Nous sommes en 1461 et le roi Louis XI vient d'être couronné.
Tous les oiseliers vont devoir fournir un certain nombre d'oiseaux car une cérémonie avec une envolée de 2000 oiseaux a été prévue pour l'installation du roi au Château des Tournelles à Paris.
Guillaume Landry n'a lui qu'une vingtaine d'oiseaux et Bijou son rossignol apprivoisé, tous vont lui être confisqués ; mais c'est sans compter sur le roi qui va le remarquer, se prendre d'amitié pour lui, et le faire oiselier du roi dans son Château des Montils près de Tours.
Guillaume a un grand coeur et ne tolère pas l'injustice, il va désobéir au roi et a ses manigances, avec l'aide de François Villon (poète et malandrin)qui lui était venu en aide.
Une belle histoire qui n'est peut être pas réelle mais m'a enchantée.
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Parvis de Notre Dame, la foule s'oppresse et se noie dans les bruits, les odeurs de son temps.
Marchands ambulants, populace et sergents de ville se côtoient, s'évitent et se poursuivent.
De l'évasion de certains, d'autres ne reverront peut être la lumière du jour et ne pourra plus entendre le doux chant de ce compagnon siffleur,, le rossignol …
Pont au change, renversement de destins ou égarements de vies, seul l'écho des pavés en est encore le témoin …..
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Il s'était assis sur le banc où Guillaume et Evoleine lui avaient fait place.
La tête légèrement renversée en arrière, les yeux levés vers la flèche de la Sainte-Chapelle, brillante dans le soleil, il prononça lentement :
Hé ! Dieu, si j'eusse étudié
Au temps de ma jeunesse folle
Et à bonnes mœurs dédié,
J'eusse maison et couche molle,
Mais quoi ! Je fuyais l'école
Comme fait le mauvais enfant.
En écrivant cette parole,
A peu que le cœur ne me fend.
(...) Elle fermait les yeux. Quand elle les rouvrit, François Villon n'était plus là. Elle le vit au bout du pont, qui leur faisait de la main des signes d'adieu.