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EAN : 9782874899010
296 pages
Weyrich (07/11/2023)
4.5/5   5 notes
Résumé :
Ainsi, dans la solitude et le silence, la forêt appelle sans cesse à la réflexion. Elle est à ce moment-là l’auberge de nos pensées, le terreau fertile d’où germent nos idées. C’est seulement dans ses bras calmes que les choses nous apparaissent claires et que certaines vérités éclatent. Tous les modèles, toutes les réponses sont dans la nature. À nous de les déchiffrer et de les mettre en pratique.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
❤ Ce récit, au fil des mois, d'un garde forestier d'Ardenne belge est un gros coup de coeur pour moi ❤

Je dirais que ce récit est une déclaration d'amour à la forêt voire à la nature toute entière. Il est question à la fois des espèces végétales et des espèces animales tant de la forêt que de toute la campagne bordant la Semois.

Je partage assez généralement les idées véhiculées par l'auteur, qui les étaye par des arguments solides, scientifiquement éprouvés. Il met l'accent également sur la tradition, sur la transmission des anciens gardes forestiers vers les plus jeunes.

L'auteur donne également des pistes pour la néophyte que je suis, en vue d'intervenir de manière adéquate avec les arbres de ma propriété. J'ai appris un tas de choses que je vais mettre à profit.

Cet hymne à la nature est très positif, l'auteur faisant au final confiance dans les générations futures pour respecter davantage notre écosystème et tenter de revenir à l'équilibre qui a précédé l'intervention humaine.

Je ne partage pas tout à fait cette conclusion. Je ne suis pas certaine que les choix politiques qui sont faits (comme le droit de polluer moyennement paiement) vont permettre suffisamment rapidement de remettre en cause nos modes d'intervention, destructeurs de la nature et de notre planète. Mais ce récit a le mérite de sensibiliser.

Alors, parlez-en autour de vous, offrez cet ouvrage autour de vous !
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Reçu dans le cadre de l'opération #massecritique @babelio_ du mois dernier, j'ai pris plaisir à découvrir cet ouvrage ⬇️

🌳🌳🌳🌳/5

🌳 Je ne lis que (trop) rarement de récits non fictifs, et celui-ci fait donc exception dans mes lectures habituelles. Pourtant le style se rapproche beaucoup du roman, ce qui aura eu l'avantage de me faire adhérer très rapidement et facilement. Les pages s'égrènent au fil d'un calendrier que l'auteur-sylviculteur a construit en rapport avec son métier.

🌳 Wallonie, terre arborée. C'est donc en Belgique que nous mettons les pieds aux côtés de cet artisan des forêts. Sur plusieurs mois, nous le suivons au gré des tâches que lui impose son métier dont la variété m'a surprise (je suis néophyte dans le domaine). J'ai donc aimer en apprendre sur la vie des forêts, de l'agriculture et des bois. Je sais maintenant ce qu'est le martelage par exemple (parfait pour briller en soirée entre amis ).

🌳 le côté qui m'a le moins séduite est celui en rapport avec des opinions assez tranchées sur certains sujets. J'aurais préféré que l'on reste un peu le.la stagiaire du sylviculteur, observant ce dernier dans son quotidien. Je n'avais personnellement pas ressenti le besoin d'avoir des opinions sur les politiques, les chasseurs ou encore les agriculteurs (quelles qu'elles soient!). Pour moi ce n'était pas nécessaire de s'étaler sur le sujet, d'autant plus qu'il ne peut y avoir débat lorsqu'on lit (enfin pas sur le tas).

🌳 en bref : idéal pour satisfaire sa curiosité sur l'utilisation des forêts, plantations et sur la vie animale sauvage de ces lieux. Quelques passages aux idées arrêtées à survoler voire zapper. Un récit intéressant !
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Benjamin Nollevaux, jeune garde forestier belge (on les appelle agents DNF en Belgique), nous propose de l'accompagner toute une année durant ses journées de travail au coeur de la superbe vallée de la Semois en région Wallonne (Belgique).
Au fil des chapitre, ce passionné nous explique son quotidien, ses missions, sa routine. Mais il nous fait également part de ses réflexions, de ses interrogations sur le futur et de ses craintes.
J'ai particulièrement apprécié les explications relatives à ses missions d'agent forestier notamment l'exploitation forestière au moyen des différentes techniques sylvicoles (intensives, durables). Attention que le code forestier wallon est logiquement fort différent du code français ou suisse. le lecteur ne doit pas oublier dans quelle région cet ouvrage a été écrit. Même si évidemment les réflexions sur l'usage que l'on souhaite faire de la forêt n'ont pas de frontière et les problématiques sont les mêmes partout.
L'auteur ne laisse de côté aucun sujet, même les plus polémiques: la chasse, la surexploitation, les relations avec le monde agricole, le retour des grands prédateurs (loup et lynx). A 35 ans et une carrière qui est loin d'être terminée, il faut oser ! Et même si certaines carricatures me paraissent parfois fort grosses et généralisées, je partage en grande partie ses réflexions.
Ce qui transpire dans ce livre c'est la passion de l'auteur pour la forêt et son métier (même si on le sent parfois obligé et frustré de se résoudre à appliquer certaines missions dont il n'est pas convaincu).
On ressent l'envie de communiquer et de transmettre une passion, que ce soit dans le cadre d'animations scolaires, d'écolage de jeunes agents ou simplement en posant sur papier ses réflexions. Ce livre vous fera voir la forêt d'une autre manière et vous poussera logiquement à la réflexion.
Merci aux éditions Weyrich pour ce livre et l'ensemble de vos publications toujours tournées vers la nature !
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ce livre nous transporte vraiment dans l'ambiance de la foret,lorsque l'auteur évoque la pluie ont ressent l'odeur de la foret mouillé ,l'humus des sous bois.ce livre est écrit d'une manière dont ont s'incruste bien dans l'histoire,on apprend de la même manière le métier du garde forestier ainsi que les animaux de la foret ce livre ma plu par la manière dont il est écrit et les sujet et intéressant .
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On commença à considérer la nature comme une menace dont il fallait devenir le maître, quelque chose en concurrence avec l’homme, mais aussi une chose à exploiter, à maîtriser pour en tirer des avantages. On pratiqua le défrichage à outrance et extermina les animaux soi-disant dangereux .

(Page 97)
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