Territoires

Je ne suis pas du tout une lectrice de polar. Mais là j'ai eu envie. Passé les premières scènes un peu dures à mon sens (meurtres, autopsies etc.), j'ai été happée par l'histoire et je me suis sentie comme dans un page turner. C'en est certainement un d'ailleurs. J'ai apprécié les relations entre police, justice, quartiers et le mélange avec la politique locale. Certains aspects sonnent plus juste que d'autres. Tout comme certains personnages frôlent parfois le stéréotype, mais ce n'est pas gênant.
En revanche, comme souvent dans les très rares polars que j'ai lus, je suis déçue du dénouement. Un peu trop rapide et facile me semble t-il. Pour autant, cela me donne quand même envie de m'ouvrir davantage à ce genre de littérature.

J'ai aimé retrouver Coste et son équipe ainsi que la plume d'Olivier Noreck. Un polar haletant dans un milieu dur du 93. Ce roman nous plonge dans la réalité des cités et de la vie des flics des banlieues. Ce polar se lit vit, les chapitres sont courts, les pages se tournent sans s'en rendre compte.
L'exécution sommaire de 3 jeunes caïds va entraîner Coste et son équipe sur des pistes inimaginables. Des pains de cocaïne sont retrouvés chez des retraités, un chef de bande psychopathe de 12 ans, une maire pas très nette. Coste se retrouve face une armée de voyous mais qui sont les responsables de ce carnage ?

Le deuxième tome de la série Victor Coste nous ramène à l'équipe du SDPJ 93 que nous avions laissée dans Code 93. Cette fois-ci, nous plongeons dans les profondeurs des cités du 93, au coeur du trafic de drogue et de la violence, mais aussi des manipulations politiques et des trafics d'influence.

Encore une fois, nous avons entre les mains un polar efficace, captivant, qui se dévore d'une traite ! Personnellement, bien que j'aie moins été séduite par celui-ci, je reste tout de même très agréablement surprise, et cela ne me démotive en rien pour poursuivre avec le prochain opus. Il m'a simplement un peu moins touchée.

Ce que j'apprécie particulièrement chez Olivier Norek, c'est sa capacité à nous offrir des polars sombres sans pour autant tomber dans les excès de violence ou de crudité que l'on trouve souvent chez d'autres auteurs du genre, parfois sans réel bénéfice pour le récit. Il parvient à nous immerger dans son univers sans nous retourner l'estomac, ce qui est extrêmement appréciable.

Retrouver le capitaine Coste et son équipe a été un plaisir, et je compte bien les retrouver dès ce soir avec Surtensions ! 😊

Je poursuis la trilogie "93" avec une lecture particulièrement captivante, qui surpasse même le premier tome.

On retrouve l'équipe du capitaine Coste, plongée au coeur d'une guerre de territoire dans une ville de la Seine-Saint-Denis. Mais rapidement, les choses s'enveniment et démasquer les coupables s'annonce comme un défi de taille.

Entre règlements de compte, émeutes et manipulations politiques, l'auteur nous entraîne dans une intrigue haletante et très immersive.

C'est justement la capacité de l'auteur à nous plonger entièrement dans l'histoire qui m'a le plus marqué dans ce roman. À certains moments, j'avais l'impression d'être sur place, d'entendre les bruits environnants et de visualiser les scènes.

À cela s'ajoute le plaisir de retrouver cette équipe de la Crim'.
Ce fut un très bon moment de lecture et je pense ne pas tarder avant d'enchainer avec la suite de la saga !

C'est le premier roman que je lis de cet auteur et ce ne sera pas le dernier. Rythme rapide, descriptif très visuel, on a presque plus l'impression de voir un film que de lire un roman.
L'histoire est elle aussi digne d'intérêt et met en confrontation la politique de dealers en quête de territoires face au territoire d'un leader politique.
On en redemande...

Dans Territoires, le Capitaine Coste est confronté à l'installation de l'équipe du nouveau patron de la drogue de la ville de Malceny dans le 93. Meurtres, émeutes, compromission des édiles locales…
Le sujet est bien mené, documenté. On s'y croirait !
Un nouveau polar urbain qui fait vivre une équipe policière dynamique et attachante, aux limites de la stricte légalité…

Tome 2 de la série "Capitaine Coste" où j'ai retrouvé avec plaisir cette équipe soudée que l'on découvre un peu plus encore.

Ici on plonge dans un système malsain où règnent les caïds de quartier et leurs trafics de drogue, et où les magouilles politiques s'en donnent à coeur joie grâce à nos impôts.

Un scénario très bien exploité avec une intrigue bien menée où actions et suspense s'enchaînent au fil des chapitres.
Le récit comme les personnages sont très crédibles et on s'immerge complètement pour rester accroché jusqu'au bout.

Les chapitres s'enchaînent parfaitement, et j'ai été effarée devant tant de violence, parfois calculée, et de manipulations.

Le rythme est donné dès le départ et ne faiblit pas avant les dernières pages.
Pas de circonvolution, de détails inutiles, rien qui puisse alourdir l'histoire, juste un récit percutant et addictif.

Je me prépare avec plaisir à lire assez rapidement la suite avec "Surtensions".

Passionnante plongée dans le quotidien de la PJ en zones de non-droit et territoires contrôlés par les caïds du trafic de stup. Une histoire brute de décoffrage, sur fond de règlements de compte et de conquête de terrains, ancrée dans le réel, ancrée dans une expérience et un vécu sans lequel probablement l'auteur n'aurait pu donner autant de corps à son oeuvre. Les scènes d'interventions et d'émeutes sont immersives à en arrêter de respirer. Les personnages sont saisissants de réalisme et pourtant certains sont à vous glacer le sang.
J'ai apprécié le propos social développé en filigranes à certains moments. On ressent bien que y'a une dimension autobiographique un peu assertive là-dedans, faire passer un message, « je dépeins le quotidien avec ses têtes cramées et ses émeutes mais attention je suis pas un facho », juste un flic qui combat le grand banditisme par utilité publique mais qui aime les quartiers, qui croit dans l'humain, dans la jeunesse, qui veut couper la tête du serpent avant qu'il ne se morde la queue, tout simplement.
Légèrement moins convaincu par la partie politique de l'intrigue en revanche, pas assez approfondie à mon goût, raison pour laquelle je retire une étoile, mais extrêmement satisfait malgré tout de cette première rencontre avec Olivier Norek.

Retour au SDPJ du 93 en compagnie de Coste et toute son équipe qui vont être confrontés, cette fois, à une guerre de territoires.

L'auteur a su décrire avec justesse et précision la violence omniprésente ainsi que la vie au sein des cités.
Nous sommes directement confronté à la réalité du terrain. On sent là l'expérience !

Un polar classique mais efficace, qui nous donne matière à réfléchir car plusieurs choses sont dénoncées ici.

Les personnages sont toujours autant réalistes.

Les chapitres courts ainsi que les différents points de vue contribuent à donner du rythme au récit.
Cela couplé a une écriture entraînante, les pages défilent toutes seules !

J'ai hâte de lire les suivants !

Après Code 93, je n'ai pas tardé à retrouver Victor Coste et son équipe, toujours à Malceny. L'entrée en matière est rude avec trois exécutions particulièrement brutales, laissant supposer qu'il y a un changement de tête dans le contrôle du trafic de drogue.

Au cours de l'enquête, nous croiserons un jeune ado de 13 ans qui n'a peur de rien et n'a pas de limites dans la violence ; deux vieillards mêlés malgré eux au trafic, une Maire qui navigue à vue pour préserver la paix sociale et surtout sa réélection.

Le quotidien décrit dans ce deuxième roman est impressionnant par la dégradation, oserai-je dire de la qualité de vie dans certains lieux ; dire qu'ils sont abandonnés par les pouvoirs publics est peu dire. Comme l'auteur était policier dans le 93, j'imagine que ce qu'il décrit est très près de la réalité, même s'il a exagéré certains aspects.

La compromission de la Maire, son peu de scrupules pour obtenir le calme, ses manoeuvres pour avoir le vote d'une communauté, font froid dans le dos. Des vies humaines en dépendent.

L'auteur sait maintenir un suspense et ménager les rebondissements. L'équipe de Coste est rodée et le suit, même lorsqu'elle ne comprend pas forcément sa logique.

Roman dévoré, malgré la dureté de ce qu'il raconte. L'humanité et les failles du Capitaine Coste tempèrent l'horreur ambiante.


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