AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 285 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
À l'occasion de l'opération Masse Critique fin avril, j'avais sélectionné entre autres ce livre “Anno Dracula” que j'ai reçu quelque temps après, et pour lequel je remercie Babelio et le Livre de Poche.
À travers le résumé de Babelio que l'on retrouve sur la quatrième de couverture, je me régalais d'avance de ce scénario qui se passait fin XIXe à Londres et qui reprend le thème du chef d'oeuvre de Bram Stocker, se situant peu ou prou à la même époque, chef d'oeuvre que j'avais lu, je dirais même dévoré avec gourmandise il y a une vingtaine d'années. Lisant également les enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt d'Anne Perry qui ont pour cadre les “lieu & époque” similaires, je disposais de bonnes références pour visualiser l'action de ce roman.

Le cadre historique étant fixé, il nous faut plonger dans Londres où tous les repères sociaux sont troublés. Dracula a épousé la Reine Victoria, le jardin de Buckingham, gardé par une cohorte de soldats Karpathes, est agrémenté de piques et de pieux sur lesquels se décomposent les dépouilles des malheureux ayant défié le Prince Consort, et ont été condamnés au supplice préféré de l“empaleur”. Dans la bonne société comme dans le petit peuple se côtoient (suivant l'heure) deux sortes de protagonistes : les vrais vivants ou “sangs-chauds” de moins en moins nombreux et les vampires (les non-morts) ou les ressuscités : sangs-chauds récemment transformés “grâce” au baiser de la mort ou de la vie éternelle comme ils le prétendent. La soif inextinguible de ces derniers les conduisent aux pires extrémités afin d'obtenir leur ration du liquide vital malgré les risques d'épidémies qui peuvent ainsi de propager.
Commence alors notre récit qui narre les “chasses” d'un personnage qui erre la nuit afin d'éliminer parmi les prostituées, les malheureuses qui sont devenues encore davantage des “créatures de la nuit”, les égorgeant puis les mutilant avec un précision chirurgicale en les éviscérant afin d'empêcher toute renaissance. La presse a tôt fait de le baptiser Scalpel d'Argent, avant de l'appeler Jack l'Éventreur suite à une lettre anonyme signée de ce nouveau surnom.
Charles Beauregard, espion occasionnel, sang-chaud et membre d'un cabinet secret gouvernemental, le Diogene's Club, se voit attribuer la tâche de retrouver et neutraliser le tueur qui commence à semer le désordre dans la société londonienne, car assassiner des femmes vampires dans un pays gouverné par le Prince Dracula est pour le moins “ennuyeux” politiquement, d'autant que les édiles, du petit policeman jusqu'à la tête du Yard et des ministres sont de plus en plus nombreux à devenir ressuscités… Beauregard s'adjoint les services d'une infirmière et assistante du Docteur Seward, Geneviève Dieudonné qui est une vampire de très longue lignée d'origine française, puisqu'elle a été “mordue” à l'âge de seize ans sous le règne de Charles VII de France, soit très longtemps avant la naissance de Vlad Tepes dit Dracula. Nos deux enquêteurs vont alors traquer l'éventreur à travers une capitale plongée quasiment toujours dans le fog et où la vie nocturne est devenue tellement plus pratique pour les “non-morts” que des lois sont promulguées pour faciliter leur existence.

Le thème était intéressant, les nombreux détails de la vie quotidienne sont évoqués avec application, mais au-delà de cette présentation qui ne manque pas d'originalité, on n'évite pas les poncifs de ce genre d'histoire : les balles ou les lames en argent, les crucifix, les corps fumant sous la lumière du soleil, les non-reflets dans les miroirs avec une nouveauté : la photographie n'arrive pas à capter l'image des vampires et laisse une forme floue… Au fil des pages après un premier quart du livre qui plante le décor, on s'assoupit tranquillement dans une lecture laborieuse qui, si elle n'était ponctuée de quelques scènes d'actions sanguinolentes, deviendrait vite soporifique. En effet après avoir cité nombre de personnages connus, réels ou imaginaires, de Victoria à Oscar Wilde, des époux Bram & Florence Stocker, de Gilbert & Sullivan à Robert Shaw, ou encore Mycroft et Sherlock Holmes, les Docteurs Jekyll et Moreau, l'inspecteur Lestrade et même Elephant-man : John Merrick ; l'auteur les oublie d'ailleurs aussi vite qu'il les a cités, convenant inconsciemment qu'ils n'étaient d'aucun intérêt dans son récit. Même dans le cadre d'un roman fantastique, voire fantasmagorique mais en tout cas certainement pas d'épouvante, les situations deviennent vite risibles, voire grotesques, ainsi que de nombreux acteurs comme les gardes Karpathes très très méchants, les politiciens très très véreux et soumis au Prince Consort, des taverniers servant des pintes de sang de cochon tirés à même la bête grâce à un robinet planté dans la gorge (sic), ou encore des femmes très très éprouvés par la vie, vendant le sang de leurs enfants pour glaner quelques menues piécettes…

Bref si l'emballage était très beau, la couverture est remarquable, le contenu est vite décevant. L'auteur aurait pu opter pour un ton résolument tragi-comique ou carrément sobre et terrifiant, mais c'est quand il prend le parti d'être grave qu'il devient ridicule et peine même à nous faire sourire quand il devrait nous faire peur, jusqu'à un final pitoyable et bâclé. Je ne peux éviter de parler des addenda qui sont autant de compliments que l'auteur se sert sans mesure, en remerciant une multitude de gens, des explications sur ci ou ça pour les lecteurs sans références littéraires ou cinématographiques, offrant même une fin alternative pompeuse et répétitive. On a même droit à un chapitre décrivant le film tiré de son ouvrage (si, si, quelqu'un a osé) avec les descriptions du tournage et des décors. Bref la soupe n'est jamais aussi bonne que lorsqu'on se la sert soi-même…

En fin de compte si la traduction est fidèle à l'original, ce dont je ne doute pas, c'est un bien piètre récit qui nous est proposé et contrairement à d'autres je ne me lancerai sûrement pas dans la lecture des suites improbables existantes ou à venir, d'un roman qui manque singulièrement de panache et de mordant. J'attribue donc deux étoiles sur cinq pour le travail fourni de six cents pages, mais deux cents pages de moins auraient permis de densifier un texte qui aurait peut-être gagné en réalisme littéraire et en consistance en évitant les “redites”, si l'auteur s'était davantage concentré sur les personnages principaux plutôt que de s'égarer dans une galerie de personnages aussi inutiles à l'intrigue tellement convenue. Dommage…
Commenter  J’apprécie          123
En ayant lu le résumé, je m'attendais à passer un agréable moment...Mais quelle déception!
Non, je ne suis pas très honnête. En réalité, la lecture était plutôt agréable, mais la fin a tout gâché! Je ne déteste rien de plus que ce type de roman qui vous promet des monts et merveilles et au final vous précipite au fond des abysses.

Pour vous évitez de faire la même erreur que moi, c'est-à-dire acheter ce livre, je vous prêche la bonne parole en vous suppliant de ne point écouter les sirènes (du port d'Alexandrie...chantent encore la même mélodie...)

Bref, ne nous égarons point et commençons par le commencement :

1) L'histoire : nous sommes vers la fin du 19ème siècle, en Angleterre et plus précisément dans les quartiers les plus mal famés de ce merveilleux pays qui a vu naître Shakespeare, Jane Austen, Agatha Christie mais aussi et surtout Sherlock Holmes et le Docteur sans oublier leurs talentueux interprètes (qui ne sont pas désagréables à regarder soit dit en passant).
Donc, qui dit quartiers mal famés d'Angleterre dit....Whitechapel...Bravo, vous êtes super fort! Et qui dit Whitechapel dit...Jack l'Eventreur...Décidément, vous connaissez bien vos classiques.
Donc, notre ami Jack fait son boulot de serial killer en butant des prostituées...vampires. Vampires? Vous avez dit vampires? Oui, effectivement, si le livre s'intitule Anno Dracula, il ne va pas parler de Bisounours.
Car Dracula n'a pas été anéanti par van Helsing et consorts. Non seulement il est bel et bien vivant (façon de parler) mais en plus, il a épousé la reine Victoria! du coup, le big boss des vampires règne en seigneur et maître et tout n'est que chaos, désolation, meurtres et bla et bla et bla.
Dans ce roman, nous suivons les aventures d'une vampire, Geneviève, mandatée par Lestrade (aussi vampire) pour enquêter sur les meurtres des prostituées. Elle sera aidée par Charles, un espion au service du Diogène Club...
Alléchant n'est-ce pas? Attendez, je vais vous faire redescendre sur Terre

2) Les personnages : Outre ceux que je viens de citer, nous croisons dans ce roman bon nombre de personnages qui ne nous sont pas inconnus : Arthur Holmwood, Jack Seward, van Helsing, Mina Harker (Dracula), Mycroft, Lestrade (Sherlock Holmes), sans oublier toutes les références à Jack l'Eventreur (les prostituées, Abberline, ainsi que les suspects les plus connus du grand public, comme Druitt).
La plupart des personnages sont vampires (et attendez de voir comment on se transforme en vampire...c'est juste à mourir de rire). Ceux qui ne le sont pas sont appelés les sang-chaud, et il ne fait pas bon d'être un sang-chaud dans un monde gouverné par le plus cruel des vampires.

Comme je l'ai dit, l'histoire est très intrigante. Transposer un mythe tel que l'Eventreur dans un monde vampirique n'était pas une mince affaire. L'auteur s'en sort plutôt avec les honneurs concernant cette partie.
Là où le bat blesse, outre la fin absolument rocambolesque et pas du tout à la hauteur de tout ce qui précède, c'est probablement parce qu'on connaît l'identité de Jack l'Eventreur dès la première page. Alors autant pour les Columbo, connaître le meurtrier avant tout le monde passe encore, autant là, je ne marche pas. Pour moi, ça gâche complètement l'histoire!

Il faut dire que l'histoire de Jack l'Eventreur m'a toujours passionnée et fascinée, alors qu'on connaisse son identité dès le début, je trouve ça un peu grotesque.

En résumé : une histoire qui avait du potentiel mais l'auteur a été un petit peu trop ambitieux, ce qui donne au final un résultat mitigé.
Commenter  J’apprécie          70
Encensé par Neil Gaiman, qui n'est pas le dernier pour écrire des scénarios prenants, "Anno Dracula" avait en plus un résumé attrayant.
L'univers est riche, très riche ! On y retrouve tout ce qui fait le XIXè siècle anglais fictif et réel : les personnages de Bram Stoker (dont les Stoker), le Dr Jekyll, le Dr Moreau, les frères Holmes, etc., et bien évidemment Jack l'Eventreur. le tout sur fond de politique, tensions ethniques, complots. Avec des policiers, des agents secrets, des journalistes et des gentlemen et dames de bonne famille.
Le hic, c'est que les personnages ne sont pas du tout agissants ! C'est très mou. Les personnages semblent errer dans ce Londres fictif sans savoir ni où aller ni quoi faire. Je me suis énormément ennuyée.
Le seul personnage actif, c'est Jack L'Eventreur, mais on ne le voit jamais en action. Et quand il est attrapé, il est vidé de toute énergie et se laisse faire. Il y a même une scène où des personnages fuient sans que ceux qu'ils croisent ne lèvent le petit doigt pour les arrêter !
Il y a une longue annexe de l'auteur à la fin où il explique ses références, mais je ne l'ai pas lu, trop contente d'être enfin arriver à la dernière ligne du roman.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai lu Dracula de Bram Stoker. Je suis fan. L'auteur d'Anno Dracula choisit une fin alternative à celle de Bram Stoker.
Et si Dracula n'avait pas été tué à Londres. S'il avait survécu à ses poursuivants (Van Helsing et ses acolytes). L'idée est intéressante.
Vlad Tepes s'est marié (de force) à la souveraine Victoria. Il est prince consort. Dans Londres de la fin du XIX ème siècle se côtoient les sang chauds et les vampires.
Je me suis perdue dès les premières pages : trop de personnages - de fiction (docteur Moreau, docteur Jekyll) et d'autres ayant réellement exister tel que Oscar Wilde, Jack l'éventreur et ses victimes. L'intrigue se focalise sur ce tueur en série qui défraya la chronique en 1888.
Malgré toutes ces "imperfections" , l'auteur parvient à faire décoller l'histoire. Je me suis laissé porter ; mais j'ai trouvé le temps long.
Commenter  J’apprécie          30
On m'avait beaucoup parlé en bien de ce livre et j'avoue que j'avais très hâte de le lire. Hélas, je dois bien avouer que j'ai été assez déçue.

Le roman n'est pourtant pas fondamentalement mauvais.
La première chose que l'on peut dire, c'est que l'auteur, il connait son sujet. S'il y a un point qu'on ne peut pas dénigrer sans être de mauvaise foi, c'est bien celui-là. Que ce soit ses connaissances historiques, culturelles, politiques, littéraires ou encore vampiriques, Kim Newman sait de quoi il parle ! Et je pense que nous français passons à côté de très nombreuse référence, parce qu'il y en a un paquet. L'amateur de ce genre de chose pourrait passer des heures et des heures sur le net à essayer de savoir qui sont (et d'où ils viennent) les hordes de personnages nommés. D'ailleurs, si je n'avais pas lu « L'étranger des Carpathes », de Karl von Wachsmann (je vous recommande chaudement de vous procurer ce livre si vous êtes un vrai fan de littérature vampirique), les références d'un personnage m'auraient été complètement inconnues.
L'auteur parvient aussi très bien, au fil du récit, à montrer le lent processus (en mal, cela va s'en dire) de changement de système politique. C'est quelque chose que j'ai vraiment apprécié.

L'intrigue est assez simple dans cet univers complexe : un tueur, Scalpel d'Argent, qui fout le bordel dans Londres, menaçant le pouvoir. Des personnages pour tenter de le retrouver. Je dois bien avouer que l'intrigue manque cruellement de rythme. Au bout de 150 pages, je me demandais quand les choses allaient démarrer. le roman n'est pas un livre d'aventure (au sens où je l'entends), mais je n'ai pas non plus eu l'impression que c'était un vrai récit policier.

Hélas, c'est là que les choses ont commencé à se gâter pour moi : les deux héros, Miss Dieudonné et Beauregard. Outre qu'on voit certaines choses arrivées grosses comme une barre d'immeuble, ces deux protagonistes ne font « rien ». Ils font des allers-retours d'un lieu à un autre sans que l'enquête n'avance vraiment. Ce ne sont jamais eux qui déclenchent les événements, mais toujours un élément extérieur. Dans mon jargon, je dirais qu'ils n'évoluent pas dans l'univers, mais que l'univers tourne autour d'eux. Là où ces deux personnages commencent vraiment à s'activer, c'est tout à la fin du roman.
Concernant nos héros et le reste des personnages (fort nombreux), ces derniers sont bien construits. L'auteur, même si certaines choses ne sont pas superbement originales, nous livres une belle brochette d'hommes et de femmes, vampires ou non.
Ceci dit, j'avoue avoir été très déçue par le personnage de Kate Reed qui bien qu'en annonce sur la couverture du roman (la jeune fille) ne sert absolument à rien dans l'intrigue. Son importance, si importance il y a, ne se découvre qu'à la toute toute fin du roman. Sur ce coup-là, je pense que son rôle n'aurait pas dû être aussi mis en avant dans ce (premier) livre. Dommage.

Un point sur Dracula qui, pour une fois, est quand même « bien ».

Voilà donc pour ce Anno Dracula qui ne m'a pas emballé du tout puisque je me suis pas mal ennuyée tout le long de ma lecture. Ce qui est vraiment dommage parce que l'univers est chiadé, l'auteur a des connaissances de dingues sur de très nombreux sujets. Mais, hélas, l'intrigue est trop simple et les protagonistes inefficaces.

Lien : http://xian-moriarty.eklablo..
Commenter  J’apprécie          30
Un roman décevant où la multiplicité des personnages et la complexité de l'univers noie une intrigue déjà faiblarde.
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Lien : http://le-blog-d-elisabeth-g..
Commenter  J’apprécie          20
A la lecture d'Anno Dracula, je suis très mitigée. Je ne suis pas une adepte du vampirisme mais parfois j'essaie un livre par ci un par là et beaucoup de critiques disaient du bien du livre de Kim Newman. Mais voilà, je n'ai globalement pas accroché. C'est seulement au dernier quart du livre que j'ai réussi à rentrer dans l'histoire… Je n'ai pas réussi à apprécier les personnages ; les bons comme les mauvais m'ont été indifférents. le démarrage est beaucoup trop long et lent. Autrement dit je me suis ennuyée.

J'étais plutôt emballée à l'idée d'un livre qui mêle faits historiques et fantastique, c'est un aspect que j'aime énormément en littérature. Il s'agit ici de Gaslamp fantasy dont l'ancrage spatio-temporel se situe dans l'Angleterre de l'époque victorienne. Mais ici, pour faire simple, la mayonnaise ne prend pas. D'où ma critique un peu plate, je n'ai pas vraiment l'inspiration.

Néanmoins, j'ai apprécié le fait que nous connaissons l'identité de Jack l'Éventreur dès le départ, ce qui donne une tournure différente aux péripéties car ce n'est pas l'enquête policière l'important mais la façon dont les événements s'enchaînent et comment les personnages en arrivent à de telles extrémités. J'ai également trouvé judicieux de faire de Dracula un personnage mystérieux tout le long du roman, il est omniprésent tout en étant absent. Une légère point de déception alors avec le chapitre final qui le dévoile. Sur l'aspect esthétique, la version poche de la réédition de Bragelonne est vraiment bien travaillé.

Je pense qu'il peut s'agir d'un bon livre de ce genre qui rend hommage au Dracula de Bram Stoker toutefois je ne suis pas fan des vampires, à part justement celui dont tout est la source de ce genre littéraire : l'écriture de Stoker lui-même.
Commenter  J’apprécie          20
Roman historico-fantastique, qui flirt avec l'horreur voir même le gore.
Si ce roman comportait de bonnes idée, il ne m'a pas non plus complètement emportée. je ne me suis pas vraiment investie dans l'histoire qui est tout de même suffisamment riche pour être intéressante. L'univers est expliqué progressivement sans jamais que sa découverte alourdisse la narration ni qu'a l'inverse on se retrouve perdu par manque d'explications.

La tension sur la personnalité de l'assassin est vite levé et j'i trouvé ça dommage (autant chez certain auteur avoir le point de vu du criminel ajoute au suspens et a l'angoisse autant ici, ce n'est pas le cas). mais a part ça la plupart des personnages m'ont semblé cohérents, pas toujours originaux mais cohérents ce qui ne se refuse pas.
Commenter  J’apprécie          20
Après Sherlock Holmes, le deuxième le personnage le plus populaire reste Dracula ou c'est l'inverse je me souviens pas des Records Guiness. Je ne sais pas combien de livres ont été écrit sur ce fameux Vampire mais il a fait couler beaucoup d'encre depuis sa création. il y a trois ans, j'avais vu l'excréable Dracula L'Immortel de Dacre Stocker et Ian Holt. Cette fois-ci je m'y remet, écrit en 1992, ce livre ce veut la continuité de Dracula de Bram Stocker. Mélangeant une partie de la littérature de cette époque (Oscar Wilde, Robert Louis Stevenson, Arthur Conan Doyle etc.) l'auteur Kim Newman tente de nous faire accrocher à cette nouvelle réalité. Dracula appelé le Prince consort après la transformation de la reine Victoria reigne sur l'Angleterre. Les chapitres courts ne sont qu'une continuité de scène comme-ci l'auteur aurait voulu secrètement percer au cinéma ou tout simplement il s'en est trop inspirer pour la construction de son oeuvre. Je n'ai rien contre les émules à Dracula, le fait de rajouter Jack l'Éventreur dans l'histoire n'apporte une grande concordance dans le récit. J'ai été un peu déçu de l'oublie de Moriaty et Sherlock Holmes (on ne fait qu'allusion au célèbre détective) même chose pour Oscar Wilde nul mention de Dorian Gray il aurait pu se battre contre Hyde ou Dracula n'est-il pas lui aussi immortel ? Beaucoup de question sans réponse surtout que qu''il a une suite. Durant ma lecture, l'auteur fait tellement de référence que ceux qui ont beaucoup lu ou vu autant de films sur le sujet, risque d'aimer mais pour moi, cela allourdissait l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          20
Franchement déçue de ce livre qui avait pourtant tout pour me plaire !
Dracula est le mari de la reine Victoria et tous deux règnent sur une Angleterre sous le joug du vampirisme.
On retrouve de nombreux personnages célèbres (Jack l'éventreur, van Helsing et j'en passe), ce qui aurait pu donner du peps au récit et pourtant...
Je me suis acharnée sur un peu plus de la moitié du livre mais je n'y suis pas arrivée. Pour moi il manquait cruellement d'enjeux, d'action et surtout : les personnages me semblaient tous antipathiques. J'ai préféré abandonner, chose que je déteste faire.
Commenter  J’apprécie          12




Lecteurs (725) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2497 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}