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3,98

sur 1258 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le livre raconte le terrible incendie du Bazar de la charité à Paris en 1897.
De nombreuses femmes y ont péri brûlées
Ce drame va sceller le destin de 3 femmes
Très beau récit
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Pauvres petites femmes riches !

L'auteur développe un fait divers historique et tragique de mai 1897, à savoir l'incendie à Paris du Bazar de la charité et la mort de la duchesse d'Alençon (petite soeur de l'Impératrice Sissi) : l'incendie et ses suites sont racontés à travers trois destins féminins de l'aristocratie parisienne.
Il ne s'agit pas d'un pavé (493 pages tout de même) historique, mais d'un roman, qui même s'il veut traiter de la condition féminine aristocrate au 19ème siècle sait rester futile. Histoires d'amour, enlèvement, suspens, religion, duel : tous les ingrédients de la saga romanesque sont présents. J'ai parfois pensé à Eugène Sue en lisant Gaëlle NOHANT.
Le lecteur s'enflamme, mais que restera-t-il une fois la dernière page tournée ?
Car aucune des héroïnes ne m'a vraiment touchée.
Le style et l'écriture sont remarquables, il y a incontestablement beaucoup de travail derrière ce volume, je n'ai rien à critiquer, mais le charme n'a pas opéré sur ma petite personne !
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Avez-vous déjà entendu parler de l'incendie du Bazar de la charité ?
En 1897, un terrible incendie se déclencha lors du Bazar de la Charité, une vente de charité qui était en réalité un évènement mondain où se bousculait l'aristocratie parisienne, histoire de se montrer. Seulement voilà : tout a brûlé ce jour-là. de nombreuses victimes sont à déplorer. Parmi les rescapées, deux femmes : Violaine et Constance, dont nous allons suivre les histoires de vie avant et après l'incendie. Après avoir vécu un tel traumatisme, il est évident qu'elles en sont ressortiront transformées à jamais.
J'ai pris plaisir à lire ce roman, mais je trouve qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour en faire un coup de coeur. Ce qui est intéressant, c'est ce qu'on apprend sur la condition des femmes à l'époque. Elles passaient de la tutelle de leur père à celui de leur mari et n'avaient pas vraiment leur mot à dire sur les choix que les hommes faisaient à leur place. Ce sont aussi les mesquineries et les bassesses entre elles, histoire d'écraser les rivales (plus belles et plus jeunes) qui pourraient se montrer gênantes.
L'incendie du Bazar de la charité a également été adapté dans une série diffusée sur TF1 (elle est aussi disponible sur Netflix je crois), que j'avais trouvé vraiment excellente. le roman de Gaëlle Nohant raconte l'histoire de personnages différents donc ne vous attendez pas à retrouver les personnages de la série dans le livre.
Pour information, la "part des flammes" est une expression utilisée par les pompiers afin de désigner la zone qu'il faut parfois sacrifier et laisser brûler pour éviter de plus gros dégâts. Comme quoi, renaitre demande parfois des sacrifices...


Lien : http://mademoisellechristell..
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Nouvelle adaptation chez Philéas avec cette fois la mise en images d'un roman à succès de Gaëlle Nohant (que je n'ai pas lu).

« La part des flammes » met en avant la part des femmes. Celles qui tentent d'exister dans la bourgeoisie parisienne, celles que l'on confie aux bonnes soeurs, celles qui subissent la loi des hommes tout-puissants, celles qui choisissent d'aider les plus démunis…

4 mai 1897, le bazar de la Charité, lieu mondain reconnu, brûle dans un gigantesque incendie. 3 femmes vont voir leur vie bouleversée. Ce n'est pas tant l'incendie le coeur du récit mais les conséquences sur les vies de ces femmes, en particulier Constance d'Estingel qui va être abusivement internée.

Un récit fort qui m'a rappelé « le bal des folles ». le combat des femmes est ici bien dépeint et nous tient en haleine jusqu'à la fin. le dessin est plutôt froid et lisse et convient parfaitement bien à l'atmosphère bourgeoise du récit.

Au final, encore une adaptation bien choisie et bien traitée chez Philéas. Vivement la prochaine !
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Roman historique qui se situe en 1897 lors de l'incendie du Bazar de la charité qui défraya la chronique de l'époque et dont on déplora de nombreuses victimes.
Des beaux portraits de femmes issues de l'aristocratie; modelées voire asservies par les contraintes sociales de leur milieu et de l'époque. La tragédie va bouleverser le destin de nombre d'entre elles, les porter vers un autre avenir. Les personnages féminins sont attachants et crédibles.
le récit est très documenté : j'ai aimé le passage sur la tuberculose, maladie qui ravage les populations les plus démunies, un désastre sanitaire à l'époque.
Il est aussi question de la presse écrite et des enjeux consécutifs aux révélations qu'elle distille auprès des populations.
J'ai aussi découvert que le duel se pratiquait encore, là les personnages masculins se trouvent aussi sacrifiés.
le contexte de l'époque est très bien reconstitué, le style est élégant.
Un peu long sur la fin.
Pour autant, je conseille cette lecture.
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L'incendie du Bazar de la Charité qui décimé une grande partie de l'aristocratie française en 1897 sert de trame à ce roman tragique et romantique.
Les destins croisés des trois héroïnes, Violaine de Raezal, Constance d'Estingel et la duchesse d'Orléans, mêlent des amours contrariés, l'enfermement mais également de très chics mondanités. Ils plongent le lecteur dans le petit monde parisien froufroutant où seules les toilettes pour le prochain bal, le trait d'esprit et la pique en société semblent avoir de l'importance. Les femmes sont confites en dévotion ou courent de thés en réceptions alors que leurs époux ou pères s'adonnent à quelques grisettes et autres plaisirs de bonne chair.
Au prétexte d'un épisode dramatique et hautement romanesque, Gaëlle Nohant évoque largement les débuts chaotiques et effrayants du traitement de l'hystérie, les relations sociales dans un pays où les classes ont encore toutes leurs parts. le rôle émergeant d'une presse d'opinion sert alors de contre-pouvoir. Ecrit d'une plume romantique parfois maniérée, « La part des flammes » se lit avec un plaisir certain. On se laisse aisément happer par l'intrigue, les personnages et l'ambiance un peu surannée. Pour autant, le rythme inégal, un petit côté apprêté voire confit dans le passé et plusieurs maladresses stylistiques ne permettent de le ranger parmi les grands et bons romans historiques.
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ça faisait un moment que je tournais autour, je le prenais, le reposais et j'ai fini par plonger au vu de toutes les critiques élogieuses des Babeliotes. Je n'ai pas boudé mon plaisir, ça se lit bien, très bien parce que c'est très très bien écrit sans être niais. On est aspiré dans cette époque avec des personnages très bien décrits. Je ne connaissais pas l'histoire de ce dramatique incendie qui a décimé une grande partie des femmes de l'aristocratie de l'époque et rien que pour ça : merci.
Ensuite je suis un peu mitigée. Vers la fin, sans vouloir déflorer l'intrigue je dirais à partir de la décision de libération, j'ai trouvé que le rythme baissait un peu que l'intrigue perdait de son intérêt et j'ai eu hâte d'en finir, devinant quand même la fin.
Un beau roman qui se lit très bien, parfait comme lecture d'été mais de là à dire que c'est le roman historique de l'année 2015, Gérard tu exagères comme d'habitude !
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Je suis totalement passée à côté de ce roman dont l'ambiance n'aura pas réussi à passer outre le vide ressenti dans le destin de ces femmes.

Le drame qui pose l'histoire ne sert de contexte que pour lancer un récit psychologique sur la condition de la femme au XIXe siècle, la hiérarchie d'une société où noblesse et bas peuple ne se côtoie pas mais également du développement du mental de personnes ayant subi un traumatisme.
Certes, les sujets décrits précédemment sont finement abordés au travers de divers personnages tous différents les uns des autres. Mais cela n'empêche pas cette sensation de manque de sensibilité que j'ai pu ressentir vis-à-vis de ce qui leur arrive.
Totalement détachée de leurs états d'âmes et des drames qui les entourent.

Egalement beaucoup de longueurs auront eu raison de ma lecture qui fut assez lassante de part mon manque d'intérêt initial.

Bref, faites-vous votre propre avis mais personnellement cela ne restera pas la lecture de l'année.
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La lecture de la Part des flammes devrait être obligatoire, ne serait-ce que pour la description brute, sans concession ni complaisance de l'incendie du Bazar de la Charité en 1897. J'ai rarement lu passage aussi fort, factuel, si réel que l'on sentirait presque l'odeur de la chair brûlée. Une belle leçon d'écriture.

À partir d'un drame national – que je ne connaissais pas – Gaëlle Nohant dépeint, avec réussite, une société fascinante et contradictoire et met en scène des personnages forts et tourmentés.
Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire. Pourtant, je suis passée complètement à côté. Je n'ai pas été happée par les personnages, pas eu d'empathie, pas réussi à créer une connexion ni à me plonger entièrement dans leurs intrigues. Comme si le livre m'avait tenue à distance. Et j'en suis bien désolée. Il me manquait – peut-être – plus de psychologie, plus d'élans du coeur, d'aperçus de la conscience et des véritables enjeux intérieurs des personnages, par opposition à tout le paraître figé, froid et conventionnel que la société infligeait. J'ai été frustrée.

Bref, une lecture en demi-teinte pour moi. Même si j'ai beaucoup apprécié l'écriture et le contexte. Et vous, vous l'avez lu ? Vous avez aimé ?
Lien : https://brontedivine.com/201..
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Violaine de Raezal rêve de participer à la vente de charité qui se tient au Grand Bazar. C'est avec l'aide de la duchesse d'Alençon qu'elle arrive à obtenir une place. Elle y rencontre Constance d'Estingel. Mais personne ne va apprécier cette vente car un énorme incendie se déclare, et la foule prise de panique piétine et bouscule tout ce qui se trouve sur son passage. Violaine va chercher à savoir ce qu'est devenue Constance, et découvrir que défigurée, ses parents l'ont placé dans un asile, ainsi elle ne fera pas d'ombre à sa famille. Outrée, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour la sauver.
Diffamations, duels, nous entraînent dans cet épisode dramatique de l'incendie du Grand Bazar. Et même si tous les ingrédients sont là, je n'ai pas véritablement accrochée à l'histoire, ayant mis très longtemps à lire ce livre.
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