Personne ne sort d'ici vivant

Personne ne sort d'ici vivant, un bon slogan pour cette maison hantée dans laquelle Stéphanie, jeune femme sans le sou, va se retrouver piégée. Elle pense n'y rester qu'un moment, les chambres étant peu chères mais très vite elle assiste à un drôle de va-et-vient des occupants. La nuit est propice aux cauchemars: des bruits sous le lit, des murmures, le froid glacial envahissent les murs de sa chambre. Mais le pire est le duo de propriétaires, deux cousins sans aucun scrupules, sans aucune morale. Stéphanie a débarqué dans l'antichambre de l'Enfer.

Ce roman est estampillé « horreur » pourtant je n'ai pas forcément eu très peur à la lecture. Une scène m'a marquée particulièrement. Les adeptes des frissons horrifiques seront déçus. En revanche, c'est un roman sur la violence morale et physique faite aux femmes en particulier. Stéphanie va connaître une vraie descente aux enfers et l'auteur nous donne toute la mesure de la détresse de Stéphanie.

Si j'ai peiné sur les deux-cents premières pages, j'ai dévoré la suite du roman. C'est peut-être le bémol du livre. Attendez-vous à une grosse mise en place de l'intrigue avec une première partie plutôt longue, assez répétitive et une Stéphanie qu'on a surtout envie de secouer pour qu'elle se bouge et se sorte de sa naïveté terrible. Je n'ai cependant pas vu défiler les pages restantes et j'ai été prise par l'intrigue, voulait savoir à tout prix comment l'héroïne allait s'en sortir. La seconde partie offre une intrigue toute aussi intéressante même si là aussi, l'auteur aurait pu faire plus court.

« Personne ne sort d'ici vivant » est un thriller qui prend son temps pour instaurer une atmosphère inquiétante. le ton se durcit au fil des pages et laisse au lecteur un petit goût d'enfer.
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J'ai voulu un peu sortir de ma zone de confort et essayer d'avoir peur en changeant de style de lecture. Il m'est déjà arrivé de lire des livres d'horreur et comme je ne connaissais pas l'auteur j'ai fait d'une pierre deux coups en choisissant Personne ne sort d'ici vivant car le résumé me tentait bien.

Dès le premier chapitre, on rentre directement dans l'ambiance de cette maison pas comme les autres. Stéphanie Booth a la petite vingtaine et vit de petits jobs au jour le jour. Elle survit comme elle peut suite au décès de son père et à la fuite du domicile de sa belle-mère qui est complètement folle. Elle a très peu d'amis et ne peut compter que de temps en temps sur son ex Ryan. Alors quand elle trouve une chambre pour 40£ par semaine, elle n'est pas trop regardante et verse toutes ses économies dans la caution et le premier mois de loyer. Mais dès la première nuit elle va comprendre qu'elle aurait mieux fait de réfléchir. Elle va entendre des voix, des bruissements, sentir des odeurs nauséabondes, et surtout discerner une présence autour d'elle et sur son lit. Dès le lendemain matin elle va essayer de plaider sa cause auprès du propriétaire mais elle va vite comprendre que ce dernier ne lui fera aucun cadeau. Car en plus des présences néfastes qui se réveillent la nuit elle va devoir faire aussi attention au propriétaire et à son cousin qui ne sont pas des saints et elle va vite s'en rendre compte à ses dépens.

L'auteur nous met directement dans l'ambiance. le personnage de Stéphanie est vraiment très bien dépeint. Nous ressentons tout ce qu'elle peut endurer, toutes les émotions qu'elle va éprouver pendant les neuf jours qu'elle va passer dans l'enfer du 82 Edgehill Road. La tension et l'oppression vont monter crescendo et l'horreur aussi. L'auteur va mélanger les styles entre horreur et thriller. Car si encore elle n'avait qu'à faire avec quelques "fantômes" qui lui parlent je pense qu'elle aurait pu tenir, mais elle va vite devenir la prisonnière du propriétaire et de son cousin et plus aucun secours ne pourra lui venir en aide. J'ai ressenti la colère de Stéphanie, sa peur, son découragement. J'ai eu parfois envie de la secouer avant que tout parte en vrille. Mais quand on vit dans la misère, dans un pays où il n'y a plus de travail, qu'on a pas pu passer de diplôme et qu'on n'a plus personne sur qui compter l'espoir est mince.

L'histoire va se découper en deux parties. J'avoue avoir fait une pause après avoir lu une cinquantaine de pages car je trouve, par contre, que la traduction est déplorable. le style est lourd, les phrases répétitives. Mais je suis finalement rentrée dans l'histoire et j'ai adoré la seconde partie. J'avais hâte de quitter le côté angoissant et opprimant de la première partie, j'avais l'impression d'avoir retenu mon souffle pendant ma lecture et d'avoir retrouvé mon souffle ensuite. Mais ce fut de courte durée car l'auteur nous offre un final surprenant.

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Mais quel ennui ! je suis ressorti de ce livre comme du film ... ennuyé, terriblement, désenchanté (pire que Mylène pour le coup), abasourdi par tant de déballage pour rien ... le livre est long, maussade, toujours sombre, mais sans attraction néfaste qui aurait pu vous faire palpiter ... il y a bien quelque chose dans cette foutue baraque, mais du diable si j'ai compris à quoi j'avais à faire ... le personnage central est la connasse tête à claque sans envergure dont on se passerait volontiers après dix minutes de co-voiturage ... on se moque tellement de ce qui lui arrive que quand elle change de nom j'ai presque sauté hors de mon siège en me disant, ça y est ... elle est plus là ! Manque de pot ! Nevill sait écrire, oui, même si son style lourd et ressassant peut avoir ce coté pompeux de l'ennui ... alors, bon, ça se lit, souvent un oeil à moitié fermé ...

[ COUP DE COEUR ]

Personne ne sort d'ici vivant est un thriller horrifique , on s'attend à une ambiance creepy, oppressante .
C'est une réussite ! Quelle pépite !
L'écriture de l'auteur est tel que l'on est absorbé dans son univers , il nous enferme avec lui dans cette maison , c'est vraiment déstabilisant .

En lecture commune avec @elolovebook
@mycrazyreading
@beautyeclat
N'hésitez pas à aller voir leur avis ☺️

Citation : " 𝐋𝐚 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐩𝐢𝐞̀𝐜𝐞 𝐫𝐚𝐦𝐩𝐞𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐯𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞.𝐄𝐥𝐥𝐞 𝐬'𝐚𝐢𝐝𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐡𝐚𝐫𝐧𝐞́𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐬'𝐢𝐥 𝐬'𝐚𝐠𝐢𝐬𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐢̂𝐧𝐞𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐨𝐥. "

Stéphanie , la protagoniste de ce thriller est malmenée et elle assiste dans le savoir à des rites païens anciens.

Si en premier lieu j'ai été perturbée que le roman soit en deux parties avant / après j'ai ensuite beaucoup apprécié et j'ai trouvé la manoeuvre très intelligente de la part de l'auteur . Nous trouvons toutes les réponses dans cette seconde partie .

Ce thriller est tiré de faits réels , on le sent grâce à la passion et à la recherche de l'auteur .
Au niveau de la lecture j'ai trouvé cela fluide et bien construit . Un huis clos étouffant qui fait froid dans le dos .

Je vous laisse un résumé qui se suffit à lui même 🤗

Stéphanie, une jeune femme célibataire et sans argent va changer de ville pour refaire sa vie après la mort de son père et de la séparation avec son copain. Elle va trouver une chambre au 82 Edgehill road et y séjourner 9 jours. Les 9 jours les plus longs de sa vie en compagnie de deux cousins ravagés par les âmes perdues et tourmentées .

Stéphanie arrivera-t-elle à sortir de ce guet-apens saine et sauve ?
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Énorme coup de coeur !

J'ai adoré le style, l'environnement et les personnages glauques. Si vous aimez les huis clos et les histoires de fantômes, vous allez être servis. Je mets juste un petit bémol à Steph qui m'a cassé les pieds durant tout le livre mais l'histoire est tellement bien que je suis vite passé à côté. D'habitude je trouve les fins de roman de Adam Nevill pas hyper bien réussies et là j'ai adoré. J'ai tout adoré de A à Z. J'ai passé un excellent moment de frissons.

J'ai terminé ce roman par acquis de conscience, en sautant de nombreuses descriptions fades et redondantes.
La fin de l'histoire est ponctuée par des personnages transparents et des scènes incohérentes. Bref, vous pourriez gagner du temps en lisant un autre ouvrage plus percutant.

A nouveau je plonge dans les méandres et la noirceur de la plume d'Adam Nevill et là où je pensais me frotter à des terreurs, de l'épouvante, je n'ai trouvé que des longueurs, de l'apitoiement, des situations qui tournent en rond.
Tout est mis en place pour nous terrifier mais au final RIEN.
Bien sur l'endroit se veut glauque et hanté, les bourreaux se veulent répugnants, les fantômes méchants mais à la moitié de l'ouvrage, je rend les armes.
L'ennui ,les longueurs interminables et la passivité du personnage principal ont eu raison de ma volonté.

Comment dire... Je m'attendais à lire un livre d'horreur... C'est quand-même Bragelonne Terreur.
J'ai eu cette désagréable impression que même l'auteur ne savait pas ou il allait. À mon sens, il s'est trop dispersé pour se perdre et se retrouver à la fin du livre, le genre qu'il voulait faire... de l'horreur. (fin que je n'ai pas lu, mais ma merveilleuse soeur m'a fait un résumé)
J'ai abandonné à la page 200 et quelques... Et aucun regret.
Le personnage principal, Stéphanie... Écervelée qui se plaint h24 et pleure sur son malheureux sort qu'elle même à choisit... Coincée dans sa bulle de victime, pleurnicheuse, incohérente la manie avec son ex... "Je ne veux pas de lui mais je suis jalouse qu'il ne m'aime plus" Bref, déjà que je ne supporte pas ces personnes dans la vraie vie, c'est pas pour les lire.
Les scènes d'horreur auraient pu être très sympathique, si Stéphanie n'avait pas existé...
Plusieurs incohérences très dérangeante qui m'ont fait penser que l'auteur est à son premier roman (mais non) et n'a pas beaucoup de techniques... Bref.. Je n'ai pas du tout aimé et le personnage principal m'a fait regretter de ne pas être dans le livre pour la secouer et lui dire de la fermer.

Elle est pauvre, rejetée par sa belle-mère, il faut bien qu'elle dorme quelque part. Manque de bol pour elle, elle arrive dans une maison glauque, au tarif peu élevé mais aux esprits bien affutés. Et c'est parti pour quelques nuits blanches.
Le premier chapitre donne le ton : Première nuit, la jeune femme se réveille, noir complet, entend des bruits, quelqu'un s'approche de son lit et s'assoit sur le matelas. le lecteur est pris dans un étau angoissant. Dommage que le récit s'épuise en longueurs (une coupe de 150 pages n'aurait pas été de trop). A trop vouloir expliquer, questionner, l'histoire perd en intensité. Rien n'est vraiment crédible, l'héroïne accumule quand même les idioties, mais c'est le genre de récit qui veut ça.
Les chapitres courts appellent à continuer la lecture sans fin. On frissonne avec délectation, on se met à la place de la jeune femme à qui il arrive une multitude de situations glauques & déroutantes. Tout est sombre & déroutant à cause d'esprits malveillants et un duo d'hommes déviants. Fantômes, captivité, prostitution, cadavre, corps tranché, acide sulfurique… Adam Nevill est généreux en proposition macabre. Un récit longuet, mais agréable quand on aime les histoires poisseuses à la veille d'Halloween.

Mise à part les chair de poule de mon adolescence, je n'avais jamais lu de roman horrifique, surnaturel. Et bien pour une première je suis plutôt ravie. Ce n'est pas un coup de coeur mais je me replongerais volontiers dans d'autres romans de l'auteur.
L'histoire est construite en deux parties. J'avoue que je me suis posée des questions en débutant la seconde partie qui fait un bon vers le futur car pour moi nous étions à la fin de cette histoire. Et bien non, j'ai été agréablement surprise bien que pour moi il y a beaucoup de longueurs.
Avec la première partie, l'auteur emmène Stéphanie dans une bâtisse lugubre à l'ambiance malsaine. Elle s'y retrouve, malgré elle, prisonnière. L'ambiance est glauque à souhait, si c'était un film, je pense que j'aurais sursauté à plusieurs reprise, A quand l'adaptation cinématographique ? La tension va grandissante au fur et à mesure que l'histoire avance et c'est appréciable.
La seconde partie nous projette trois ans plus tard.J'étais septique mais l'auteur à su trouver les mots pour me faire frémir. Certes beaucoup de longueurs mais c'est aussi dans cette partie où le frisson à réellement pris place dans ma tête. J'ai pris du plaisir à avoir ressentie peurs et angoisses. La fin n'est pas surprenante mais est tout de même bien menée.
Une plume très appréciable, fluide et parfois poétique qui a su me captiver. Les personnages ont chacun une vraie personnalité et on s'y attache. Une belle expérience, je suis partante pour me plonger à corps perdu dans d'autres romans du genre.
Je prends tout les conseils !