Ce titre prend tout son sens très tôt au sein du récit. Lorsque, très vite, on comprend que la passion est incontrôlable, tellement forte que, lutter contre, nous mènerait autant à notre perte, voire pire que si on s'y abandonnait.
C'est ce que font Lisa et Victor, ils s'adonnent, s'abandonnent à cette force qui les dépasse, les surpasse, les consume.
«
Par la force des choses », c'est une rencontre, un soir de fête, d'euphorie, un soir tellement magique que tout parait irréel.
Une rencontre qui les transporte, les marque, les brûle à vif, à vie.
Par la force des choses, nos deux inconnus se retrouvent, s'aiment, avant même, de se connaître, de se toucher, de se dire, vraiment.
C'est Lisa et Victor qui n'y croyaient pas avant, vivaient des vies dénuées de passion, de folie.
Par la force des choses, on redécouvre le coup de foudre, le mythe, celui auquel on ne croit pas vraiment. On n'en sait des choses, on le voit souvent dans les grandes comédies romantiques mais ici, Claire le rend palpable, réaliste, vraisemblable.
L'amour comme on ne l'a jamais vu, jamais nommé.
L'amour comme on en rêverait autant qu'il nous effraie. L'amour qui détruit tout sur son passage, qui envoie valser les contraintes, les conventions, les règles.
L'amour qui frappe, qui bouleverse, qui nous fait perdre connaissance, conscience.
L'amour qui fait oublier son propre prénom et d'où l'on vient. L'amour qui est dévotion, passion fulgurante et enflammée. Alors, on sombre, parfois on y croit à nouveau, puis on resombre, encore.
Mais finalement il ne s'éteint jamais, bien qu'on aimerait parfois qu'il ne nous soit jamais tombé dessus.
Parce que,
par la force des choses, il bouscule toutes les certitudes, tous les équilibres, toutes les forces.
Il persiste. Il ne meurt jamais. Parce qu'un amour comme celui-ci, on n'en connait qu'un. On n'en deviendrait fou, malade, mourant.
On regretterait, et puis en fait non, on ne peut tout simplement pas regretter de connaitre ce que si peu de personnes vivent vraiment.
Cette sensation de se retrouver soi même grâce à l'autre.
C'est fou, c'est magique, de réussir à enfin trouver sa place à travers l'autre, c'en est tragique, toxique, la dépendance et pourtant, c'en est tellement addictif, ça se dévore, tout comme les pages de ce livre que je ne sais toujours pas qualifier après plus d'un mois. Je ne vous parle que de l'amour et de la passion car je suis une éternelle romantique, amoureuse de l'amour depuis mon plus jeune âge mais l'amour entre mère et fille est également abordée. Finement, avec délicatesse mais de manière poignante, Claire raconte, l'abandon, l'absence, la trahison, la douleur, la déception de Céleste envers sa mère. Nous sommes le 1er janvier, j'ai encore beaucoup de difficulté à vous livrer mon ressenti face à ce roman. Certes je vous le conte, je trouve quelques ajdectifs mais tout reste en surface. Parce que pour tout vous dire, je ne m'en remets pas. Cet ouvrage m'a révélé des choses qui m'étaient inconnues, il m'a bousculée, transperçée, cette histoire m'a tellement marquée que j'y pense chaque jour. Et chaque jour encore, je me retouve projetée vers cette dernière, douloureusement belle, qui m'arrache des larmes autant que des sourires, qui me comble autant qu'elle me vide, qui me fait écrire pendant des heures mais me laisse sans voix pendant des mois.
Merci Claire, pour tout 🤍, et merci d'avance pour les autres romans qu'il me reste à découvrir et qui, j'en suis sure, me bouleverseront tout autant.
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