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2,92

sur 112 notes
Mitigée

Je n'avais jamais lu de roman d'Adam Nevill mais la quatrième de couverture me faisait très envie, cependant je n'ai pas totalement adhéré à Personne ne sort d'ici vivant.

Stéphanie est une jeune femme en détresse. Pauvre, paumée, sans travail ni argent, elle trouve enfin une chambre dans ses maigres moyens. Mais cette grande maison de Birmingham n'est peut-être pas la planche de salut qu'elle espérait.
Dès sa première nuit dans cette chambre miteuse elle entend des bruits, des gémissements, des pleurs.... Et que dire de son étrange propriétaire aux accès de violence terribles ?
De plus en plus mal à l'aise, Stéphanie fera tout pour quitter les lieux mais le peut-elle seulement ?

Sur le fond j'ai beaucoup aimé. L'histoire est vraiment intrigante, on a réellement envie de savoir ce qu'il se passe dans cette étrange maison.
L'atmosphère devient pesante, angoissante au possible et le surnaturel prend doucement sa place.
Un peu trop doucement...
Car c'est sur la forme que je n'ai pas adhéré. C'est beaucoup trop long à se mettre en place. Beaucoup de redites, l'impression de tourner en rond surtout à cause de cette héroïne affreusement passive, qui se promet de faire des choses mais finalement ne fait rien. Elle pleurniche, subit.Impossible de m'attacher à elle ni même à entrer en empathie avec elle.

Personne ne sort d'ici vivant n'est finalement pas le classique récit de maison hantée que j'imaginais.
Horreur d'abord, thriller ensuite, l'auteur mêle les genres et j'avoue avoir nettement préféré la dernière partie, au rythme plus soutenu.
Cependant ce problème de rythme ne m'a pas permis d'être happée par le récit.
J'ai besoin de beaucoup plus d'actions pour être captivée par ce type de romans. Mais c'est très personnel, je ne doute pas que beaucoup y trouveront les frissons qu'ils recherchent.
Après quelques coupes j'aurais sûrement apprécié également.

Pour les lecteurs plus patients donc ;-)
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Stephanie, une jeune anglaise, peine à joindre les deux bouts et se retrouve à devoir louer une chambre dans une maison sordide tenue par un homme étrange et horripilant. La nuit, elle entend des bruits de pas, on lui chuchote des choses incompréhensibles, des portes claques,... 

Dès les premières phrases de ce roman, j'ai su que l'ambiance de ce livre me plairait. Les frissons étaient au programme et c'est peu de le dire.
Néanmoins ce n'est pas une simple histoire de maison hantée, progressivement le récit passe vers autres chose....(je ne vous en dirais pas plus parce que ca gâcherait votre lecture).

Je vous avoue avoir du mal à émettre un avis bien défini sur ce livre. Je trouve qu'il y a du bon et du moins bon. Même si j'ai tout de suite été happée par l'histoire, je trouve que durant les 200 premières pages, il y a un peu trop de situations répétitives.
Ensuite, vers le milieu du livre l'histoire prend un autre tournant et casse le rythme du récit. Quand à la fin, j'ai trouvé qu'il y avait trop de questionnements de Stephanie, trop de phases d'introspection et de cauchemars. Ce qui m'a donné un sentiment de lourdeur. Je pense que l'histoire aurait pu être amputée d'une centaine de pages.
Malgré cela, ça reste un bon livre horrifique avec un ambiance glauquissime qui vous à donnera à coup sûr la chair de poule.
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Le récit n'est pas exempt de quelques longueurs, cependant sa qualité principale est de baigner dans un noir d'encre, et l'évolution psychologique de l'héroïne, une victime de la vie, déjà éprouvée mais en aucun cas préparée à endurer les turpitudes qui l'attendent, constitue un portrait passionnant. Une parution estivale à ne surtout pas emporter sous un parasol, ce qui risquerait de gâcher les ténèbres.
Ma critique complète sur Khimaira !
Lien : http://www.khimairaworld.com..
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Stéphanie a réussi à dénicher une chambre au loyer abordable dans une vaste demeure de Birmingham. 40 livres la semaine, c'est tout ce qu'elle peut se permettre de débourser avec sa maigre paye d'intérimaire. Mais voilà, quand le propriétaire du 82 Edgehill Road lui a fait visiter les lieux, il s'est bien gardé de lui parler des bruits inquiétants la nuit, de la femme qui pleure dans la cheminée ou de la chose qui gratte sous le lit. Pour elle, le cauchemar ne fait que commencer parce que « personne ne sort vivant d'ici ».
Dans les ténèbres de cette chambre bon marché se cachent des présences invisibles. Dès la première nuit, elle sait qu'elle a commis une grossière erreur en louant cette chambre. Mais sans argent, elle se retrouve coincée, sans possibilité de faire demi-tour. Pire que ça, la maison semble exercée une sorte d'emprise sur elle. Chaque tentative de fuite va se solder par un échec. Cette maison va devenir son enfer personnel.
Après la grosse déception d'Appartement 16, j'ai voulu donner une deuxième chance à Adam Nevill, mais une fois encore il m'a perdue en cours de route. Il utilise une fois encore les mêmes procédés à base de cauchemars récurrents qui ont pour seul effet de rendre l'intrigue encore plus confuse et brouillonne. Les scènes d'apparitions dont Stéphanie est témoin sont quant à elles beaucoup trop répétitives et ses réactions n'évoluent pas. Cela dit j'ai apprécié ses tentatives de rationaliser plutôt que de sombrer direct dans l'acceptation du paranormal, ça ajoute beaucoup à l'inquiétante étrangeté qu'il règne dans la maison. Mais c'est long… terriblement long…

Et puis ce qui n'arrange rien, c'est que Stéphanie est prodigieusement agaçante. Elle prend rarement des bonnes décisions, mais a-t-elle vraiment le choix ? le personnage semblera surement insupportable à beaucoup, son comportement incohérent, mais je pense qu'elle illustre très bien l'emprise qui peut amener n'importe qui à se retrouver piégé dans une relation toxique. le point positif reste quand même la dernière partie dans laquelle nos questions trouvent enfin une réponse, on découvre notamment les origines de la hantise, de quoi ne pas trop rester sur notre faim, mais cela n'enlève pas pour autant le goût amer des longueurs interminables et du style brouillon de toute la première partie. Définitivement cet auteur n'est pas fait pour moi !
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J'étais impatient de le lire après avoir lu la 4ème de couverture. Mais cela a été la douche froide, je n'ai jamais réussi à me mettre dedans. le début trop long, il ne se passe pas grand chose et quand cela a commencé à bouger plus, je ne m'imaginais rien. Dommage.
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Plutôt déçue par ce roman qui est trop lent et répétitif à mon goût. le personnage de Stephanie m'a vite agacée avec ses pleurnicheries. J'ai eu un mal fou à avancer et le terminer.
J'ai lu Appartement 16, du même auteur et j'ai un peu de mal avec ses récits. J'ai l'impression de voir un mauvais film d'horreur.
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Dès les premières pages, on sent une ambiance assez oppressante, plutôt stressante et malsaine dans cette maison. Je me suis retrouvé dans un huis clos angoissant parfaitement décrite par le biais de cette maison mystérieuse.

Rapidement, on voit (enfin, on lit) qu'il y a un soucis, que quelque chose ne tourne pas rond. le personnage de Stéphanie est plutôt bien travaillé, j'ai eu envie de m'attacher a elle même si parfois j'aurais bien aimé la secouer ... On retrouve ici deux parties avec vraiment le vécu et l'après de Stéphanie, et j'ai trouvé ça hyper intéressant et j'ai d'autant plus aimé pouvoir continuer à la suivre.

Bémol pour moi, je n'ai pas trouvé de longueur en soi dans le récit, mais j'ai trouvé le livre en lui même hyper long à lire. Je ne sais pas pourquoi puisque j'ai pourtant beaucoup aimé cette ambiance sombre et ce côté surnaturel, ces enchainement de rebondissements et cette fin carrément dingue !

En bref, c'était une super lecture, j'ai beaucoup aimé l'histoire, ce coté surnaturel que j'aimerais retrouvé un peu plus dans mes futures lectures, mais va savoir pourquoi, j'ai trouvé ce livre long.
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Comme souvent avec Adam Nevill on passe du très bon au moins plaisant.
Du côté du très bon on a une ambiance oppressante et poisseuse. L'auteur est très doué pour instaurer une atmosphère glaçante où seul règne l'angoisse la plus profonde. Pour cela il use d'une méthode simple et efficace :
Ses personnages se retrouvent seuls dans le noir.

En face d'eux les ténèbres les plus sombres et insaisissables.

Le désespoir et la détresse seront leurs seuls compagnons.

Cette partie de l'intrigue est la plus réussie si seulement Nevill parvenait à comprendre que la concision a du bon. Car au niveau du moins bon on retrouve les redondances habituelles de sa narration. Les dialogues répètent parfois les mêmes informations deux fois. La première partie en souffre mais un rebondissement bienvenue relance l'intérêt de l'intrigue. Malheureusement la dernière partie traine en longueur pour un final en demi-teinte.

Au final que penser de cette lecture ? Si vous voulez ressentir la pointe glacé de la terreur descendre le long de votre échine alors soyez aussi prêt à ressentir l'ennui frustrant des chapitres inutiles.

Lien : https://culturevsnews.com/
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Aux abois, sans emploi stable, abandonnée par son petit ami et virée par sa belle-mère, Stéphanie peine à trouver de quoi se loger. Aussi s'empresse-t-elle de répondre à la petite annonce qui propose un loyer abordable dans une vieille demeure d'Edgehill Road, exclusivement réservé aux femmes. Mais très vite, l'atmosphère de la demeure l'inquiète, devient pesante. C'est d'abord l'état des chambre, bien loin de ce qu'elle imaginait, sales, poussiéreuses, humides et froides, la literie tachée et les meubles dépareillés. Puis surviennent les bruits de pas, les chuchotements et les pleurs, sans qu'elle puisse les localiser précisément, comme s'ils sortaient des murs ou du dessous de son lit. Lorsque, à bout de nerfs, elle souhaite récupérer sa caution et fuir cet endroit au plus vite, le propriétaire des lieux, qui se fait appeler Knacker McGuire, et son cousin aussi brutal que bestial, Fergal, ne l'entendent pas de cette oreille…
Après le Rituel et le Temple des derniers jours, Personne ne sort d'ici vivant est le troisième opus que je lis de l'auteur anglais publié par Bragelonne dans sa collection terreur. Il est aussi des trois celui qui me parait le plus abouti dans sa conception. le Rituel, par exemple, démarrait fort, mais retombait assez vite à plat dans la deuxième partie avec une fin en deçà de ce que j'espérais. le temple des derniers jours avait quant à lui à un final assez intense, et le lecteur retrouvera d'ailleurs dans Personne… le personnage de Kyle Freeman le réalisateur cinéma du Temple.
Sans trop dévoiler l'intrigue, on peut dire que le roman est constitué de deux grosses parties distinctes, la première voit la montée de l'horreur chez Stéphanie, cette pauvre fille en proie à des cauchemars de plus en plus violents, incapable de pouvoir s'échapper, terrorisée par les propriétaires des lieux, et soupçonnant peu à peu la terrible vérité qui se dissimule dans ces murs depuis toutes ces années. La seconde fait intervenir une jeune femme du nom d'Amber Hare, vivant recluse dans une grosse ferme isolée et ultra-sécurisée, en proie à des cauchemars également, et cherchant la vérité sur la maison du 82, Edghill Road. Quant au rapport entre Stéphanie et Amber, je laisse soin au lecteur de le découvrir.
Si on peut déplorer quelques longueurs et des passages qui se trainent un peu, pas vraiment indispensables à la tenue du récit (je pense en particulier à certaines répétitions des cauchemars, et des voix perçues par Stéphanie) et une perte de rythme dans le début de la deuxième partie, Personne ne sort d'ici vivant est un roman assez réussi. Adam Nevill a su transposer l'atmosphère glauque de la maison, au point qu'on se surprend parfois à écouter un grattement suspect sous notre lit. Signe d'un talent narratif certain!
Je remercie les éditions Bragelonne pour leur confiance.
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Bon, je ne sais pas trop quoi penser de ce brave Adam Nevill.
Il s'agit à coup sûr d'un auteur intéressant : il multiplie les romans horrifiques d'apparence classique en les revisitant à sa sauce. Qu'on explore l'horreur sectaire ou ici la maison hantée, on finit à chaque fois le roman en pensant au caractère peu commun de ce qu'on vient de lire. C'est généralement bien écrit, parvenant à instiller l'effroi et bien plus encore le malaise sans grand effort. Et pourtant, difficile de vraiment sortir exalté de ces lectures. Plus difficile encore de décortiquer l'oeuvre pour trouver le point bloquant à tous ces livres.
En y ayant un peu plus réfléchi que pour les autres romans, je m'aperçois que généralement, la structure narrative ne tient pas. C'est bien écrit et l'intrigue est généralement bonne, mais c'est mal fichu dans la forme. C'est encore plus frappant ici.

Dans « Personne ne sort d'ici vivant », nous allons suivre Stephanie, en grande difficulté financière, qui emménage dans un immeuble appartenant au piteux Knacker, individu con comme ses pieds mais qu'on sent rapidement malfaisant. Elle va se rendre compte, rapidement, que de nombreuses apparitions viennent hanter ses nuits et la tourmenter. Chemin faisant, elle va faire lumière sur l'abominable historique de la maison…
Encore une fois, cela peut sembler classique et ce, jusqu'à la moitié du roman. Cela bascule ensuite dans quelque chose de plutôt inédit et une horreur très « personnelle ».
Mais qu'il est difficile d'atteindre cette deuxième partie de roman ! Il faudra avant vous taper deux cents pages de cette brave Stéphanie, qui ne manquera pas d'inspirer une vraie pitié au lecteur, qui n'arrive pas à dormir, pleure, crie parce que des fantômes viennent lui murmurer des messages incompréhensibles à l'oreille ou tranquillement s'allonger sur sa couche. Et c'est interminable. Chaque chapitre se ressemble : en fonction de votre rythme de lecture, vous pourrez avoir la désagréable sensation de lire encore et toujours le même texte.
Et franchement, c'est pas bon dans le résultat final. Parce qu'on arrive à la moitié du roman blasé, un peu dégoûté du bazar, et ce malgré l'émergence d'un vrai surnaturel et de tentatives d'explications qui se seraient voulues salvatrices. J'ai réussi à raviver un tant soit peu la flamme et me motiver à lire cette seconde partie, mais il n'aurait pas fallu trente pages de plus.

Bref, pas super et bref, quel dommage !  
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