On m'a expliqué que les livres "pour ado" ne visant pas le public "général", ion ne pouvait leurs demander d'être aussi aboutis, léchés...
Ayant apprécié la série des Vampires de Chicago, avec quelques bémols, j'ai voulu lire Dark Elite. Errrrrreur !!!
L'histoire : une ado new-yorkaise dont les parents, professeurs de philo, doivent se rendre en Allemagne pour 2 ans, se retrouve dans un pensionnat select de Chicago.
Dès le tome 1, tous les clichés scolaires américains sont posés (pom-pom girls blondes, bling-bling, puantes, crétines mais friquées...., l'amie pour toujours rencontrée dès l'arrivée au pensionnat puisqu'elles partagent la même chambre, petits copains rencontrés dans la foulée puisqu'ils forment des binomes....)
Le petit plus, vendeur et actuel : l'héroïne développe un pouvoir magique, puisque la ville est un lieux où se combattent les Adeptes (les Bons) et les Faucheurs (les Mauvais), au nez et à la barbe des habitants lambda qui ignorent bien sûr tout de la menace qui pese sur eux, malgré les signes répandus sur tous les batiments principaux.....
Les personnages : notre héroïne, chantre du Bien, son "amie pour toujours" est invocatrice, son petit ami est un loup-garou torturé entre son devoir de défenseur du bien et sa malédiction lupine familiale...et Sebastien, l'ennemi qui veut l'aider à comprendre que la vie adulte est faite de nuances de gris et non une dichotomie blanc-noir.
Jusque là, on accepte de rentrer dans le jeu et de revoir ses exigences à la baisse. Mais quand dans les deux premiers tomes l'héroïne découvre que ses parents ne sont peut-être pas que de simples profs de philo, on espere des réponses, de même pour les buts réels des deux factions en présence. Et bien, NADA ! On ne saura RIEN !
Le seul point qui ressort de manière positive, pour moi, c'est les descriptions de Chicago, la Ville des Vents.
Deçu, deçu, deçu........
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