L'auteur s'est donné du mal pour mettre en lumière les abus et enfermements qui se sont passés jusque dans les années 1970. L'auteur a basé cette histoire en Suisse mais elle aurait pu l'être en France car dès que quelqu'un ne rentrait pas dans les clous de la société on l'internait dans ces maisons de redressement.
La mère de Théo a été interné dans une de ces maisons et elle en a gardé de gros problèmes que elle cache mais quand elle reverra le docteur qui officiait dans cette maison rien ne l'arrêtera pour lui faire payer tout le mal que il a fait et Théo en enquêtant sur le passé de sa mère va découvrir beaucoup de choses qui le concerne et mettre au jour la vérité.
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Qu'est ce qui a motivé le geste incompréhensible de Nina, la veuve d'un célèbre photographe en poignardant un homme qu'elle semble avoir reconnu et suivi jusqu'à sa chambre ?
Difficile de l'interroger car depuis, cette femme d'une soixantaine d'années est totalement prostrée et mutique .
Pour son fils Théo , c'est un monde qui s'effondre et il est bien décidé à connaitre la vérité même s'il s'est adressé à un avocat très médiatique pour défendre sa mère.Il a grandi à l'ombre de son père mort lorsqu'il avait 5 ans auprès d'une mère peu affectueuse et secrète sans trop se poser de questions, se laissant bercer par la toujours grande notoriété du photographe et par sa fortune . Et on peut dire qu'en avançant dans ses recherches il va tomber de haut car les révélations se succèdent avec de nombreux rebondissements jusqu'à la toute fin du roman . Peut-être un peu trop d'ailleurs ...

Cela permet également à l'écrivain de dénoncer le scandale de l'internement administratif qui a sévi en Suisse jusqu'en 1981, en particulier des jeunes femmes, souvent filles-mères avec tous les sévices que l'on peut déjà avoir lu dans des ouvrages sur des sujets du même type que ce soit dans d'autres pays d'Europe ou ailleurs . La morale a bon dos et la cruauté réservé à ces personnes n'a pas de frontières géographiques .

Je suis restée assez distante vis à vis des personnages, Théo est un homme qui a été beaucoup trop passif et plutôt terne et le passé chaotique de Nina est une histoire malheureusement déjà racontée de nombreuses fois . Je n'ai pas été entrainée dans des sommets d'émotion malgré la compassion que l'on peut ressentir pour les victimes à jamais meurtries.
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« - Vous croyez vraiment que l'on peut se venger de quelqu'un au bout de tant d'années ?
Je ne l'aurais jamais cru jusqu'à aujourd'hui. Mais après tout ce que vous m'avez dit, je suis persuadé que c'est possible, si vous considérez que cette personne a détruit votre vie… »
L'intrigue débute avec Nina Kircher, veuve d'un photographe mondialement célèbre, qui passe quelques jours dans un hôtel de luxe dans le sud de la France. En apercevant un homme, elle décide de le suivre jusqu'à son bungalow, puis sans raisons apparentes, le poignarde. Elle s'enferme alors dans un silence complet quand la police débarque.
J'ai eu un énorme coup de coeur pour Un autre jour paru en 2019, et quand j'ai un coup de coeur pour un livre, je veux absolument lire les prochains car je sais que je passerai forcément un bon moment de lecture.
L'auteur a réussi à nous mettre à la place de son personnage Théo, le fils de Nina. Quand il apprend que sa mère a poignardé un homme, il veut absolument savoir qui est cet homme, comment elle a pu le connaître, pourquoi l'avoir poignardé. Il apprend que cet homme est un ancien médecin suisse totalement inconnu de sa famille. Qu'est ce qui lie sa mère à cet homme ?
Théo va alors rassembler les pièces une à une de ce drame, sans se douter que toute sa vie va voler en éclat.
C'est un roman très addictif, on a envie d'aller à chaque fois plus loin dans la lecture. On tombe vite dans les filets de cette histoire qui est assez troublante.
Mais avant tout ça, j'ai été aussi impressionnée par le travail de recherche de l'auteur, car il s'est inspiré d'évènement qui ont bien existé. Et c'est très bouleversant de savoir que tout ça a réellement eu lieu.
J'ai pas eu le coup de coeur que j'attendais, mais ce roman reste très attrayant, addictif par ses nombreux rebondissements auxquels on ne s'y attend pas.
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