AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 829 notes
Toutes les personnes qui se sont sentis différentes à l'école ou ailleurs se retrouveront un tant soit peu dans cette histoire qui a un fond vraiment triste.

Une famille dont la maman est blanche et le papa chinois, trois enfants merveilleux mais toujours cette maudite intégration si difficile dans l'Ohio des années 1977, pour eux au Lycée et même dans la vie courante.

Parents et enfants ont du mal à se comprendre, la disparition tragique de Lydia, la fille aînée âgée de 16 ans , va bouleverser l'équilibre de la famille et va remettre en question tout ce qui a été construit jusque là.

Entre les non dits, les petits secrets et les rêves de chacun, tout va exploser et les cartes vont être redistribuées pour un apaisement général laborieux et douloureux.

Se pose la question : " Connaît-on jamais vraiment ses proches ? ".

Commenter  J’apprécie          180
Très beau roman sur la dynamique familiale et qui aborde les thèmes du féminisme, du racisme et de la pression familiale.
Il traite de la mort d'une adolescente américaine, Lydia Lee. S'est-elle suicidée, s'agit-il d'un accident ou d'un meurtre?
Le père de Lydia est d'origine chinoise alors que la mère de Lydia est une Blanche. Lui souffre du racisme, elle souffre du fait d'être une femme au foyer. (nous sommes dans les années 70) Chacun avait projeté sur Lydia ses craintes et espoirs. En plus du point de vue des parents, il y a également le regard du frère et de la soeur de Lydia, tous ayant une place qu'ils n'ont pas forcément désirée dans la dynamique familiale.
Commenter  J’apprécie          180
Ceci n'est pas un « spoil », c'est la première ligne du roman : « Lydia est morte. Mais ils ne le savent pas encore ».
« Ils », c'est la petite famille de la disparue : père, mère, grand frère et petite soeur.
Le lecteur est donc, dans ce roman, toujours un peu en avance sur le savoir des personnages, il dispose d'indices, oh, des bribes, qui apparaissent ensuite peu à peu aux yeux des uns et des autres.
Pas aux yeux de tout le monde, d'ailleurs car la lucidité est distribuée avec parcimonie entre les protagonistes, et chacun comprendra ce qu'il pourra de ce drame.

Une histoire dans laquelle les questions du métissage -le père est chinois- et de la couleur de peau sont des acteurs majeurs de l'intrigue.

La question de la transmission au sein de la famille est aussi très présente, sous la forme des désirs envahissants que ces parents projettent sur leurs enfants, et ici notamment sur Lydia. La toxicité de ce comportement est largement mise en plein jour et, par là même, dénoncée.



On l'aura compris, c'est, davantage qu'un polar, une chronique très fine des relations intrafamiliales qui nous est proposée.
Une belle écriture poétique porte très plaisamment l'analyse.

Après un début percutant, j'ai trouvé le rythme du roman un peu lent, mais la patience du lecteur tout au long de cette intéressante radiographie de la famille se trouve récompensée lorsque les images du puzzle se mettent enfin en place.

Commenter  J’apprécie          172
Un roman déconcertant.
Je pensais qu'il s'agissait d'un roman policier classique mais en fait c'est très différent. Certes il y a un mort, Lydia, 16 ans, est retrouvée morte dans le lac, mais c'est loin d'être le principal sujet du livre.
Le véritable sujet c'est plutôt une famille, la famille Lee, aux Etats-Unis, entre 1960 et les années 1980. Tout commence par la rencontre entre James, professeur d'histoire en fac, d'origine chinoise et Maryline jeune étudiante en sciences. Maryline pensait poursuivre des études de médecine mais mariée très vite à James, elle est tombée enceinte et a dû renoncer provisoirement à ses ambitions.
Ils ont trois enfants : un garçon, Nathan, en âge d'entrer à la fac et fasciné par l'astrologie. Puis vient Lydia qui a 16 ans au moment où on la retrouve morte et enfin Hannah, beaucoup plus jeune que les deux autres.
Lydia est incontestablement l'enfant préférée des deux parents, celle sur laquelle ils fondent tous leurs espoirs. Maryline voudrait qu'elle soit médecin, rêve qu'elle n'a pas pu réaliser elle-même et James voudrait surtout qu'elle s'intègre, qu'on ne lui rappelle pas sans cesse qu'elle est un peu différente à cause de ses origines chinoises.
Lydia fait tout pour les satisfaire, elle travaille énormément au lycée, elle fait semblant d'avoir une vie sociale. du coup elle subit beaucoup de pression, ne va pas bien mais ne dit rien, elle parle beaucoup à Nath et à un jeune voisin Jack.
Après la mort de Lydia, l'équilibre de la famille est totalement bouleversé. Les parents ne s'occupent pas des deux autres enfants, comme ils l'ont toujours fait, tous souffrent mais ils ne se parlent pas.
Le roman consiste en monologues de chaque membre de la famille, petit à petit, on apprend des bribes d'information sur les uns et les autres et les pièces du puzzle s'emboîtent.
C''est très intéressant d'un point de vue sociologique sur le racisme et le féminisme aux Etats -Unis dans les années 1960-1970.
Beaucoup d'introspection et de psychologie.
Mais comme je m'attendais à lire un polar ou un thriller car éditions Sonatine, j'avoue que je suis un peu déçue. Je déplore également quelques longueurs. Enfin, c'est juste mon avis, c'est à dire pas grand chose !
Commenter  J’apprécie          171
Que dire de plus après 66 critiques ?
Oui, ce livre est excellent, oui Céleste Ng est une grande autrice en devenir...
Si ce roman n'est pas un roman policier à proprement parler - le sujet principal étant l'histoire d'une famille, en proie à des secrets, des non-dits, des regrets... Un peu comme dans toutes les familles, sauf que tout ceci nous mène à la mort d'une adolescente.
Un roman qui utilise les flash-backs pour nous relater la rencontre des parents, Marylin et James, jusqu'après la mort de Lydia. Contrairement à d'autres bouquins, ceux-ci sont clairs et faciles à identifier. James est chinois, ses parents sont immigrés, et Marylin est blonde aux yeux bleus. Dans les années 50, un mariage mixte, cela fait jaser, et outre totalement la mère de Marylin. Cette dernière, qui avait pour ambition de devenir médecin, se voit abandonner lors de sa première grossesse. James n'assume pas d'être différent, et son incapacité à s'intégrer. Lydia étant leur favorite, ils vont tous deux projeter sur elle ce qu'eux-même n'ont pas été capables de faire.
Ce qui m'a le plus bluffée dans ce livre, c'est la façon dont il est conté, la fluidité du texte, la perfection simple de l'écriture, la justesse des dialogues. Un roman tout en délicatesse, une analyse des moeurs dans les années 60, entre racisme et misogynie.
Lien : https://clairesalander.wordp..
Commenter  J’apprécie          170
Seconde lecture dans le cadre du Prix Relay Voyageurs-Lecteurs… et merci à Babelio et aux Éditions Sonatine pour l'envoi de ce roman.

Début des années 1970: la famille Lee est confrontée à la mort de Lydia, seize ans.

Suicide, accident ou meurtre?
Qu'importe au final… Lydia n'est plus.
Et la vie de Marilyne, sa mère, femme au foyer, de James, son père, professeur et d'origine chinoise et de Nath et Hannah, son frère et sa soeur, s'en retrouve bouleversée…

C'est l'heure des doutes, des introspections, des souvenirs, des rancoeurs et des frustrations, des accusations et des mises au point…

Mais Lydia, elle, n'est plus là.

Un décès et on ne joue plus, le vernis se craquelle et les vérités explosent!
La tristesse, l'incompréhension et la colère gouvernent.
Tout ce qu'on pensait avoir construit s'écroule quand un de ses enfants disparaît.

Ce cataclysme nous plonge dans les années 50-70 avec les thèmes principaux de la parentalité, de la condition féminine et de l'intégration des asiatiques aux States.

Marilyne voulait devenir médecin à une époque où les cours scolaires sur les « arts ménagers » étaient encore obligatoires pour ces demoiselles, où les cursus scientifiques étaient exclusivement réservés à ces messieurs et le bonheur et l'épanouissement féminins devaient résider dans le rôle de femme au foyer.
Marilyne s'est mariée et a eu trois enfants.

James voulait s'intégrer et avoir des amis. Mais être chinois dans ces années n'était pas une situation ordinaire et facile. Même si on renie quelque peu ses parents pour ce faire. Même si on tombe amoureux d'une belle blonde américaine aux yeux bleus et qu'on l'épouse. Même si on enseigne l'histoire des cow-boys…
James est toujours asiatique et n'a pas d'amis.

Lydia, Nath et Hannah sont frère et soeurs. Et métisses. Ils sont donc confrontés aux mêmes difficultés d'adaptation sociales que leur père. Et quand Hannah et Nath sont transparents aux yeux de leurs parents car Lydia focalise toute leur attention, leur épanouissement est loin d'être idéal. Mais Lydia n'a rien demandé, surtout pas d'être le réceptacle des ambitions avortées de sa mère. Et elle n'a pas d'autre choix que de se plier à leurs désirs… pour être aimée…

Tout doucement, crescendo, l'auteur nous ouvre le coeur de cette famille, de leur mal-être, de leurs frustrations, de la paralysie des enfants devant l'amour de leurs parents ou de leur désintérêt. Marilyne et James ont des blessures secrètes et reportent leurs espoirs déçus sur leur aînée… Mais un enfant n'est pas un remède ou un pansement…

Tout doucement, le brouillard s'éclaircit peu à peu pour expliquer la disparition de Lydia… Et a contrario, petit à petit, notre regard s'obscurcit au fur et à mesure des révélations…

C'est l'histoire de trois générations dans un contexte social étriqué.
C'est l'histoire de parents désabusés et de la différence d'attention portée à leurs trois enfants…
C'est l'histoire d'une éducation et d'un amour bien mal exprimé.
Comment les enfants peuvent-ils trouver leur place dans l'existence quand leurs parents eux-mêmes en ont été incapables?

C'est un roman noir sur la société, les relations humaines, les choix de vie, le microcosme familial et ses drames…

Il y a différentes manières de mourir… certaines sont plus pernicieuses et lentes que d'autres…

Ce premier roman est un coup de coeur et même si j'ai eu un peu de mal, au début, à me plonger dans l'histoire, j'ai tourné la dernière page le coeur serré et la larme à l'oeil…

Un grand moment d'émotions, tout en délicatesse et pudeur…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          170
Oh le très très bon que voilà ! de quoi vous scotcher à votre fauteuil le temps d'un week-end pluvieux. Présenté comme un thriller, c'est plutôt un roman noir. Mais du noir tout en finesse et en psychologie, sans une goutte de sang, sans autre violence que celle des sentiments ou de leur absence. Un roman d'une efficacité redoutable...

"Lydia est morte. Mais ils ne le savent pas encore". Jolie entrée en matière. Après ça, comment voulez-vous poser ce livre ? Ils, c'est le reste de la famille Lee. James et Marilyn les parents, Nath le frère aîné et Hannah la benjamine. le corps de Lydia Lee, 16 ans est retrouvé au fond du lac, non loin de la maison des Lee dans une petite ville bien tranquille de l'Ohio. Lydia ne savait pas nager et immédiatement les questions de posent : accident, meurtre ou suicide ? Que faisait-elle au milieu du lac en pleine nuit ?

"Comment est-ce que ça a commencé ? Comme toujours : avec les mères et les pères". Dès le deuxième chapitre, le ton est donné. L'enquête policière passe à l'arrière-plan, ce qui compte c'est la famille. Qu'a-t-il bien pu se passer au sein de cette famille pour aboutir à ce fiasco ? Et c'est là que la romancière excelle : l'exploration des arcanes de la famille Lee permet de faire monter délicieusement le suspense, au fur et à mesure que se dévoilent les failles, les non-dits ou au contraire les mots qui peuvent faire mal. J'ai rarement lu quelque chose d'aussi juste dans l'expression des sentiments d'un frère ou d'une soeur.

Peu à peu se dessine le portrait d'une adolescente prise entre le désir d'intégration de son père et celui d'émancipation de sa mère. Pour chacun de ses parents elle est la préférée, celle sur qui tous leurs espoirs reposent. James voudrait qu'on ne voie plus en elle une métisse mais simplement une enfant américaine comme les autres, il voudrait qu'elle réussisse à briser ce carcan de solitude qui enferme sa famille mixte dans une Amérique de la fin des années 70 encore rétive aux mélanges. Marilyn compte sur Lydia pour accomplir ce à quoi elle a renoncé pour fonder une famille : devenir médecin. Autour de Lydia, il y a un frère aîné qui s'apprête à quitter la maison pour Harvard et une petite soeur qui semble avoir été oubliée par le reste de la famille, mais dont la sensibilité est exacerbée par le manque d'affection.

L'enquête sur la famille Lee est addictive, l'auteure parvenant sans cesse à raviver l'intérêt ou à épaissir le mystère, à partir d'un rien, un mot, une phrase, un malentendu, une incompréhension. Il lui suffit ensuite de tirer le fil, ce qu'elle fait de manière vraiment intelligente, offrant également une vision fine de l'Amérique conservatrice. Mais surtout, chaque personnage est campé avec grand soin, sa psychologie est décortiquée au plus près sans que jamais l'auteure n'ait besoin de recourir à des effets de manche ou de chausser de gros sabots. La quatrième de couverture évoque l'univers de Laura Kasischke, peut-être parce que l'on reste dans un environnement domestique aux apparences trompeuses. Mais la comparaison s'arrête là, l'atmosphère de ce roman n'ayant pas la lourdeur imposée par Kasischke, au contraire.

J'ai passé un excellent moment en compagnie de la famille Lee, je ne suis pas passée loin du coup de cœur. La bonne nouvelle c'est que c'est un premier roman. J'attends la suite de la production de la dame avec intérêt et curiosité.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Sonatine pour cette Masse critique privilégiée. Une jolie découverte !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          170
Comme j'ai aimé ce récit tout en finesse sur la vie d'une famille à la fois «différente» et si commune dans lequel la subtilité des sentiments rendus n'enlève absolument rien au côté haletant de la narration. Tout est magnifiquement raconté : le racisme ordinaire des années cinquante aux Etats-Unis, l'effroyable perte d'un enfant, la volonté des parents de réaliser leurs rêves à travers leurs enfants, faisant ainsi leur malheur voire causant leur perte… Tout cela par petites touches insensibles, à travers des objets banals mais symboliques. Un très beau roman.
Commenter  J’apprécie          160
Tout ce qu'on ne s'est jamais dit ou autopsie d'une famille heureuse et unie, en apparence du moins.

Avant toute autre chose, je remercie sandrine57 qui a pioché ce livre pour moi. Il n'était pas dans ma PAL depuis très longtemps et n'y sera donc pas resté très longtemps non plus, et c'est tant mieux.

J'avais acheté ce roman car j'en avais entendu beaucoup de bien et la quatrième de couverture a achevé de me convaincre.
Lydia est une jeune adolescente qui a tout pour elle. Promise à un brillant avenir, elle deviendra le diamant brut taillé à la perfection par ses parents qui misent beaucoup sur elle, bien davantage que sur leurs deux autres enfants, transparents. Car Lydia est issue d'une union mixte, d'un père américain nés de parents chinois et d'une mère WASP ou assimilée. Son père n'a de cesse de vouloir ressembler aux autres, à se fondre dans la masse alors que sa mère, elle, aurait au contraire souhaité échapper au destin de toute femme américaine des années 60, soit devenir une parfaite ménagère, épouse comblée et mère modèle. Contrariée dans ses plans de devenir médecin, sa fille réussira à sa place. Alors quand en ce matin de mai 1977 Lydia disparaît et que son corps est retrouvé peu de temps après, le petit monde de la famille Lee s'effrite.

Ce roman parle parfaitement de la famille, comment se constitue une famille, de quoi une famille est faite. Nous sommes toutes et tous la sommes de nos deux parents qui sont eux-mêmes la sommes des leurs, etc... Il est vain de croire que nous venons au monde totalement innocents ou complètement vierges; nous portons en nous les espoirs, les désirs, les volontés, les regrets, les échecs, les déconvenues, les ambitions, les réussites de nos parents. Et Celeste Ng dissèque avec brio les fêlures que notre famille nous donne en héritage. Et même si c'est parfois très dur, je trouve qu'il y a aussi beaucoup de compassion dans ce roman.

L'écriture est fine et on a du mal à croire qu'il s'agit d'un premier roman car il est pleinement abouti.
Son deuxième est d'ores et déjà dans ma PAL.

En résumé, un livre un peu âpre et amer mais la lumière s'y trouve aussi au bout du chemin.


Challenge multi-défis 2020
Challenge USA
Challenge plumes féminines 2020
Challenge monopoly
Commenter  J’apprécie          165
Avant d'écrire cette critique je suis allée voir l'avis des lecteurs Babelio et je constate qu'ici tout le monde ne serra pas de mon avis.

Lydia 16 ans a disparue. Mais la police retrouve très vite son corps qui gît au fond du lac. Son père James, est un chinois qui complexe de sa différence et sa mère Marilyn est une mère au foyer qui était pourtant destinée à une grande carrière de scientifique.

Ce livre promettait comme sa quatrième de couverture l'annonçait, une famille pleine de secrets, j'attendais donc d'énormes rebondissements et une histoires pleine de secrets, de mystères. Un bon thriller quoi.

Au lieu de ça c'est un roman contemporain qui parle d'une famille complexé par ses origines, la disparition soudaine de Lydia n'est qu'un prétexte pour débuter le livre.
Car le plus claire du livre ne parle pas de Lydia et de ce qui a pu lui arrivé mais de ses parents et de leur mariage raté, du père qui complexe de ses origines asiatiques et de sa mère frustrée qui n'a jamais fini ses études, sans oublié le frère et la soeur de Lydia qui ont souffert que celle ci soit la chouchoute.

Je me suis rarement autant ennuyé, j'avoue même avoir sauter quelques pages, histoire d'écourter cette lecture.

Si vous vous attendiez à un thriller haletant et pleins de rebondissements, vous faites erreur et pouvez passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie          160




Lecteurs (1756) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1431 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}