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3,98

sur 1258 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman. L'écriture me semblait pompeuse voire prétentieuse. Mais comme on me l'a prêté, je voulais aller au bout. Alors j'ai persisté et je me suis dit que finalement ce style n'était sans doute que le reflet de la societe qu'elle dépeignait. Cette noblesse du 19 éme siecle parisien. En revanche j'ai apprécié cette promenade dans ce Paris du 19 éme qui brode autour d'un événement historique qu'est l'incendie de l'hôtel de la charité.
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Beau récit très bien écrit, très bien documenté basé sur la tragédie de 1897 au Bazar de la Charité. Mais, je regrette le côté Comtesse de Ségur pour adultes : de riches Parisiennes désoeuvrées qui cherchent leur raison de vivre dans la charité à qui il arrive un grand malheur. Et ce pauvre peuple qui leur vient en aide malgré tout. J'y ai vu un brin de condescendance et beaucoup de stéréotypes de la société au 19e.
Lu dans le cadre du Festival et Prix Horizon du 2e roman de Marche-en-Famenne (Belgique) . Ce sera pas celui pour lequel je voterai....
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Ce roman, il lui aura manqué la petite étincelle pour en faire un coup de coeur, un roman totalement haletant. Je n'ai pour autant rien de particulier à lui reprocher. Voyez plutôt.

Gaëlle Nohant nous plonge au coeur de la société aristocratique de cette fin du XIXe siècle. Ces privilégiés n'en ont plus que le nom. Surtout les femmes. Car leur voie est tracée d'avance : de filles, elles seront épouses puis mères. En dehors de ce destin, point de salut. Même le couvent n'est pas une option. Alors, pour toutes celles qui pensent et veulent être maîtresses de leur destin, c'est un chemin semé d'embuches qui s'offre à elles.

C'est dans ce monde que se croisent Sophie d'Alençon, Violaine et Constance. La première est la propre soeur de Sissi, l'impératrice d'Autriche. Elle trouve dans la foi et la dévotion aux pauvres les seules joies qui lui sont autorisées. Sa seule originalité ? Ouvrir les bras à qui lui plait, quel que soit les rumeurs. Car pour avoir espéré plus, elle a été brisée. Sophie d'Alençon est un personnage réel qui encre totalement le roman dans le cadre historique, même si l'auteur ne prétend pas à un roman véridique sur tous les aspects. Violaine de Raezal est une jeune veuve qui traine une réputation sulfureuse, une honte et une douleur qui l'empêche de se projeter sereinement vers l'avenir. Son mari, compréhensif, a bien tenté de lui ouvrir les portes de ce monde obtus, mais le chemin est encore long pour se faire accepter. Constance d'Estingel, elle, se pose des questions sur ce qu'elle veut vraiment, en dehors des pressions que lui font subir sa famille et la société toute entière. Elle rompt brutalement ses fiançailles avec le jeune comte de Nérac, sans aucune explication. Tous ces personnages vont se croiser au moment de l'incendie du Bazar de la Charité en mai 1897.

Tour à tour, nous allons suivre chacun de ces personnages et leur point de vue, avec parfois l'incursion de personnages secondaires qui apportent judicieusement un éclairage extérieur. La construction rappelle du coup terriblement un roman feuilleton du XIXe siècle justement. Et c'est vraiment bien adapté. le lecteur est happé dans l'histoire, la petite comme la grande, et les deux se mélangent habilement.

L'auteur n'hésite pas à utiliser des coupures de journaux de l'époque et mêle habilement un vocabulaire d'époque, lorsque cela si prête. L'époque est donc rendue palpable pour le lecteur, tout en gardant suffisamment de modernité dans la narration pour ne pas le perdre. Sous les yeux du lecteur, ce monde où tout n'est qu'apparences, convenances et carcan vole en éclats. La condition féminine pour les hautes sphères n'est guère enviable. Certes, elles sont à l'abri du besoin mais demander un libre arbitre risque de les mener tout droit à l'asile. Car les aliénistes font fureur et ont pris le pouvoir sur ces aristocrates si imbus d'eux-mêmes. le pouvoir est à la science, sans distinction de classe sociale. Et tant pis pour les abus. L'époque est au changement et au progrès : les inventions comme le cinématographe font leur apparition, les journaux font fureur, et certains privilégiés se mettent à travailler, comme le comte de Nérac qui s'essaie au journalisme.

Une plongée fascinante dans ce monde de l'avant Première guerre Mondiale.

Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Je me suis penchée sur ce livre en voyant qu'il avait le bandeau "prix des lecteurs" ainsi que quelques bons avis notés en quatrième de couverture (notamment du libraire G. Collard ) et puis ben .... pfffff je me suis forcée sur les 100 premières pages ... J'avais du mal à m'attacher aux personnages présentés , il y avait un faux rythme , des complications que je déteste dans les histoires ( du genre Elle aime le garçon Il l'aime aussi MAIS elle décide qu'elle ne va pas l'épouser parce que faut bien se compliquer la vie non ? ... pffff bref .... ) et puis finalement les 100 premières pages passées les choses prennent un peu plus de consistance ... et je suis allée jusqu'à la fin du livre sans difficultés. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé cette lecture , car bah ... ce n'est pas le cas , mais ... elle ne m'a pas emballée non plus ... Je retiens surtout le côté historique avec ce drame du "bazar de la charité" que je ne connaissais pas du tout (et l'histoire de la soeur de "Sissi", Duchesse d'Alençon , qui perdit la vie dans cet incendie )...
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le début de l'histoire est dure car elle décrit ce terrible incendie et la souffrance des victimes mais j'ai aimé lire cette histoire de cette belle époque. Les fiacres, les duels d'honneur, la vie des belles femmes de la bourgeoisie.

Une écriture belle qui permet de vivre l'histoire comme dans un film.

Nous suivons le destin de nombreux personnages très intéressants : La duchesse d'Alençon (la soeur de Sissi l'impératrice), Violette, veuve et mystérieuse, Constance, une toute jeune fille qui rompt ses fiançailles pour vivre sa croyance pleinement. Laszlo, son fiancé, se morfond et ne comprend pas cette décision.

Mais voilà, le destin les bascule dans l'horreur, ce terrible incendie qui brise leurs vies, leurs chemins se croisent !

D'un fait réel, avec certains personnages existants, l'auteur nous raconte une belle histoire, tragique mais belle.
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En partant d'un fait réel, l'incendie du Bazard de la Charité en 1897 que je ne connaissais pas, Gaëlle Nohant nous raconte l'histoire de femmes du 19ème siècle.
Ces femmes prises dans les carcans de cette société patriarcale et répondant aux codes de cette aristocratie qui voit son pouvoir diminuée.
Certaines sortent du lot et s'émancipent de cette vie toute tracée. La duchesse d'Alençon va être le dénominateur commun du début d'une amitié impossible.

Le roman se situe au moment du déclin de l'aristocratie au profit de la bourgeoisie et de la période du progrès social et économique avec l'arrivée de l'électricité, du gaz, du cinématographe et des expositions universelles.
Gaëlle Nohant nous décrit de manière bien documentée la société de la fin du 19ème siècle. Elle nous raconte la vie des nantis et du peuple et surtout le parcours de Violaine de Raezal et de Constance d'Estingel dans leur combat pour plus de liberté et leur souhait d'améliorer leur condition féminine.
Peut être un peu trop romanesque pour moi mais une lecture agréable et instructive.
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Sympa.

Tout d'abord, je tiens à vous prévenir que ce livre n'a rien à voir avec le téléfilm de TF1 si se n'est l'incendie comme point commun.

Dans cette histoire, nous alons suivre 3 femmes aux vies différentes mais avec ce drame qu'est l'incendie du Bazar comme lien. Dans l'ensemble j'ai aimé mais il m'a manqué des choses comme il y en a eu trop sur d'autres.

J'ai aimé le moment de l'incendie car c'est vraiment (pour moi) le centre de l'histoire et l'autrice m'a vraiment fait vivre l'événement. L'histoire de Constance et Lancelot m'a touché.

A l'inverse, j'ai trouvé que le reste faisait trop crêpage de chignon de dames de la haute, avec leur cancans et compagnie. Pour le ”après incendie”, je trouve qu'on ne suis pas beaucoup de personnes présentes, leur état psychologique, leur rétablissement physique, leur vie ”d'après”. On a les détails pour 3-4 mais pas plus.

En bref, une bonne lecture mais je ne serais malheureusement pas d'accord avec l'unanimité qui trouve ce livre excellent..
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Bon, je vais essayer d'être la plus claire possible au moment de retranscrire mon avis de lecture, bien que ce soit assez délicat.
Tout d'abord, parlons du style de l'auteur. Là-dessus, rien à dire, la plume est travaillée même si par moment elle m'a paru un peu pompeuse. Mais il n'en reste pas moins que ce livre est bon littérairement parlant.
Concernant les thématiques abordées, là encore rien à redire. L'auteur a été consciencieuse dans ses recherches et a très bien réussi à retranscrire l'époque ainsi que les faits abordés. Les scènes de l'incendie du Bazar étaient littéralement poignantes. J'ai également apprécié le point de vue sociologique même si c'est plus facile de dénoncer les travers d'une époque avec le recul nécessaire (ce que je veux dire c'est que la satire aurait été d'autant plus appréciable et précieuse si l'auteur avait vécu à l'époque donnée mais soit).
Alors pourquoi "seulement" trois étoiles ? Et bien parce que malgré toutes ces qualités, je n'ai pas réussi à être emportée par ce récit. On nous promet de suivre le destin de 3 femmes mais . Quant à Constance, de quel destin parle-t-on pour un personnage qui ne prend pas une seule décision indépendante à n'importe quel moment que ce soit du roman ? J'admets que je n'ai pas compris où voulait en venir l'auteur en nous offrant un personnage aussi effacé si ce n'est dénoncer le fanatisme religieux et la société patriarcale où le mariage est la seule issue souhaitable pour une jeune fille. D'où mon impression, une nouvelle fois, de la volonté de l'auteur d'instrumentaliser son personnage, sans que l'on puisse s'attacher à elle, pour servir son propos. Enfin, Violaine. La seule qui propose une histoire personnelle pour laquelle on se prend d'intérêt. Mais là encore, un petit détail m'a gênée : Aucun intérêt pour moi. Une femme peut très bien reprendre son destin en main sans avoir à éprouver de nouveau de l'attirance pour un homme afin de repartir de l'avant.

Au final je ressors déçue de cette lecture car je m'attendais à découvrir un chef d'oeuvre au vu des critiques dithyrambiques que ce livre reçoit depuis plusieurs années. La faute à un traitement extrêmement froid des personnages principaux de la part de l'auteur (les secondaires sont beaucoup plus réussis et attachants). Je m'attendais à vibrer à la lecture de leur destin suite à cette tragédie mais au final j'ai eu l'impression de lire un très bon compte-rendu historique de l'incendie du Bazar et une satire honorable des moeurs et du fonctionnement de la société de l'époque.

Pour conclure, je dirai qu'il m'a manqué l'émotion avec un grand E, ce que je cherche à la lecture de ce type d'histoires. Et je ne peux m'empêcher de relier cette "froideur" à la volonté d'écrire un livre qui puisse plaire aux critiques et aux lecteurs exigeants, quitte à laisser de côté ceux qui préfèrent l'émotion. Et pour moins, un excellent livre est celui qui parvient à allier les deux sans sacrifier l'un pour mettre l'autre à l'honneur.
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A partir d'un fait historique dramatique, Gaëlle NOHANT nous brosse un tableau de la société de la fin du XIXe siècle avec un talent certain.
Si je n'ai mis que 3 * c'est uniquement parce-que je n'ai pas vraiment accroché à ce récit qui met en avant - quoique sans trahir l'histoire - des réflexes humains qui restent d'actualité et qui, par arrivisme, jalousie, orgueil et recherche du scoop, dressent les hommes (et les femmes) les uns contre les autres. La moindre faiblesse et... c'est la curée. Nous connaissons.
...Si les usages et les lois ne sont plus tout à fait les mêmes, l'homme, lui, n'a malheureusement pas évolué.
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Paris, mai 1897. L'évènement à ne pas manquer pour les dames de la bonne société, est la vente de charité au Bazar de la charité. Il faut y être vue à tout prix.
On y retrouve donc les héroïnes de ce roman, qui vont voir leur destin basculé suite à l'incendie qui va faire de nombreuses victimes en ce triste jour.
Une belle description de l'époque, une fresque romanesque, qui cependant, ne m'a pas totalement emporté. Tout est bien qui finit bien et c'est un peu trop facile, mais cela rien une lecture agréable.
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