On est tous faits de molécules

Stewart, 13 ans, est encore sous le choc du décès de sa mère survenue deux ans auparavant. Son père veut refaire sa vie et ils déménagent chez sa nouvelle amie qui a une fille un peu plus vieille que lui, Ashley. Cette dernière n'est pas du tout ravie de leur arrivée. Son père a révélé son homosexualité et elle a du mal à l'accepter et veut le cacher à ses amis pour rester populaire.

Le jeune garçon, très intelligent mais un peu asocial, essaie de l'aider à sa manière, maladroitement mais avec humour et sensibilité.

Un roman sur les relations humaines, l'amitié, la famille, le deuil, les secondes chances, l'homosexualité et aussi le harcèlement.

Encore une fois, Susin Nielsen a le don de nous emporter dans son histoire, ses personnages sont bien campés, sonnent juste, pas de super héros mais des jeunes qui font face à la vie, s'interrogent. Les lecteurs pourront s'identifier à eux sans souci.

N'hésitez pas à découvrir cet auteur avec notamment ses romans Moi, Ambroise roi du scrabble ou le journal malgré lui de Henry K. Larsen, déjà chroniqué sur ce blog. Un auteur plein de sensibilité qui propose des textes qui font mouche à chaque fois.

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Ce livre est sympathique. Au début, c'est une histoire qu'on croirait banale : on trouve d'un côté, Stewart, qui a perdu sa mère un an auparavant et qui est plutôt précoce. Il est ce qu'il est. de l'autre, il y a quelqu'un de complétement différent, Ashley, qui est populaire au collège, qui fait attention à elle ; mais qui a appris, il y un an et demi, que son père était homosexuel. Sauf que voilà : le père de Stewart et la mère d'Ashley s'aiment. Alors, le père et le fils vont emménager chez la mère et sa fille. Ashley les hait, brisant son petit monde, insultant Stewart, qui a du mal à se retrouver dans sa nouvelle vie.
C'est un livre moderne, puisqu'on retrouve les thèmes abordés par les ados, comme l'homosexualité, la construction de soi, le collège , l'adolescent se croyant au centre du monde ect. Ainsi, on revoit que le collège est un monde cruel, basé sur une cote de popularité, dont on redescend tout de suite si on est mal habillé ou coiffé. On trime dans ce qu'appelle Ashley « l'Échelle sociale ». Ce n'est pas ce qui arrive, mais presque. Ashley est l'une de ces filles qui fait extrêmement attention à elle et à son image, la rendant un brin égoïste, et c'est parfois agaçant. Stewart, lui, essaie juste de se plaire dans sa nouvelle vie. Un roman d'ados, quoi.
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Bonjour, je m'appelle Stewart et j'ai 13 ans. J'ai perdu ma mère que j'adorais il y a deux ans d'un cancer. Je suis ce qu'on appelle un surdoué et j'adore faire des théories sur tout.
Salut, moi c'est Ashley et j'ai 14 ans. Mes parents divorcent car mon père vient de découvrir son homosexualité. Il vit dans le cabanon qui m'était normalement destiné après mes études car il n'a pas les moyens de se payer un appart. Mais il ne faut surtout pas que ça se sache à l'école, sinon, bonjour la réputation…
Mais voilà que le père de Stewart et la mère d'Ashley décident d'emménager ensemble, chez cette dernière. Comment les deux adolescents, si différents, vont-ils réussir à cohabiter ?
Un régal de lecture qui tient pour beaucoup aux antagonismes entre les deux personnalités, qui prennent la parole successivement. D'un côté Stewart est un garçon vraiment attachant, très pragmatique et pourtant parfois si terre à terre. Il est foncièrement gentil, a le sens du détail et des précisions. Tandis qu'Ashley est une férue de mode, un brin méprisante et prétentieuse, qui prend pour argent comptant tout ce qui est dit dans les magazines. le choc des cultures est parfois violent, souvent amusant. Il est en tout cas terriblement efficace.

Le héros de ce nouveau roman est à nouveau un jeune adolescent. Il s'appelle Stewart, a 13 ans et est tout simplement adorable (à mes yeux du moins et si tant est qu'on puisse trouver un adolescent adorable). Stewart s'apprête à vivre un grand bouleversement ; il va emménager avec son père chez Caroline, la petite-amie de celui-ci. Cela pourrait être difficile à vivre mais comme le souligne Stewart, quand on a vu sa mère mourir à petits feux d'un cancer, on a déjà eu son lot de journées difficiles. C'est donc un grand changement, certes, mais qui pourrait être positif – après tout il y gagne une soeur, la fille de Caroline, et ça, il en rêvait depuis longtemps.

Sa « nouvelle soeur », c'est Ashley, ado parfaitement chiante de 14 ans. Elle, elle n'est pas du tout ravie de l'arrivée de ce « monstroïde » dans sa maison. D'autant qu'elle n'a toujours pas digéré le divorce de ses parents et le coming out de son père.
Ashley est tout le contraire de Stewart.Elle se fiche de l'école, n'obtient que des mauvaises notes. Pour elle, le plus important c'est la popularité. Et les garçons ! Son objectif ultime, c'est de sortir avec LE beau mec de l'école.

Le point de vue des deux adolescents est exprimé à travers des chapitres à la narration alternée. Stewart est, comme je l'ai déjà dit, vraiment adorable. Très amical, il est également très premier degré ce qui donne parfois des réflexions très drôles (mais qui peuvent serrer le coeur, attention à son potentiel larmoyant). Ashley, elle, est terriblement autocentrée. Autant Stewart décrit le monde et les sentiments des personnes qui l'entourent, autant Ashley ne parle que d'elle, de ce qu'elle pense, de ce qu'elle ressent. Deux visions très différentes, donc.

Susin Nielsen aborde énormément de thèmes. Parfois du bout du doigt, sans l'air d'y toucher, parfois de manière un peu plus frontale ou plus drôle. C'est ainsi que On est tous faits de molécules parle de famille recomposée, de la maladie et la mort d'un parent mais également d'homosexualité ou de harcèlement, tout en offrant une lecture très agréable, parfois presque légère.
C'est un nouveau coup de coeur pour Susin Nielsen, son écriture et ses personnages. Et Stewart ! ♥
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Avant de lire ce livre j'avait déjà lut tout lut tout les livres de Susin Nielsen parut chez helium et je les avait trouver excellent. Donc quand j'ai acheté ce livre je me suis dit que je partait sur une valeur sur. Eh bien j'avais raison ce livre est tout bonement raison ce livre est excellent. Il quand plus léger que le dernier quelle avait fait c'est a dire le journal malgré lui de Henry K. Larsen qui lui était beaucoup plus lourd. Don Susin Nielsen a décidé de repartir sur du plus léger ce qui n'est pas plus mal. Ce roman parle entre autre de l'homophobie et de l'adolescence. le début est un peu triste mais bon on passe rapidement a autre chose donc ça va. Tout au long du roman on suit 2 personnages Stewart et Ashley deviennent frère et soeur suite a l'amour de leur parents. Ashley a beaucoup de mal a accepté cette situation ce que Stewart ne comprend pas et tout ce qu'il fera pour faire avancer les chose ne les feront qu'empirer.
Bref un très bon roman de Susin Nielsen comme d'habitude.

Stewart, surdoué sensible de 13 ans, vit avec son père depuis le décès de sa mère. Il est maladroit en société et a du mal à nouer des relations avec des jeunes de son âge. Ashley, quant à elle, a 14 ans, est la star du collège, prétentieuse et égocentrique à souhait. Elle a du mal à accepter le divorce de ses parents suite au coming out de son père. Leurs parents ayant décidé de refaire leur vie ensemble, la cohabitation risque d'être difficile...
Un roman ados avec des touches d'humour mais qui aborde des thèmes de société importants : le deuil, l'homophobie, le regard des autres, les soirées trop arrosées qui dérapent...
J'ai beaucoup aimé cette histoire actuelle et toute la galerie de portraits qu'elle présente avec leurs qualités et leurs défauts.
Très sympa !

Autant vous le dire tout de suite : vous n'allez pas lâcher ce roman ! Susin Nielsen a le don de nous attacher instantanément à son histoire et à ses personnages. Même les plus casse-pieds on les aime bien ! Et, surtout, ses personnages ont toujours une originalité et une personnalité qui les distinguent de tous les autres. Ce sont des héros sans l'être, ce sont des garçons surdoués mais pas si doués que ça pour la vie sociale et qui nous promettent des réflexions pertinentes, parfois débiles, toujours très drôles. le roman est à deux voix, celle de Stewart puis celle d'Ashley et, si les scènes se répètent de l'un à l'autre pour avoir le point de vue de chacun, on ne s'en lasse pas une seule seconde. Il y a des thèmes abordés dans ce roman qui semblent chers à l'auteur : la différence (ici, Stewart est un « petit génie » avec des problèmes d'adaptation), l'homosexualité et la façon dont elle est perçue par les personnages (honte pour Ashley, homophobie pour d'autres). le tout avec un humour qui fait toujours mouche ! On se moque un peu d'Ashley et sa passion unique pour l'apparence et la mode qui la font souvent passer pour plus bête qu'elle ne l'est et, pourtant, elle ressemble à tellement d'ados ! Mais on frissonne aussi pour elle quand des situations dérapent… Quant à Stewart, les souvenirs de sa maman qu'il chérit, sa volonté de s'intégrer, son désir de former une nouvelle famille et sa façon de mettre les pieds dans le plat le rendent extrêmement touchant et attachant. Contrairement à son précédent roman le journal malgré lui de Henry K. Larsen, qui était très sombre, Susin Nielsen renoue ici avec une légèreté qu'on retrouve de plus en plus rarement dans la production adolescente actuelle et ça fait vraiment du bien !
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