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3,69

sur 286 notes
Franchement déçue de ce livre qui avait pourtant tout pour me plaire !
Dracula est le mari de la reine Victoria et tous deux règnent sur une Angleterre sous le joug du vampirisme.
On retrouve de nombreux personnages célèbres (Jack l'éventreur, van Helsing et j'en passe), ce qui aurait pu donner du peps au récit et pourtant...
Je me suis acharnée sur un peu plus de la moitié du livre mais je n'y suis pas arrivée. Pour moi il manquait cruellement d'enjeux, d'action et surtout : les personnages me semblaient tous antipathiques. J'ai préféré abandonner, chose que je déteste faire.
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📚 : Londres, 1888. L'obscur voile de la terreur est tombé sur la capitale depuis que la reine Victoria s'est unie au sulfureux comte Dracula. Sous son influence, les citoyens sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des vampires, toujours plus puissants.
Mais la riposte ne se fait pas attendre. Dans les sinistres ruelles de White chapel, un assassin surnommé Scalpel d'argent massacre les prostituées aux canines un peu trop aiguisées. Lances dans la traque du tueur, Geneviève Dieudonné, une vampire à la jeunesse éternelle, et Charles Beauregard, espion pour le Diogene's Club, vont devoir gravir les échelons du pouvoir. Et s'approcher dangereusement du souverain le plus sanguinaire qu'à jamais connu le royaume.

Une chouette revisite de l'histoire de Dracula et Jack l'éventreur. L'univers de Londres comme il est dépeint est très noir, différent de ce que l'on connaît mais en même temps on y trouve beaucoup d'éléments déjà connus. Un peu difficile à entrer dans le roman au départ, on se laisse très vite prendre par le rythme soutenu de l'enquête et l'envie de découvrir cet univers. Il y a une suite mais ce roman pourrait s'arrêter à la fin sans soucis.

Avis : 4/5
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Anno Dracula est un livre de 11 par 17 cm.
Il aurait été plus pertinent de décrire l'histoire, de vous raconter l'uchronie dans laquelle Kim nous transporte, mais bon j'ai la critique faiblarde.
Un peu perdu au début par le nombre de personnages et les multiples petites histoires, j'ai dévoré beaucoup plus vite la deuxième moitié du livre.

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Je suis assez partagée sur ce roman. J'ai tout de suite été séduite par le contexte du livre et le jeu de l'auteur à mélanger personnages réels et fictifs. Ainsi, nous sommes dans le Londres victorien. Après s'être débarrassé de van Helsing, Dracula a séduit et épousé la reine Victoria qui est devenue l'une de ses épouses, et une jeune vampire. Les vampires règnent donc sur l'Angleterre, même si ce n'est pas pour plaire à tous les sangs-chauds. Bram Stoker le premier, qui a été incarcéré dans un camp de travail avec Sherlock Holmes après avoir contesté la nouvelle famille royale. Dans ce contexte, le quartier de Whitechapel est sous le choc après plusieurs meurtres sanglants de prostituées vampires, qui ont été disséquées et éviscérés par celui que l'on appelle Scalpel d'argent (que nous reconnaissons immédiatement comme étant Jack l'éventreur). Lestrade, devenu vampire, mais toujours inspecteur, demande de l'aide à Geneviève Dieudonné, vampire. Tandis que le Diogene's club (mené par Mycroft Holmes et sorti tout droit des romans de Conan Doyle) envoie son enquêteur Charles Beauregard sur l'affaire.A ce point de l'histoire, tout parait bien. Seulement voilà, très vite le nombre incroyable de personnages et de points de vue alourdit le récit qui se perd en scènes et références qui ne font pas avancer l'intrigue, très mince au final. Il n'y a pas vraiment de tension, on ne se prend pas d'affection pour les personnages, ou très peu. En fait, on rame un peu. J'ai continué parce que je voulais savoir quand même jusqu'où l'auteur allait aller et que je n'aime pas arrêter les romans en cours de route mais ce n'est qu'en approchant les deux cent pages que j'ai vraiment eu envie de lire et de tourner les pages.Je suis donc vraiment partagée. Intrigue trop mince, mélange des personnages réels et fictifs très intéressants mais trop de références au final, beaucoup trop de points de vue et d'intrigues secondaires pas très intéressantes. Pourtant, c'est bien écrit, il y a beaucoup de recherches. C'est dommage.
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Dans ce livre j'ai aimé l'idée de fond, les personnages et l'intrigue (et j'ai quasiment tout lu d'une traite). Je n'ai pas spécialement aimé le style mais ça reste une écriture classique.
J'avoue cependant avoir été un peu perplexe face à certaines situations (je ne suis pas toujours sûr d'avoir tout trouvé cohérent), et j'ai juste été déconnectée de ma lecture au moment où un des personnages (ou le narrateur) explique la virginité ou non d'une femme via son hymen "intact et non performé". J'ai eu une petite pensée pour Laci Green et les préjugés vieillots qui persistent encore (heureusement, pas de mention comme quoi la masturbation rendait sourd). Mais j'avoue que c'est la seule chose qui a déclenché un facepalm avant que je ne reprenne ma lecture. Je n'ai pas eu le sentiment de lire un coup de coeur, mais j'ai apprécié.
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Un roman de vampires de plus... Mais celui-là a une originalité, c'est une "uchronie fictionnelle". L'hypothèse de départ est en effet la défaite de van Helsing et de ses acolytes face à Dracula, qui devient Prince Consort de la Couronne Britannique en épousant la Reine Victoria.

L'auteur est visiblement un grand spécialiste ès vampires, et, de fait, le roman est truffé de références parfois obscures au béotien que je suis. L'intrigue est assez classique et consiste en une enquête policière menée par un duo composé d'un humain "sang chaud", espion, et d'une vampire d'origine française. Un tueur en série, Jack l'Eventreur, massacre nuitamment des prostituées vampires... Ces crimes échauffent les esprits dans une société très fragilisée par la délicate cohabitation entre les vampires, sortis de leur clandestinité à la faveur de la prise de pouvoir de Vlad l'Empaleur, et les humains.

J'ai passé un agréable moment à lire Anno Dracula, intéressé par cette hypothèse audacieuse d'une prise de pouvoir par Dracula de l'Angleterre victorienne. On y trouve tous les ingrédients du Londres de cette époque, avec ses bas-fonds noyés dans le fog et tous les poncifs exigés par l'exercice.

Petite déception concernant l'intrigue, un peu trop classique à mon goût, mais la narration est très efficace, avec ces chapitres très courts qui participent à une lecture vite addictive. Au final j'ai l'impression est très bonne, même si l'excellente idée de départ est à mon sens un peu sous exploitée.

A noter que le roman est suivi d'annexes, de "bonus" comme on peut en trouver dans les DVDs : une postface très intéressante de l'auteur, qui apporte son éclairage sur les inspirations et les références plus ou moins obscures qui jalonnent le récit, des fins alternatives, et un extrait de script d'un projet d'adaptation cinématographique. Ces petits suppléments sont vraiment intéressants.
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J'avais ce livre numérique dans ma PAL depuis longtemps. J'avais été très attirée par l'histoire lorsque j'avais lu le résumé mais je ne sais pas pourquoi, je n'arrivais pas à le "sortir" pour le lire.

Londres, 1888. La reine Victoria s'est remariée avec le comte Dracula, qui entend répandre le vampirisme dans tout le royaume. Chaque soir, au crépuscule, les non-morts poursuivent les sang-chauds pour leur donner " le baiser des Ténèbres " et boire le sang qui leur assure l'immortalité. La terreur règne, toute révolte est impitoyablement réprimée, mais un mystérieux tueur au scalpel d'argent, en s'attaquant aux prostituées vampires, menace la stabilité du nouveau régime.

Alors bien entendu dès que Dracula traine ses bottes dans un roman, il faut que je le lise ! J'adore ce personnage et là, je l'ai trouvé trop peu présent à mon goût. On parle de lui tout au long du roman mais on ne le voit réellement que très loin dans l'histoire, j'ai été un peu frustrée. Mais il n'empêche que j'ai passé un très bon moment en compagnie de ce bouquin. Il se lit très vite au final.

Par contre, je pense qu'il faut avoir lu le bouquin de Bram Stoker avant de se lancer dans "Anno Dracula" car on retrouve quasiment la totalité des personnages du roman originel. Mais Kim Newman prend le parti de ne pas nous les présenter à nouveau : soit on les connait et ça passe tout seul (ce qui était mon cas), soit on ne les connait pas et j'imagine que c'est un tantinet plus difficile. J'ai beaucoup aimé retrouver aussi des personnages d'autres univers comme le Docteur Jeckyll, le Docteur Moreau, Mycroft ... C'est blindé de références dans tous les sens et ça en devient savoureux.

Et puis bien entendu, le mythe revisité de Jack l'Eventreur est génial. Il est pretexte à une enquête mais le lecteur connait l'identité du tueur assez tôt dans le roman. Mais qu'on se rassure, ça ne gâche aucunement le plaisir de la lecture. L'écriture est fluide, c'est rythmé et chaque personnage est assez bien fouillé. Je ne me suis pas ennuyée une minute et je lirai bien la suite (car j'ai découvert qu'il y avait deux autres tomes).

Bref, je ne regrette pas du tout de m'être lancée dans ce bouquin, je suis juste déçue d'avoir attendu aussi longtemps pour plonger dans cet univers ...
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Le premier roman de la série Anno Dracula est peut-être le plus saisissant, parce qu'il déjoue les pièges du manichéisme (la misère touche aussi bien les vampires que les humains), et qu'il foisonne de détails historiques : le thème médical de la dégénérescence, la lutte hygiéniste contre la prostitution, la topographie urbaine et sociale de Londres, la situation géopolitique de l'Empire britannique, mais aussi l'histoire de Dracula à travers les siècles : sa garde Karpathe composée d'anciens fidèles du temps où il était sang-chaud, cruelle et adepte du supplice du pal. Si le thème de Jack l'Éventreur, ici rebaptisé Scalpel d'Argent, n'a rien d'original, il permet néanmoins d'articuler tous les aspects en jeu dans le récit.
Je n'avais pas connu un tel plaisir de lire depuis longtemps, et en matière de littérature vampirique, cela faisait bien quelques années que rien ne m'avait enthousiasmée. Tous les personnages sont intéressants et fouillés. Une pointe d'humour de temps à autre, un réel exercice de références éclairées et de parodie, des connaissances historiques solides : Kim Newman nous offre des romans de qualité, comme on a rarement l'occasion d'en savourer. J'attends pour ma part avec hâte la parution du quatrième tome, dont l'action devrait se dérouler dans les années 1980.
Lien : http://www.lalunemauve.fr/ec..
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Londres, 1888. Dracula a vaincu van Helsing et a épousé la Reine Victoria, la transformant en vampire. Ces derniers sont donc sortis de leur retraite et vivent au grand jour (enfin, façon de parler) parmi les « sangs chauds ». Mais voilà qu'une terrible affaire secoue Londres : des prostituées vampires sont retrouvées mortes dans le quartier de Whitechapel, littéralement dépecées par un tueur au scalpel d'argent. Scotland Yard et le commissaire Lestrade sont sur les dents. Geneviève Dieudonné, vampire née au XVe siècle et Charles Beauregard, membre du Diogène' s Club et agent de Sa Majesté, vont devoir enquêter.

Vous l'aurez compris en lisant ce résumé, « Anno Dracula » est un livre truffé de références à la littérature vampirique et populaire. Ça pourrait ne pas marcher et n'être qu'une accumulation de références, ce n'est pas le cas. Ce livre est un réel plaisir à lire.


Un mot sur l'ouvrage en question : « Anno Dracula » a été publié une première fois en 1992 (par les éditions J'ai Lu en France) et réédité en 2012 (Bragelonne, ce coup-ci). L'édition de 2012 est donc revue, corrigée et agrémentée de notes à la fin de l'ouvrage, qui expliquent quelles sont les références, les clins d'oeil, donnent des informations sur les différentes versions, leur évolution et proposent même quelques pages de la version scénario du roman. C'est très intéressant de voir du coup l'évolution du projet, les différences par rapport à la novella d'origine…

Concernant le roman en lui-même, « Anno Dracula » est un hommage à la culture vampirique. Quasiment tous les vampires qui ont marqué les esprits y trouvent leur place (Dracula bien évidemment, le compte Orlok est devenu gardien à la tour de Londres, Lestat de Lioncourt fait une petite apparition…). le livre emprunte aussi beaucoup à la littérature populaire : Sherlock Holmes, mythe de Jack l'Éventreur… On se prend à tourner les pages et à chercher quel sera le clin d'oeil. À ce titre, la culture de Kim Newman est impressionnante et « Anno Dracula » est le genre de livre qu'il est bon de lire avec Internet à portée de main, histoire de pouvoir faire un ou deux recherches parallèles.

Quand j'ai commencé ma lecture, je me suis dit que le début était sympathique, mais j'ai eu peur que les hommages littéraires prennent le pas sur l'histoire. Heureusement, il n'en est rien. Même si le lecteur découvre assez rapidement l'identité de Jack l'Éventreur, l'intérêt est maintenu car les personnages principaux ne la connaissent pas et du coup, se font balader de fausses pistes en fausse piste, et parce qu'à cette intrigue policière s'ajoutent des luttes de pouvoir entre humains et factions vampires.

L'univers dépeint est original et assez cohérent. Il y a une vraie distinction d'abord entre les sangs chauds et les vampires, mais aussi entre ces derniers. Chaque vampire est issu d'une lignée qui bénéficie de pouvoirs particuliers, et certaines lignées sont plus « pures » que d'autres. À cette distinction s'ajoute celle entre ressuscités (jeunes vampires), vampires et « Aînés » (ceux qui ont passé le premier siècle). Certains vampires s'en tirent mieux que d'autres. Certains font face à la misère et à la précarité, boivent du mauvais gin, faute de sang, se prostituent.
Avoir créé cette distinction entre les vampires, explorer les problèmes que leurs conditions génèrent est intéressant et pour moi donne une profondeur au livre.

En résumé : Un livre que je conseille vivement à tous les amoureux de vampires et de littérature populaire. Un bon moment en perspective.
Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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J'ai choisi ce livre, que j'ai depuis quelques temps déjà sur ma PAL, dans le cadre du Challenge Halloween 2013 proposé par Lou (du blog MyLouBook) et Hilde (du Livroblog).

Le roman en lui-même ne fait que 379 pages. Y sont ajoutés : des annotations (381-394), des remerciements (395-397), une postface (399-405), une fin alternative (409-418), des extraits du film, un article de journal et une nouvelle proposée pour un AT mais non retenue.

Alors voilà un beau raté ! Je ne peux même pas aller au bout du seul livre sélectionné pour ce challenge. Ca ne me plaît absolument pas : le découpage des victimes, la lenteur du texte et tous les détails dont on est abreuvés, beurk, je lâche l'affaire sans regrets ! Dommage parce que la 4è m'avait alléchée...
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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