Vos orbes meurtriers me jalousent et me méprisent. Je
suis la perfection, celle que même votre imaginaire ne peut
concevoir. Là où votre teint respire la chair fade, je suis
l’éblouissant phénix, défiant les ravages du temps et de la
fatalité. Les miroirs murmurent mon nom comme une prophétie.
Oseriez-vous me comparer à Narcisse ? Ciel, vous m’offensez.
Suis-je donc si insignifiant ?
L’homme qui tenait les
ficelles de son existence voulait être le producteur d’un scénario périlleux
et palpitant, bouclé sur une fin tragique. Dans cette histoire, il n’y aurait
ni acteur, ni héros. Seulement des pantins, des marionnettes, des gens
trop prévisibles à la merci d’un esprit psychotique.