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3,51

sur 167 notes
Sur fond d'années lycée, on découvre Endô tomber doucement puis surement amoureuse d'une camarade de classe aussi mystérieuse qu'intriguante.
Son élue s'appelle Masami.

Si Endô se laisse totalement happée par ses sentiments, Masami semble aussi captivée qu'indifférente et au fil des pages, on découvre son passé en filigrane.
Et si l'une assume timidement ses sentiments homosexuels, l'autre semble aussi ouverte aux hommes qu'aux femmes.
Intriguant et étonnant.

J'ai aimé l'épuration des traits, le bleu pour souligner la couleur choisie par Endô elle-même et l'imbrication des personnages parfois incompréhensibles parfois subtiles.
C'est doux, poétique et simple.

La fin de l'adolescence est joliment exprimée par le biais des choix que chacune des lycéennes va faire quant à la suite de leurs études, les séparants géographiquement d'abord....puis on connait la suite !

C'est ce que j'aime beaucoup dans la litérature japonaise, qu'elle soit graphique ou non, cette pudeur des sentiments, cette intériorité qui intrigue souvent mais qui confère, je trouve, une étendue de l'âme tellement profonde.
Et puis j'aime ces histoires en suspension que l'on aborde dans un récit déjà établi et que l'on finit sans en connaitre la suite, c'est poétique et ça laisse l'imaginaire travailler...

Une jolie découverte qui m'a donné envie de découvrir les autres oeuvres de Kiriko Nananan.
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Dans ce one shot, nous suivons la relation de deux lycéennes qui grandissent ensemble et connaissent une histoire d'amour 💙
La mangaka Kiriko Nananan a un trait subtile et délicat, j'ai été beaucoup plus emballée par les dessins que par l'intrigue, somme toute assez banale bien qu'il soit très important et courageux d'aborder la thématique de l'homosexualité, notamment chez les jeunes et qui plus est dans un pays aussi homophobe que le Japon.
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Blue (1997) est le manga emblématique de Kiriko Nananan dont j'ai pu apprécier le travail dans une vidéo de 2011 que reprend Babelio ( voir Kiriko Nananan). Elle est connue pour aborder de l'intérieur les sentiments et la sexualité féminine.
Or donc j'ai emprunté Blue à la bibli.
La narratrice Endô se souvient de sa dernière année de lycée. On est dans un établissement provincial de jeunes filles à la fin des années 80. Endô fait la connaissance de la mystérieuse Kirishima à la jolie nuque. Celle-ci est très réservée. L'année précédente elle a été renvoyée...
J'ai été un peu déçue car il m'a fallu moult retours en arrière pour reconnaître les personnages. Les visages se ressemblent beaucoup ! Ensuite l'histoire s'étire trop à mon goût. Cependant, j'ai beaucoup apprécié le travail graphique sur le cadre en particulier. Les objets ou les parties du corps décadrés puis absents ; les gros plans des bottes, des cheveux noirs sont très beaux.

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Paru dans la collection Sakka de Casterman, « Blue » raconte l'histoire d'amour entre deux lycéennes : Masami Endô et Kayako Kirishima.

Si l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard, le traitement que lui apporte de Kiriko Nananan vaut absolument le détour. En se focalisant sur les gestes, les regards et les nombreux non-dits qui trahissent les sentiments sans les étaler, la mangaka parvient à exprimer des sentiments complexes avec énormément de simplicité. Cette retenue des mots traduit avec brio la peur de ces adolescentes de se mettre à nu afin de transformer l'amitié en amour réciproque. L'auteure ne se limite pas à la relation amoureuse entre ces deux lycéennes, mais profite également de l'occasion pour dépeindre la vie sociale et les tourments de la jeunesse nippone avec beaucoup de justesse.

Visuellement, Kiriko Nananan opte pour un graphisme fort dépouillé qui se concentre sur le langage des corps et réduits les décors au stricte minimum. Esquissant les silhouettes et épurant le reste au maximum, la mangaka propose un trait fin, sobre et élégant. Ce découpage audacieux et cette économie des traits insufflent un rythme assez lent et une ambiance particulière au récit. Si le résultat ne manque pas d'esthétisme, cette approche minimaliste a par contre un effet négatif sur la lisibilité de ce one-shot où les personnages sont difficilement différentiable.

Bref, si le fond et la forme m'ont séduit, la banalité de l'histoire, le rythme trop lent et le manque de lisibilité modèrent néanmoins mon enthousiasme.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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J'ai longuement cherché comment commencer cette critique autrement que par "je me suis emmerdée" mais je n'ai pas trouvé donc... Je me suis emmerdée. Profondément. le dessin est d'une banalité à pleurer sans aucun intérêt. Ceci dit, il colle très bien à l'histoire qui n'a pas plus d'intérêt. le ressors dramatique est usé jusqu'à la corde, jugé vous-même : , on l'a trop fait celle-là. A moins de d'en être à son premier livre ou de sortir d'une grotte ou d'être une lycéenne ayant un besoin urgent de s'identifier à d'autres, passez votre chemin vous ne trouverez ici rien qui soit susceptible de vous faire voyager un peu.
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Dans un lycée japonais, suspendu quelque part entre ciel et mer, deux jeunes filles. L'une rêve de partir à Tokyo pour devenir dessinatrice. L'autre cache un lourd secret.

Une sensualité teintée de nostalgie, des mains qui se touchent, des contrastes saisissants, des silhouettes qui s'effacent au tournant des cases... le style de la mangaka, si particulier, séduit immédiatement. Il me semble que cette sensation d'être désorienté devant des visages, des coiffures, des uniformes qui se ressemblent est volontaire. Au lycée, ces jeunes filles qui ne se sont pas encore construites sont comme interchangeables, seuls leurs rêves, leurs désirs, leurs colères les distinguent. Même la tentative d'Endô de changer de coupe de cheveux ne lui permet pas d'y remédier, ni d'échapper à son destin tracé d'avance.

Une très belle histoire, touchante, que l'on referme avec le coeur brisé.
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Dans son lycée, la jeune Kayako Kirishima a la discrétion des bons élèves. Douce et rêveuse, elle partage son temps entre sa bande de copines et les promenades solitaires en bord de mer. Son quotidien rangé est cependant bouleversé par l'arrivée dans sa classe de la mystérieuse Masami Endo, qui l'attire irrépressiblement. Entre découverte et tabou, les deux jeunes filles vont vivre un amour aussi fragile qu'intense. Ode sensible à la mélancolie adolescente, Blue saisit avec grâce la naissance des premiers émois amoureux. Sous sa plume délicate, Kiriko Nananan nous en fait ressentir les infinies variations - ses murmures, ses tourments et ses non-dits. Son épure graphique donne à ses instants fugaces une force intemporelle et juste.

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Dans un lycée japonais de province, deux adolescentes, Endo et Kayako, se lient d'amitié. Endo, qui a, par le passé, eu une liaison adultère avec un homme plus âgé, attire Kayako... et leur relation d'amicale devient amoureuse...
Cette histoire a été prépubliée en 1996 dans le magazine "Comic Aré" au Japon. Après une première édition dans le sens de lecture japonais en 2004 chez Casterman, elle est aujourd'hui rééditée dans la collection "écritures".
C'est donc bien avant la parution de l'autre BD, "Bleu est une couleur chaude", de Julie Maroh et de son adaptation sulfureuse au cinéma ("LA Vie d'Adèle") que ce manga a abordé de manière très subtile et poétique le thème de la découverte du sentiment amoureux entre deux jeunes filles.
Ici le cadrage fait la part belle au gros plan et au très gros plan, afin de souligner les regards appuyés de Kayako sur la nuque et le visage d'Endo, qu'elle dessine, et de mettre en exergue la pudeur et la délicatesse de chacune dans sa relation à l'autre. Avec une économie de décors et de personnages, Kiriko Nananan raconte avec nostalgie une période clé de sa vie, le moment crucial des choix qui forgent toute une vie.
Un très beau manga.
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Je n'ai pas accroché du tout.
Le dessin est simple et minimaliste. Difficile de ne pas confondre les personnages. de plus, ces derniers sont appelés parfois par leur prénom, parfois par leur nom de famille. J'ai finis par penser qu'ils étaient parfois quatre au lieu de deux, c'est pour dire.
C'est léger. Trop léger. Il ne se passe finalement pas grand chose.

En conclusion, je suis très déçue et n'ai pas trouvé d'intérêt à cet ouvrage.
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Les dessins autant que l'histoire sont extrêmement délicats et c'est sans doute ce qui m'a plu le plus. Durant toute ma lecture, j'entendais presque et pouvait imaginer la mer, lieu clé de cet album. La nostalgie qui imbibait les pages, je l'ai fortement ressentie, il n'y a pas de doute là-dessus...Et pourtant, je suis restée sur ma faim et j'aurai aimé un peu plus de volonté dans les personnages, qui parfois, me semblaient trop éloignés de tout et même de leurs propres sentiments...

A relire à un autre moment de ma vie sans aucun doute ! Moment pendant lequel je serais davantage en accord avec les sentiments qui coulent dans ces pages.
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