AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 131 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
10 avis
2
2 avis
1
0 avis
Borys Cyrulnik a dit dans une interview que le nombre grandissant d'ouvrages qui traitent de la folie démontre qu'on n'y comprend toujours rien. Dans ce cas, on pourrait dire la même chose de l'amour. S'il est bien un sentiment qui a gardé tous ses mystères, c'est bien celui-là !

Dans ces cinq nouvelles présentées dans ce recueil, Vladimir Nabokov met en scène différents moments de l'amour et différents tourments qu'il provoque. Que ce soit le besoin de plaire, la maladresse que l'on a lorsqu'on veut aborder une personne qu'on aime, une séparation entre une femme mariée et son jeune amant, un mari jaloux ou encore un homme amoureux qui se languit de voir celle qu'il aime mais le rejette.

J'étais fâchée avec Nabokov après avoir lu Lolita, et ces nouvelles m'ont fait comprendre que le problème n'était pas Nabokov mais son personnage.
C'est donc avec plaisir que j'ai lu ses nouvelles qui m'ont rappelé à quel point cet homme écrivait bien. Quelle richesse dans le vocabulaire et dans la syntaxe ! Il n'y a qu'à prendre comme exemple la nouvelle intitulée "Le mot" qui montre tout le lyrisme dont l'auteur est passé maître.
Autre remarque importante. Ces nouvelles écrites au début des années 1920 sont des nouvelles écrites par un auteur russe, aucun doute là-dessus. A l'inverse de Lolita qui n'a rien d'un roman russe. Peut-être n'ai-je pas aimé ce travestissement non plus.
Pour en revenir à ce qui nous intéresse, ces nouvelles contiennent tout le lyrisme, le mysticisme et l'humour (noir, certes) caractéristiques de la littérature russe. Avec en plus la touche de retenue et de mystère propres à Nabokov. On retrouve aussi la dimension esthétique et sensorielle qui marque énormément son oeuvre.
En ce qui me concerne, ma préférence va plutôt à la nouvelle intitulée "La vengeance" car j'aime ce type d'humour !

Je remercie donc Ellane92 dont la critique m'a poussée à redécouvrir ce grand écrivain qu'est Nabokov sous un autre angle.
Commenter  J’apprécie          422
« Natacha » de Vladimir Nabokov (1899 – 1977) est un recueil de cinq nouvelles écrites en Russe et s'inscrivant dans l'oeuvre du grand écrivain bien avant son émigration en Amérique dans les années 1940.
A cette époque, Nabokov n'est pas encore Vladimir Nabokov et les nouvelles sont signées, pour la plupart, de son ancien nom de plume, Vladimir Sirine.
Ecrites entre 1921 et 1924, exhumées des archives de l'écrivain, ce sont des oeuvres de jeunesse publiées dans le « New-Yorker » dans les années 1990.

Nabokov a moins de 25 ans lorsqu'il entreprend la rédaction de ces histoires …autant dire que nous sommes encore bien loin de l'aura sulfureuse et scandaleuse du roman « Lolita » et de sa « bouche aussi rouge qu'un sucre d'orge sucé ».
« Natacha », la jeune fille qui donne son titre au recueil, renvoie d'ailleurs une image aussi lisse et éthérée que celle de « Lolita » sera diabolique et charnelle un quart de siècle plus tard.
Pour autant, elle n'est pas dépourvue de sensualité, « ses cheveux bruns et lisses étaient parsemés de perles de pluie, des ombres charmantes bleuissaient sous ses yeux ». Natacha est l'incarnation de la femme russe à la Tolstoï, belle et sage, toute dévouée à son père malade, elle ressent néanmoins les vertiges des premiers émois d'un jeune corps qui s'éveille à la vie et s'enveloppe de toute sorte de songes délicieux et de petits rien merveilleux. « J'éprouve d'étranges sensations. C'est une sorte d'extase ».

Cette sorte d'extase, cet éveil à la vie, ce sentiment d'harmonie avec le monde, on les retrouve d'ailleurs dans l'ensemble des histoires du recueil.
Ils irradient et scintillent tel un feu de vie chez les personnages, les unissant au monde environnant dans un transport extatique, comme dans la nouvelle « Bruits » où le jeune narrateur, épris d'une femme mariée, a l'impression que son âme vit en toutes choses et pense que la terre entière est sa maîtresse tellement est grand son ressenti de la nature qui l'entoure.
Ainsi, ces cinq nouvelles, qu'elles transmettent l'enivrement des premiers troubles amoureux – « Natacha », « Bruits » - qu'elles s'inscrivent dans un onirisme somptueux – « le mot » - ou qu'elles expriment des sentiments plus douloureux - jalousie et peur pour « La vengeance », déception et rupture amoureuse pour « Bonté » - toutes s'embrasent cependant d'une sorte de contentement, d'une félicité émanant directement des éléments extérieurs et inspirée par le cadre naturel, ce que Natacha désigne « le brouillard bleu du bonheur ».

Le jeune Nabokov de l'époque révèle déjà un sens souverain de l'esthétisme, une soif du détail qui le pousse à des descriptions éblouissantes de la nature, et puis cet art de la métaphore, cette magie des images qui fait que sans elle, la littérature n'aurait pas la même « sonorité » en nos coeurs. Quel plaisir de dénicher alors, au détour d'une phrase, des descriptions imagées telles : « les vagues enfantines du lac déferlaient à ses pieds » ou « un train passa comme sur une corde de violon » ou encore « l'éclat bleu inquiétant d'un jour venteux » !
L'écriture de Nabokov est de celle qui se voit et qui se sent.

L'auteur excelle dans l'art de faire naître des images dans un déploiement de couleurs féeriques, iridescentes, éclatantes. La nouvelle « le mot » où le narrateur rêve de l'ascension des anges au paradis, est un tourbillon coruscant de couleurs magnifiques et nuancées : rousses, purpurines, d'un bleu profond, d'un noir velouté… c'est un maelström de teintes et une kyrielle de tons qui vous happent et vous laissent quasi pantelants d'émerveillement, à l'instar du narrateur s'extasiant ainsi : « je sentais qu'il me suffisait de saisir dans la main ne serait-ce qu'un seul de ces scintillements frémissants pour que j'apporte dans mon pays une joie telle qu'aussitôt l'âme des hommes s'illuminerait, se mettrait à tournoyer sous le déferlement et le crépitement du printemps renaissant, du tonnerre des églises réveillées… »

Nulle provocation ici. Ces nouvelles sont encore toutes empreintes d'un classique très 19ème siècle, cependant elles présagent bien de ce que sera l'univers de l'auteur de « Feu pâle » ou d'«Ada ou l'ardeur…. » : le sens du visuel et de l'esthétique, le goût du détail, une narration ample et prégnante, des sonorités riches et puissantes, sans oublier de superbes fulgurances, vibrantes de la nostalgie que revêt le rêve fantasmé de la Russie de l'enfance, un paradis perdu où s'abîment la tristesse de l'exil et du déracinement.
Comme autant de petits tableaux colorés s'exposant sous nos yeux, Nabokov nous offre avec ce bref recueil, des histoires qui se regardent autant qu'elles se lisent.
Commenter  J’apprécie          331
"Il n'y a pas de relations sexuelles" disait Lacan. C'est cette citation qui me vient à l'esprit après la lecture des 5 nouvelles qui composent le recueil "Natacha", de Vladimir Nabokov. Ce dernier, au travers de nouvelles ultra courtes, évoque les différentes situations et les différentes issues des relations amoureuses. Centrés sur eux-mêmes, ses héros me paraissent impuissants à pénétrer la réalité de l'autre, à établir un pont entre leurs désirs, leurs besoins, leur souffrance, et la femme qu'ils estiment à l'origine de ces débordements.

L'écriture de Nabokov est belle, visuelle, sensuelle, mais porte des textes trop courts, avec des chutes pas toujours marquées ou marquantes, qui m'ont souvent laissée sur ma faim.

J'accorde un 5 étoiles pour 7 pages, celles qui composent le second texte de l'ouvrage, "Le mot". Sept pages qui tentent de recomposer, dans une prière éperdue, la réconciliation du corps et de l'esprit, du sensuel et du spirituel. C'est beau, c'est sublime, Nabokov nous emporte dans un tourbillon d'émotions et d'images brutes pour décrire la déchéance et l'espoir de la condition humaine. Un texte que je lirai et relirai certainement de nombreuses fois.
Commenter  J’apprécie          262
Voici un recueil de nouvelles qui m'a permis de découvrir Vladimir Nabokov. C'est une belle rencontre, j'ai aimé le style et la plume de l'auteur mais je dirais que le recueil en lui même est plutôt inégal.

Il comprends 5 nouvelles et pour moi celle deux sortes vraiment du lot : Natacha, déjà, qui donne son titre au recueil, m'a vraiment plu et puis La vengeance, ou le suspense monte progressivement au fil des pages. Pour les trois autres nouvelles, le style est beau mais pour être honnête, je pense les oublier très vite.

C'est en tout cas une belle découverte qui me donne envie de découvrir d'avantage cet auteur et je terminerai cette critique par un passage que je trouve très beau :
- Il pleut, dit-elle a voix basse. Il fait affreusement mauvais.
Comme on pouvait s'y attendre, les deux hommes regardèrent par la fenêtre. A cet instant, une veine d'un gris bleuâtre se gonfla sur le cou de Khrenov et il renversa la de nouveau la tête sur les oreillers.
Natacha, avançant les lèvres, compta les gouttes, tandis que ces cils clignotaient en mesure. Ses cheveux bruns et lisses étaient parsemés de perles de pluie, des ombres charmantes bleuissaient sous ses yeux.
[Extrait de Natacha]

A tous les lecteurs qui comme moi ne connaissent pas Nabokov, ce recueil est une bonne entrée en matière, et pour les autres, une bonne façon de découvrir une autre facette de l'auteur.

Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          250
Je n'aime pas les nouvelles, mais la curiosité m'a poussée à me plonger dans celles-ci.
Je vais être brève, mon avis concernant l'ensemble est assez mitigé malgré la beauté indéniable du style, qui sait nous transporter. le style, c'est là le point positif du recueil. Mais comme souvent, mon avis est assez partagé quant à ces cinq nouvelles : la première, la plus connue (Natacha) m'a plus ou moins laissée de marbre. Je n'ai pas du tout aimé le Mot, que j'ai parcouru distraitement. J'ai beaucoup aimé Bruits, que j'ai trouvée très complète dans sa narration, j'ai vraiment pris plaisir à découvrir les personnages qui sont très bien construits malgré la brièveté du récit. La Vengeance m'a tout autant plu, histoire assez savoureuse et très plaisante à lire. La Bonté, récit qui clôt le roman est celui qui m'a le plus touchée : il ne s'y passe pas grand chose, mais tout y est finesse et simplicité. C'est mon coup de coeur de l'ouvrage.
Pour résumer, je suis passée à côté des deux premières nouvelles (dont Natacha !) mais j'ai beaucoup aimé le reste, je ne regrette donc pas ma lecture qui m'a permis de me familiariser avec le style de ce grand auteur russe.

Lien : http://lantredemesreves.blog..
Commenter  J’apprécie          240
"Natacha" est une nouvelle écrite au début des années 1920 en Russie par Vladimir Nabokov. Elle a été retrouvée dans les archives et a été traduite et publiée pour la première fois en 2008. L'histoire est celle d'une jeune fille russe, exilée en Allemagne avec son père, Khrenov, malade. Tous deux vivent dans un pension comprenant plusieurs chambre dont celle d'un autre personnage, le baron Wolf. Natacha et le baron se croise régulièrement. Ils sympathisent, discutent de tout. Natacha s'occupe beaucoup de son père pour lequel elle voue une grande inquiétude. Khrenov se sent mourir. le baron tente de rassurer au mieux son amie.

Pour cela, il lui raconte sa vie, ses voyages à travers le monde notamment en Afrique. Natacha, elle, se confie sur ses craintes, ses émotions et ses sentiments.

Ce petit recueil est une découverte de la plume de Nabokov que je n'ai encore jamais lu. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle ainsi que les quatre qui suivent. L'écriture de l'auteur est agréable et abordable. Les descriptions sont précises et permettent au lecteur de s'imprégner de l'ambiance. J'ai trouvé le texte poétique, doux et surtout imagé.

Le seul bémol est qu'il est trop court. J'aurais aimé suivre les personnages dans leur promenade et leurs échanges un peu plus longuement, en découvrir davantage sur l'histoire de Natacha et de son exil. Mais, c'est aussi cela tout l'intérêt de cette histoire. Elle permet au lecteur d'imaginer le contexte avec les éléments parsemés par l'auteur à travers ces quelques pages.

Un petit livre à lire au soleil le temps d'un après-midi, abordant l'amour, le désir, la déception, les craintes et la mort. Une belle lecture !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          220
Les cinq nouvelles du recueil ont été écrites en russe au tout début des années 20 et publiées à Berlin. Nabokov écrivait alors sous le pseudonyme de Vladimir Sirine dans différentes revues d'exilés. Les nouvelles ont été exhumées des archives en 1990, bien après la mort de l'écrivain.
1) Natacha :
Dans une pauvre pension berlinoise, vivent trois émigrés russes: la sensuelle Natacha, Khrenov son père très malade et le baron Wolf, leur voisin amoureux et grand affabulateur. Tous les trois fuient dans l'imaginaire...La nouvelle est remarquable, mélancolique mais sans pathos. Elle parle de la douleur aiguë de l'exil, de la puissance du rêve et des mots.
2) le mot :
Le narrateur est pieds nus et misérable au bord d'une route de montagne. Il attend un ange qui l'emportera là haut et auquel il demandera un mot qui pourra le sauver et sauver son pays. La nouvelle s'apparente à un long poème en prose symboliste ; de très beaux passages, poignants mais le style est un peu trop pompeux à mon goût. Les thèmes sont les mêmes que dans Natacha.
3) Bruits (voir billet dédié)
Le narrateur se souvient d' une liaison de jeunesse. Il s'adresse à son amante à la deuxième personne. Il évoque leur dernier jour... Une nouvelle impressionniste, musicale et sensuelle.
4) La vengeance
Un professeur de biologie est installé sur un transat avec une mystérieuse malle à côté de lui; il s'estime trompé par sa femme. Il va se venger grâce au contenu de la malle. Bof. J'ai été déçue par le dénouement de ce petit vaudeville, qui arrive comme un cheveu sur la soupe dans le recueil.
5) Bonté
Le narrateur, un jeune artiste, se souvient qu'il attendait son amie sans y croire vraiment. Mais, près de son étal de cartes postales, une petite vieille attendait elle aussi...La vieille va le révéler à lui-même et donner à sa vie un nouvel élan. Une très jolie nouvelle, plutôt optimiste.

Commenter  J’apprécie          210
Quelques pépites de l'écriture sensuelle de Nabokov, en ces nouvelles rééditées il y a quelques années.
Beaucoup de couleurs, de sons : l'amour est toujours présent, mais aussi la nostalgie du Pays. On vit avec les personnages le bonheur intérieur, les rêves éveillés, mais aussi la menace plus ou moins lointaine de la mort, de la guerre.
Une récréation au milieu d'un gros livre scientifique. ...
Commenter  J’apprécie          80
Nabokov a une écriture élégante et fine, toute en nuance, parfois un peu trop précieuse et par conséquent un peu froide. Il réussit toutefois à faire passer un sentiment de rêverie obsédante et nous le faire partager.

Natacha en pleine effervescence amoureuse quitte le monde de l'enfance et des rêveries pour accéder au statut de jeune femme
Accaparée entre les soins de son père malade, les assauts galants d'un voisin elle semble un peu évaporée et n'avoir aucune vie réelle dans son univers bien vide. Une scène typiquement russe

Un narrateur adresse une prière à un ange évanescent Vision quelque peu mystique, merveilleuse et même hallucinée

Un jeune amoureux qui se détourne de sa maîtresse, une femme mariée plus âgée, pour retourner à une vie plus naturelle attiré à nouveau par les bruits d'une vie plus en phase avec sa vigueur et sa jeunesse.


Une vengeance qui détonne un peu dans ce cadre bucolique de nouvelles amoureuses Plutôt macabre pour des sentiments forts et excessifs Un amour assez toxique qui ne pouvait que mal finir.

Bonté: un simple geste d'aumône à une vieille vendeuse de cartes postales à qui on offre à manger croisé avec l'attente d'un amoureux qui l'observe, fait un tableau à la russe, mais à Berlin, d'une petite vie étriquée et très banale.

Ces nouvelles sont toutes un portail pour les personnages qui vont partir, commencer une vie, la reprendre à son point de départ c'est à dire recommencer ou continuer autrement. Un grand moment d'attente, d'observation et d'écoute avant de s'ébrouer et s'animer.
Un festival de couleurs digne d'un peintre coloriste, de sons et de sensations.
Bon petit recueil pour faire connaissance avec Nabokov.
Commenter  J’apprécie          30
Bonsoir à toi qui passe par là, ce soir j'ai lu " Natacha " de Vladimir Nabokov. Je crois que ce que j'aime le plus dans la plume de Nabokov, c'est la manière dont il décrit précisément les choses autour de lui, les gens, les paysages, l'ambiance dans l'air, le parfum, la manière dont une mèche de cheveux danse dans le vent, un battement de cil, une brume, l'infime tout comme la densité des choses... Il y a chez lui une précision cinématographique, une hypersensibilité qui m'imbibe. Je suis tombée en amour pour son livre " Lolita " à l'adolescence et c'est donc avec plaisir que je retrouvais l'auteur dans ce recueil de nouvelles. La première nous parle d'un émoi amoureux pour Natacha, au chevet de son père malade. Il nous la décrit dévouée, simple, gracieuse et espiègle. Il y a une atmosphère étrange et fascinante dans cette nouvelle, comme une torpeur, quelque chose de confus et de profond, le dénouement est magistral. La deuxième nous emmène à la rencontre des anges et des murmures qu'il leur fait, la troisième à la rencontre d'un amour de jeunesse interdit. Ensuite, il est question de vengeance dans l'avant-dernière et d'attente introspective dans la dernière. Dans cet ouvrage, Nabokov nous parle de la présence d'une loi de l'harmonie, d'un équilibre parfait, d'un monde achevé, cohérent où nous sommes tous reliés et j'ai trouvé beaucoup de spiritualité et de poésie dans ces nouvelles écrites entre 1921 et 1924. Un petit recueil de 89 pages à mettre entre toutes les mains. @monprecieuxlivre
Lien : http://monprecieuxlivre.wixs..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (306) Voir plus



Quiz Voir plus

Lolita

Qui est l'auteur de ce roman ?

Boris Pasternak
Vladimir Nabokov
Nicolas Gogol

10 questions
382 lecteurs ont répondu
Thème : Lolita de Vladimir NabokovCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..