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4,38

sur 906 notes
Si je devais exprimer en une phrase ce roman, je vous dirai simplement qu' il n'y a pas de hasard mais que des rendez-vous.

Et, en effet, dans ce roman, nous rencontrons au fil du temps une galerie de personnages aussi bien atypiques et différents qu'émouvants et touchants.

Nous suivons avant tout le portrait d'Auguste, un vieux monsieur qui vient de perdre sa femme et apprend qu'il est condamné par la maladie. Seulement de son côté, il ne souhaite pas revivre l'enfer qu'a vécu sa femme. Il veut donc faire appel au suicide assisté.

A côté de ça, nous découvrons le portrait de Philomène qui a perdu sa maman du jour au lendemain. Les autorités pensent que c'est un suicide seulement en disparaissant, la maman de Philomène laisse derrière elle plein de questions sans réponse, et Philomène est prête à s'aventurer dans cette quête afin de découvrir la vérité.

Mais en se lançant sur cette voie, les deux personnages vont se rencontrer à un certain moment de manière incongrue. En effet, quand Auguste prend la décision de partir à la mer pour respecter la promesse qu'il a fait à sa femme avant son départ éternel, Philomène prend également la résolution de partir sur le lieu où sa mère a perdu la vie.

Tous deux cherchent à découvrir une vérité et prendre la meilleure décision sur la suite de leur vie. Et en rencontrant Auguste, Philomène va faire basculer sa vie car en le rencontrant elle va le persuader de l'accompagner dans son périple.

«  le sens de nos pas » est un très beau roman sur la vie, les rencontres, le deuil, la maladie, les imprévus. Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman aussi beau, aussi vivant et à la fois émouvant, lumineux et profondément humain. Je crois qu'il fait partie des plus beaux romans que j'ai pu lire cette année.
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C'est le cinquième roman de l'auteure et le troisième que je lis !! Chaque fois c'est une superbe découverte !!
Dans cette histoire que j'ai commencé sans même lire le pitch, l'auteure nous plonge dans une rencontre intergénérationelle improbable entre Philomène et Auguste. Chacun traîne sa douleur et sur un malentendu, les voilà partis dans une double fugue!!!
Dans un premier temps je me suis dis mince...Ça sent le déjà vu...mais c'était sans compter sur la délicate plume de l'auteure et sur sa manière de traiter le sujet!!!
Une écriture pudique, fluide, touchante et pleine d'émotions.
Nous embarquons pour quelques jours de voyage aux côtés de personnages particulièrement attachants.
J'ai adoré les relations qui se tissent au fil des pages.
Ils vont s'accompagner, se soutenir, s'aider.
Les thèmes de fond sont lourds et difficiles mais le roman est un hymne à la vie écrit avec énormément de justesse et de sensibilité.
Le sujet de la mort plane en permanence, mais elle côtoie la vie avec un grand V.
Certaines situations sont un peu loufoques ou suréalistes mais viennent mettre un peu de légèreté et de douceur.
Je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler vos futures lectures mais Claire Norton m'a encore une fois conquise avec ce joli roman qui amène à réfléchir sur le sens de la vie.
On navigue entre rires, larmes, souvenirs, regrets, espoirs et vérités.
Je me suis totalement laissée embarquée, certains passages sont magnifiques et bouleversants...
J'ai pleuré plusieurs fois...
Une lecture triste mais tellement belle, puissante et lumineuse ♥
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La détresse d'une vie
Chacun de son côté
Sans se connaître
Puis un jour, le destin
Ou tout autre chose
Vient réunir deux âmes en peine
Tel un arbre avec ses branches
Ces deux âmes vont nous dévoiler une multitude d'êtres humains ayant perdu leur rayonnement
~
Comme eux, on va redécouvrir peu à peu la lumière, la joie, la confiance, l'espoir. On peut se dire que la vie ne tient qu'à un fil, à une partie de cartes, à une lettre envoyée, à un mot, à une main tendue.
~
Une lecture qui met du baume au coeur
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A lire quand il pleut …

La plume de Norton, je l'apprécie c'est certain et je vais essayer de ne pas écrire un avis biaisé car j'aime sa plume si délicate et fluide..

L'histoire peut sembler banale et finalement ce sont plusieurs histoires entremêlées qui font de ce livre un beau livre.

Se lit rapidement.

On s'attache aux personnages, on est tristes avec eux et heureux aussi.
Bref c'est une jolie petite histoire.
Je la classe dans mes lectures « mignonnettes »
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La rencontre avec deux personnages
qui ont pris une place particulière dans mon coeur.

Auguste, 85 ans,
Dont les journées
Ne s'illuminent plus,
Depuis la perte de Jeanne,
L'amour de sa vie.
Ses seules joies,
Il les puise,
Dans ses souvenirs.
Jusqu'à un murmure
De sa belle-fille
Qui résonne à son oreille
Et écrase sa respiration :
Maison de retraite.

Philomène, 15 ans,
Qui vient de vivre
L'un des pires drames possibles,
Perdre sa maman,
Et avec,
Ses repères.
Elle n'est plus que tristesse, colère
Et questions
Dont il ne restera bientôt
Qu'une obsession :
Y répondre.

De nombreux sujets les éloignent,
Par leurs différences de générations,
Mais un banc va les réunir,
Dans une fugue aussi palpitante qu'émouvante.

Ce livre est un concentré d'émotions,
Qui à sa lecture explose et fourmille en nous.

Par ses thématiques fortes, (vieillesse, temps qui passe, douleur, deuil, accompagnement des personnes en fin de vie, place des personnes âgées dans la société, affrontement d'un drame, non-dits familiaux, hypothèses qui rongent..)
Il nous fait chavirer le coeur
Et plante des graines réflexives dans notre esprit.

Un immense coup de coeur,
Pour ce duo improbable
Doux et fort,
Dont chacun
A la même furieuse et folle envie
D'aller au bout de ses profondes convictions ;
Et qui apporte tant à l'autre
Réciproquement.

Des passages, des citations et des personnages
Qui continueront d'infuser en moi
Par leurs beautés,
Si intenses, si fragiles et si éphémères à la fois.
Je pleure rarement lors de mes lectures,
Ici, j'ai terminé,
Les larmes aux yeux
Mais le sourire aux lèvres.

Merci Claire, par ta plume si juste et si délicate, de nous procurer un tel tourbillon émotionnel et de nous permettre d''interroger le sens de nos propres pas...
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Le résumé est assez réducteur (et peu fidèle) face à l'ensemble de l'oeuvre qui présente une panoplie de thématiques au lecteur : le deuil, la maladie, la vieillesse et le sentiment de solitude qui va de pair, les secrets, les regrets, l'amour, le suicide assisté, etc. Evidemment, ce genre de sujets amène son lot d'émotions dont la narration s'empare pour tantôt toucher son lectorat et tantôt l'amuser car, oui, il y a des pointes de légèreté dans ce récit à fleur de peau. Ces dernières sont les bienvenues pour atténuer les difficultés auxquelles font face les protagonistes. Ceux-ci, entiers et profonds, jouent un rôle important dans cette transmission de sentiments notamment Auguste et Philomène entre lesquels se créée une tendre complicité intergénérationnelle.
Toute cette effusion est portée par une plume agréable à lire grâce à laquelle les pages défilent rapidement malgré quelques coquilles qui se sont glissées dans le texte.
Tout cela présage un roman magistral et cela aurait pu être le cas sans certaines interférences. En effet, le récit souffre de divers maux qui alourdissent la lecture et assèchent les émotions ressenties. Tout d'abord, l'auteure use d'une certaine facilité tant dans l'élaboration de l'intrigue que dans la manière d'aborder les thèmes mis en avant. Ainsi, une forme de simplicité plane tout au long de la découverte de ce titre où Claire Norton emploie des mots vus et revus pour traiter les sujets principaux et où des solutions sont aisément trouvées pour répondre aux différents cas de figure rencontrés. Cela crée une lassitude et entache la plausibilité d'une telle aventure.
Ensuite, le livre s'apparente quelque fois à un plaidoyer qui tourne en rond et entraine une répétition dans les arguments, cassant ainsi l'émoi ressenti par le récit brut et les liens entre les personnages. de ces différents argumentaires semés dans le roman résultent de longues logorrhées qui étouffent toute montée d'émotion. Et, quand celle-ci arrive à poindre et que les larmes coulent, ces dernières sont rapidement séchées par certaines redondances. le lecteur oscille entre bouleversement et exaspération.
Le sens de nos pas, amputé de certaines longueurs et facilités, aurait pu provoquer un coup de coeur. C'est dommage. Mais il reste malgré tout un ouvrage agréable à lire faisant naître de nombreuses sensations chez le lectorat.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Un livre, qui vous flanque une claque de bonheur, de tristesse aussi. On s'attache vite aux deux personnages principaux une jeune fille de 15 ans et un homme de 85 ans. On espère tout le long du livre que la fin ne sera pas celle qui est présentée dès le départ mais malgré tout elle se passe. Des larmes roulent sur nos joues pour les plus sensibles et on sait qu'il a quand même malgré tout pris la bonne décision. Je vous le recommande c'est une leçon sur la vie ou la mort.
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Un énorme coup de coeur pour mon Auguste (prénom de mon grand père adoré). Sa philosophie de la vie me plait et m'a vraiment ému. Un personnage rare qui mérite d'être connu et je suis heureuse de l'avoir rencontré à travers le livre de Claire. Je ne suis pas prête de l'oublier !
Son duo avec son phénomène m'a fait penser à Carl et Russel, et, son histoire d'amour à celle avec Elie dans le film d'animation : là-haut.
Merci Claire pour cette belle parenthèse et la beauté d'écriture
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Pour moi, le premier roman de Claire Norton dont je découvre la prose (je voyais régulièrement des retours sur ce livre dans différents groupes de lecture d'où mon intérêt) et cette lecture ne m'a pas du tout déçue, bien au contraire ! Je dirais même plus que ce roman m'a littéralement bouleversée car je l'ai terminé en larmes (waouh, les deux lettres de la fin !!!). Je ne suis pas masochiste, mais c'est aussi cela que j'attends d'une lecture : qu'elle me transporte dans des lieux méconnus, qu'elle me fasse réfléchir sur des thèmes de société et qu'elle me donne à ressentir des émotions fortes et/ou contradictoires.

J'aime cette citation de Paul Eluard : "Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous" que j'ai méditée en son temps et dont j'ai constaté qu'elle est vraie. Et c'est cette citation qui, à elle seule, pourrait résumer ce roman. Philomène 15 ans et Auguste 85 ans se sont rencontrés par hasard sur un banc d'un parc du Vésinet... Mais était-ce bien un hasard ? Car, sans qu'ils ne le sachent eux-mêmes, ils avaient tous les deux une bonne raison pour se retrouver-là : ils avaient rendez-vous avec la vie.
Auguste, pour profiter au mieux et comme il l'a choisi des derniers jours qui lui restent après avoir appris l'inéluctable. Atteint d'un cancer du pancréas au dernier stade, il entend bien aller au bout de sa décision de se faire assister pour mettre fin à sa vie. Mais, avant il a des choses à régler et si sur son chemin, il peut être utile à cette jeune fille, pourquoi donc s'en priver ?
Philomène, pour tenter de retrouver un sens à sa vie après la mort accidentelle de sa maman dans des circonstances obscures. Eclairer les zones d'ombre de cet accident est pour elle d'une nécessité vitale, mais pour ce faire, elle aura besoin d'un adulte qui, en l'occurrence ne peut être son père puisqu'elle a fugué.

Je n'entrerai pas dans le détail des aventures de ces deux-là pour garder au lecteur la surprise entière de la narration. J'évoquerai surtout les thèmes importants qui traversent ce roman et qui, nécessairement questionnent le lecteur, à savoir :

1/ comment parvenir à faire son deuil en cas de décès brutal d'un proche ? Comment apprivoiser l'absence ? Comment construire sa vie d'adulte (si l'on est un enfant) ou poursuivre sa vie (si l'on est un mari ayant perdu sa femme) sans ce soutien privilégié ?
2/ comment parvenir à conserver tout son libre arbitre et décider de sa fin de vie lorsqu'on est un adulte déjà très âgé et malade incurable ? Et parvenir à ne pas devenir une marionnette entre les mains de proches intéressés et malveillants ?

3/ comment parvenir à communiquer entre enfants/parents et à se pardonner quand la vie, la culpabilité, le deuil, les non-dits ont fermé peu à peu toutes les portes ?

4/ combien l'apport intergénérationnel peut-être bénéfique (pour l'une comme pour l'autre) dès lors qu'il y a respect, écoute, transmission et bienveillance.

5/ combien l'amour peut se manifester de diverses façons : l'amour inconditionnel d'une vie, l'amour avec ses aléas quotidiens, l'amour d'une fille pour sa mère, l'amour blessé d'un homme qui perd pied, l'amour d'un inconnu pour une autre inconnue, l'amour non exprimé d'un fils pour son père, l'amour sacrificiel d'une fiancée éconduite, etc.

6/ et enfin, combien il est important de vivre à fond le moment présent (car tout peut s'arrêter demain ; pour ne pas avoir de regrets ; et parce que la vie mérite largement d'être vécue quand on en a l'opportunité).

Vous l'aurez compris, il s'agit à travers ce beau roman d'amour, de partager à la fois une quête initiatique (celle de Philomène qui cherche à comprendre pourquoi et comment sa mère est morte, car elle a peur d'avoir été abandonnée par elle) et d'un plaidoyer (celui d'Auguste) en faveur d'une vieillesse et d'une fin de vie totalement assumées.

L'écriture est fluide et les thèmes abordés parfaitement documentés (les aspects liés aux soins palliatifs et à la fin de vie sont particulièrement détaillés sans pour autant être trop difficiles à lire et à comprendre. Etant pour ma part une militante de l'Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD), j'ai été particulièrement sensible aux différents points de vues exprimés, et notamment celui du fils d'Auguste qui, bien sûr, ne partage pas la décision de son père. Cela donne à réfléchir, en effet.

Je n'ai qu'un conseil : il me semble qu'il s'agit d'un livre qu'il faut avoir lu dans sa vie. A vous de voir quel pourrait être le moment le plus opportun pour le lire, car si l'on est moralement fragilisé, si l'on est en plein deuil ou si l'on a un parent malade, cela peut être difficile.
Néanmoins, les deux longues lettres de la fin sont, de mon point de vue, d'un apport essentiel (et sont ô combien émouvantes) : à la fois pour des adultes pour leur permettre de mieux comprendre les décisions de leurs aînés que pour des jeunes hommes ou femmes, voire adolescents, pour disposer de guides précieux permettant de s'engager confiants dans la vie.

Clairement, cette première découverte d'un roman de Claire Norton m'a donné envie de lire ses autres romans, tant j'ai trouvé chez elle une écriture sensible et ciselée sur des sujets pourtant pas faciles à traiter.

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Quel est le point commun entre deux êtres ? le sens de la vie a donné peut-être. Auguste 85 ans rencontre Philomène 15 ans. Elle cherche le sens de la mort de sa mère, se demandant si elle n'a pas mis fin à ses jours, si elle ne les a pas quitté elle et son père. Lui Auguste vient d'apprendre qu'il est condamné, cancer généralisé, que sa belle-fille n'a qu'une envie le mettre en maison de retraite. Tous deux s'enfuient ensemble, Auguste décidant d'aider Philomène dans sa quête de vérité. Lui a pris une décision, ne pas finir comme sa femme Jeanne, mourir dignement grâce à un "suicide" assisté en Suisse. Dans leur quête, ils reocntreront d'autres personnages qui donneront des explications : le meilleur ami de Auguste, la dame qui a tenu la main de la mère de Philomène, le père de Philomène, l'amant de la mère de Philomène, le fils Simon d'Auguste. Petit à petit le puzzle prend forme. Tout est compris. Entre remords et désillusions, entre bonheur et larmes, entre coup du destin et malheur, ces deux-là vont construire une intense amitié. Et lorsque Auguste quittera ce monde, une réflexion le souvenir est la présence invisible Victor Hugo. A lire. J'avoue avoir beaucoup pleuré lors des dernières pages. Mais perdre quelqu'un est affreux. Une belle leçon de sens de vie.
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