J'ai été attirée par l'aspect un peu vintage de la couverture de cet album dans le bac de la médiathèque. Publié en 1973, il s'agit effectivement d'un classique que je ne connaissais pas. le récit est très philosophique (trop ?). Justement, l'auteur,
Peter Nickl, est un éminent philosophe universitaire. Ce qui m'a séduite, ce sont surtout les illustrations de
Binette Schroeder, petits bijoux empreints de l'univers surréaliste. Au fil des pages oniriques et délicates, on se laisse porter bien plus par l'image que par le récit.
Un album qui fait résonner les émotions de l'enfance, entre les images et le rythme régulier et déterminé de la locomotive, impulsé par le titre.