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sur 831 notes
Tout ce qu'on ne s'est jamais dit est un roman étrange qui nous plonge dans une réalité brumeuse, violente et douce à la fois. Personnellement, j'ai eu l'impression d'être dans une sorte de bulle lors de cette lecture, j'ai été immergée complétement dans la famille Lee, j'ai ressenti leurs peurs et leurs doutes mais aussi l'amour, souvent démontré d'une façon bien étrange mais pourtant bien réel, que les membres de cette famille se portent les uns aux autres.

Tous ces sentiments mélangés, dans un autre roman, pourraient sembler d'une banalité effarante. Mais c'est justement là que réside le point fort de l'auteur. Avec une plume incroyable, l'auteur nous livre une histoire familiale poignante, ou le passé empêche le présent de s'épanouir et au futur de s'imaginer. Aucun des membres de cette famille n'arrive à simplement vivre pour vivre, la peur de décevoir les autres, d'être trop différent, toutes ces barrières qu'ils se dressent eux-mêmes mènera malheureusement à la mort de Lydia, l'adolescente de la famille, promis à un bel avenir. Dès le départ, pas de suspens, nous savons que Lydia est morte. Mais comment cela a pu arriver? Accident, meurtre, suicide? L'auteur, en racontant l'histoire de cette famille à travers les pensées de ses différents membres, amènera doucement le lecteur à comprendre le dénouement de cette histoire...

J'ai été touché par cette famille plutôt insolite. L'histoire se déroule dans les années 60, 70 et 80. Tout commence avec la rencontre des parents. Lui est américain d'origine chinoise, elle est américaine "pure souche". de par ses origines étrangères, il a subi des brimades toute sa vie et malgré son éducation et sa carrière d'enseignant, il n'aspire qu'à se fondre dans la masse et s'intégrer, envers et contre tout. Ce désir de reconnaissance est si fort qu'il pousse sa fille à répéter le même schéma, sans réellement prendre en compte les envies de Lydia. La mère elle, regrette de ne pas avoir pu achever son cursus universitaire et donc de mener la carrière de médecin à laquelle elle se destinait. Cet autre désir de reconnaissance, elle le reporte donc sur les épaules de sa plus grande fille, la poussant toujours au maximum de ses capacités intellectuelles, l'empêchant ainsi de mener une vie d'adolescente lambda...J'ai été très touchée par le frère et surtout la petite soeur de Lydia, Nath et Hannah. Lui ressemble trop à leur père pour que celui-ci en soit vraiment fier et elle, petite dernière imprévue que tout le monde ignore, mène sa vie dans une totale solitude et ne se fait pas remarquer même si elle, elle remarque beaucoup de choses...

Céleste Ng nous invite donc à nous questionner sur des points essentiels pour avancer dans la vie. le regard des gens est-il si important ? Faut-il chercher à être accepté par les autres à tout prix, quitte à se forger une identité totalement différente de nous-même? Nos désirs et espoirs déçus doivent-ils nous empêcher de profiter des instants que la vie nous offre ? Personnellement, c'est ce que ce roman m'a apporté comme questionnement et j'avoue que même si je n'ai jamais ressenti réellement ce besoin de reconnaissance, j'avoue qu'à la lecture de cette histoire, j'ai remis pas mal de choses en questions...
Céleste Ng a un style plutôt fluide, si prenant qu'on se laisse embarquer jusqu'au bout du récit, qu'on lit presque d'une traite. Avec des mot justement choisis, elle arrive à nous toucher profondément. Pour un premier roman, elle semble déjà avoir une belle expérience de la plume et son avenir s'annonce bien prometteur !

Merci à Babelio et au Prix Relay de m'avoir accordé leur confiance pour critiquer les livres finalistes 2016.
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« Lydia est morte mais ils ne le savent pas encore. »
Qui se cache derrière ce « ils » ? Les membres de la famille Lee : le père James d'origine asiatique, professeur d'histoire américaine à l'université de Middlewood, la mère Marilyn, femme au foyer contrariée, ayant dû renoncer à des études de médecine, le frère Nathan, passionné d'astronomie et inscrit à Harvard et Hannah, la petite soeur, si petite que personne ne la voit, surtout pas ses parents, obnubilés qu'ils sont par la réussite de leur fille aînée Lydia.
Tous les espoirs de ses parents reposent en effet sur les frêles épaules de la jeune fille : elle deviendra médecin et saura réussir là où sa mère a échoué. Dans sa chambre, les livres s'accumulent déjà : L'Atlas en couleurs de l'anatomie humaine, Les Pionnières de la science… Un stéthoscope est accroché à l'étagère. Ce sont les cadeaux qu'on lui a offerts et qu'elle a soigneusement rangés, sans omettre de remercier, avec le sourire, toujours le sourire… Elle saura ne pas souffrir de ses origines asiatiques et se fondre dans la masse, ressembler aux autres et surtout avoir des amis, ce que son père n'a jamais vraiment réussi à faire dans cette Amérique des années soixante-dix peu ouverte aux mariages mixtes et au métissage. Elle, elle saura.
Et puis, il y a ce frère qui veut absolument la protéger de ce maudit voisin, Jack, un sale gamin livré à lui-même et Hannah, la petite soeur qui voit tout, cachée sous la table ou dans un recoin de la pièce et qui analyse.
Mais Lydia n'est plus là.
Et c'est en étudiant très finement chacun des membres de cette famille que l'on va tenter de s'approcher de la vérité : qui a tué Lydia ?
Ce roman interroge sur ce qui fait de chacun de nous ce qu'il est, ce qu'il est devenu, le chemin qu'il a suivi malgré les circonstances. Finalement, on se surprend à penser que la part de liberté dans une vie est peut-être somme toute assez limitée, qu'il faut faire avec, avec notre héritage génétique, social et donc culturel. Et un jour viendra où ce sera à notre tour de transmettre tout cela à nos enfants : quelles seront nos attentes vis-à-vis d'eux ?
Je repense à la dernière chronique que j'ai écrite sur Rouge de Carl Aderhold, très beau livre dans lequel le père, communiste, voulait que son fils devienne la mémoire de la famille. Lourd fardeau s'il en est…
Si nos enfants ont besoin de nous à leurs côtés, c'est pour que nous les aidions à trouver leur propre voie qui n'a peut-être rien à voir avec celle que nous avions imaginée pour eux. Et c'est par le dialogue qu'ils sauront nous convaincre qu'ils savent ce qu'ils aiment et ce qu'ils souhaitent. Si l'on sait les écouter…
Cette oeuvre de Celeste Ng s'apparente davantage à un roman psychologique qu'à un roman policier, je le précise pour les lecteurs qui s'attendraient à une réelle enquête policière. En fait, on comprend très vite ce qui s'est passé et l'on ne se trompe pas. le titre, pas forcément très heureux, en dit long sur la problématique qui nous renvoie à cette période difficile, fragile qu'est l'adolescence, période où tout est à construire, tout est en devenir et où, en tant que parents, il faut être là, présents, à l'écoute et, en même temps, capables de se mettre en retrait afin de leur laisser cet espace de liberté indispensable à leur épanouissement, en restant conscients du fait qu'ils ne sont pas là pour prolonger notre vie et faire ce que nous n'avons pas fait.
Ils sont autres, ils sont eux. Et c'est tant mieux !

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Bien que publié chez Sonatine, ce livre n’est pas ni polar ni un thriller. Il s’agit plus à mon sens d’un roman psychologique où la famille est au centre.
« Lydia est morte. Mais ils ne le savent pas encore ». Nous sommes en 1977 dans une petite ville des Etats-Unis. Lydia Lee âgée de seize ans sera retrouvée noyée au fond du lac près de la maison familiale alors qu’elle ne savait pas nager.
Le père James est professeur dans une petite université, sa mère Marilyn est femme au foyer pas vraiment par choix. Ancienne étudiante douée qui rêvait de devenir médecin, sa vie a bifurqué. James est d’origine asiatique et a souffert de sa différence. Et c’est au tour de ses enfants métissées de subir la même chose. James fait ( et a toujours fait) comme s’il ne voyait rien mais Nath (le frère aîné de Lydia) et Lydia ont accumulé depuis l’enfance des petites remarques, des regards en bais. Un frère et une sœur soudés, unis sans avoir besoin d’en parler.
Lydia donnait à son père l’image d’une adolescente ayant des amis et intégrée (un mot qui compte beaucoup pour James). Sauf qu’il n’en est rien et sur laquelle sa mère a reporté son rêve avorté professionnel.
Autant de pressions pour Lydia. Elle faisait comme si : simulait des conversation téléphonique avec des prétendues amies pour faire plaisir à son père, acceptait sans broncher les livres de sciences (toujours les mêmes cadeaux de sa mère).

Celeste Ng analyse admirablement avec subtilité les relations entre les membres de la famille, le poids des non-dits. Elle creuse chaque personnage et nous révèle ses pensées avec des incartades dans le passé ou le futur qui trouvent naturellement leur place. Chaque membre de la famille de Lydia cherche à comprendre encore faudrait-il qu’ils enlèvent leurs œillères.
Un premier roman douloureusement beau sur la non-communication et sur les pressions sociales et familiales, et si juste sur la différence. Superbe!


Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Dans ce roman psychologique, l'auteure déroule l'histoire des Lee et nous permet ainsi de mieux comprendre ce qui a pu mener à la mort de la jeune Lydia. C'est à travers le regard de ses parents et de sa fratrie que la personnalité de l'adolescente va émerger aux yeux du lecteur.

Je souligne particulièrement le travail de Celeste Ng sur ses personnages. Chacun d'entre eux a une personnalité fouillée et complexe qui les rend humains et réalistes. En tant que lecteur, on ressent très fort le ressenti de la famille (la crispation des parents, l'unité de la fratrie, la souffrance des enfants). le père James pousse ses enfants à s'intégrer, tant lui-même a souffert de son origine chinoise au sein d'une société américaine raciste. La mère Marilyn, qui a abandonné son rêve de devenir médecin à la naissance de Lydia et qui vit dans cette frustration permanente.

Les enfants sont particulièrement touchants et j'ai ressenti une grande empathie à leur égard. Sans que l'on s'en rende compte, la trop grande pression que subit Lydia et le désintérêt dont sont victimes son frère et sa soeur, associés au comportement des parents, vont fissurer la belle façade et mener à la catastrophe.

Un livre coup de poing qui met à jour une souffrance qui peut rester longtemps invisible pour qui ne sait pas où regarder. le titre est parfaitement bien choisi tant les secrets sont nombreux dans cette famille et mèneront à un cataclysme qui va toucher chacun de ses membres.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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J'ai été très touchée par cette histoire. Les relations parents/enfants sont au coeur de cette intrigue. Les désirs des parents qui se transposent en attentes vis à vis de leurs enfants, les impacts des difficultés et peurs vécus par les parents dans leur enfance et l'absence de communication saine et ouverte.

Quelle belle prise de conscience ! Quelle tâche difficile que celle d'être parents et surtout de tenter de ne pas envahir la vie des enfants par ce qu'on vécu les parents en tant qu'enfants.

Roman psychologique, plein de maturité, très bien écrit. BRAVO madame NG.
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Lydia, enfant préférée de ses parents et élève modèle âgée de 16 ans, est retrouvée morte dans un lac. Suicide, meurtre, accident ?

En lisant Tout ce qu'on ne s'est jamais dit, il ne faut pas vous attendre à une suivre une enquête policière palpitante ou un thriller au supens insoutenable. Il s'agit avant tout d'un roman sociologique. Par la recherche de la vérité, nous plongeons dans l'intimité de Lydia et des membres de sa famille. Si l'intrigue peut sembler banale, ce roman est vraiment très prenant. Les thématiques développées sont fortes et peuvent parler à de nombreux lecteurs. De plus, l'analyse fine du caractère des personnages par Celeste Ng est remarquable. Son écriture est juste, profonde et sensible.

Chacun des deux parents projette sur sa fille Lydia son rêve de jeunesse. Le père, d'origine chinoise, subit le racisme depuis l'enfance. Il espère voir sa fille s'intégrer et se fondre dans la masse. La mère, qui ambitionnait de devenir médecin, s'est finalement conformée au modèle de société de l'époque d'être mère au foyer. Elle souhaite à l'inverse voir sa fille se démarquer et devenir médecin.

L'attitude des parents est blâmable : ils étouffent Lydia qui fait tout pour leur plaire et oublient leurs deux autres enfants, pourtant tout aussi brillants et attachants. Mais, il est difficile de les détester tant ils sont meurtris par des blessures de jeunesse toujours à vif. Au fil du roman, nous découvrons la réalité vécue par chaque personnage.Tout le monde souffre alors qu'avec de la communication, tout pourrait être plus simple. On souhaiterait pouvoir les aider.

Ce roman suscite des réflexions sur l'éducation à donner à ses enfants. Trop souvent malheureusement, on souhaite les façonner de manière plus ou moins consciente selon nos envies au lieu de les considérer comme des êtres à part entière avec leurs propres désirs et convictions. On ne devrait pas faire des enfants pour soi mais pour eux.

Ce roman fait également prendre conscience que des personnes peuvent se voir tous les jours, passer beaucoup de temps ensemble, sans véritablement se connaître. On ne connait jamais totalement les gens. Il faut savoir se parler et aussi s'écouter.

Un roman qui ne laisse pas indifférent et amène à se remettre en question en tant que membre d'une famille.
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Un lecture très agreable pour ce 1er roman qui révèle une écriture fine et une profondeur dans la description des relations entre les membres de la famille Lee. Dommage que le roman soit un peu long à véritablement démarrer et que la fin soit sans surprise. Sans ces 2 bémols, j'aurais, sans nul doute, attribué au moins 4 étoiles à ce 1er roman prometteur.
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Défi ABC 2016-2017
Défi Atout prix 2016-2017

Lydia ne descend pas déjeuner ce matin. Lydia n'a pas dormi dans sa chambre. Lydia est morte. Noyée
Meurtre? Suicide?
Tout allait si bien... un père d'origine chinoise si parfaitement intégré à la vie américaine: il enseigne l'histoire des cow-boys à l'université. Une mère si attentive à sa fille, déçue de n'avoir pas pu finir ses études, mais Lydia est si brillante, elle ira au bout. Un frère qui entre à Harvard, une petite soeur toute discrète... Mais il y en a des petits grains de sable dans cette famille si exemplaire. Lydia est-elle si bien dans son lycée? A t-elle autant d'amis qu'elle veut bien le faire croire? Souhaite-t-elle vraiment participer à tous ces concours, cours d'été, révisions? Nath son frère, ne trouve pas sa place tant l'attention des parents se focalise sur l'avenir de Lydia. Et la petite Hannah, si effacée, exilée dans sa petite chambre aménagée au grenier, là où on range les affaires dont on ne sert plus...
Une réussite , une analyse d'une finesse admirable. Un premier roman qui fait attendre les suivants avec impatience!
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Le titre, la couverture noire, le fait que ce soit un livre des Editions Sonatine… tous ces points m'avaient fait penser que j'allais lire un roman policier. Les premières phrases du livre semblaient même confirmer cette impression car on commence le roman par la mort de Lydia. Erreur! Ce roman n'est pas du tout un thriller ou encore un policier, mais bien un roman contemporain.

En effet, ce livre est une histoire de famille. le genre de famille que l'on ne voudrait pas avoir car elle est rongée par les complexes et les regrets des parents, les non-dits qui déteignent sur les enfants et leur épanouissement. Tout commence par la mort de Lydia, la deuxième d'une famille de trois enfants. Au fil des pages, on découvre les états d'esprit des membres de la famille puis on remonte dans le temps tout en alternant avec le présent. Que s'est-il passé? Qui était vraiment Lydia?

Ce livre aborde des thèmes plutôt durs et concentre tellement de frustration rien que dans les deux parents que ça ne pouvait qu'influencer les enfants. le père d'origine chinoise est l'exemple même des difficultés d'intégration par les minorités ethniques dans les années 70-80 aux Etats-Unis. C'est finalement une époque pas si lointaine de nous et j'ai été choquée de voir la difficulté qu'il a rencontré mais aussi celles rencontrées par ses enfants pour s'intégrer. Ce point m'a fait réfléchir. le père a cette volonté en tant que fils d'émigrés de vouloir se fondre dans la masse à tout prix tandis que la mère veut être quelqu'un d'exceptionnelle qui veut se différencier. Un couple mixte finalement peu banal à l'époque. A partir de ces deux personnages, le ton est donné.

Le livre présente plusieurs profils psychologiques très bien décrits et très bien abordés mais qui m'ont mis mal à l'aise. Je l'ai trouvé très intéressant et les sujets sont très bien traités mais je n'ai pas non plus été complètement happée dans l'histoire et j'ai même trouvé que la famille avait un côté malsain, me donnant plutôt eu envie de finir le livre au plus vite pour ne plus les côtoyer.

La mort qui ouvre le roman est surtout un prétexte pour nous présenter cette famille mal dans sa peau. Ce livre m'a fait réfléchir et je suis sûre que ce genre de situations existent encore dans le monde.
Lien : https://latetedansleslivres...
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Ce roman a été une agréable surprise. Je m'attendais à un bon thriller psychologique…..et je n'ai pas vu venir ce genre de roman.
La famille Lee a trois enfants métissés : Nath, Lydia et Hannah. James est d'origine chinoise et Maryline « pure souche américaine », blonde aux yeux bleus. Ils vouent un véritable culte pour leur fille cadette Lydia (celle qui est le plus américanisée). Malheureusement Lydia va disparaitre et on va la retrouver noyée dans un lac. Accident meurtre ou suicide sera une des questions phares de roman ? Mais malheureusement derrière ce drame se cache d'autres secrets que la famille et même lecteur se les prend en pleine figure.
Donc comme je l'expliquais, j'ai été agréablement surprise par ce roman. Je cherchais un meurtrier coute que coute et je me suis retrouvée face à une famille désemparée et en plein deuil. Je ne m'attendais pas à vivre leur calvaire de plein fouet. Et oui la narration de l'auteur qui m'a paru déroutante au début se déplace sur chaque membre de la famille même Lydia. Elle intègre le présent et le passé et parfois donne des ouvertures sur le futur. On rentre dans la tête de chaque membre pour notre plus grand « bonheur »de lecteur.
Dans ce roman, l'auteur maitrise à la perfection (on comprend pourquoi quand on lit sa petite description) les clichés et le préjugés sur les mariages mixte dans les années 70. Elle maitrise à la perfection les attentes et les doutes des parents. Elle nous parle avec beaucoup de justesse de la dépression… le lecteur ne juge pas le choix de parents mais compatis à leur douleur.
Beaucoup de sujets sensibles sont traités dans ce roman et d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi il est rentré dans la catégorie thriller psychologique. Un roman quand on lit la dernière ligne, on se dit mais à notre époque aussi on peut le vivre. Certes on est un peu plus ouvert sur les mariages mixtes mais l'exigence des parents envers les enfants est restée. La place de la femme dans la société fait encore débat. La dépression juvénile est encore un sujet tabou.
Ce n'est pas un coup de coeur mais il restera gravé dans ma mémoire.
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