S'il y a une vérité bien connue dans le monde littéraire, c'est que le nombre d'exemplaires vendus ne reflète pas souvent la qualité d'un écrivain : en témoignent les
Marc Lévy,
Guillaume Musso,
Anna Gavalda et tant d'autre en tête des ventes mais qui à eux tous ne vaudraient jamais un Camus, un Céline ou un
Gide. La règle se confirme avec
Amélie Nothomb, idolâtrée sans aucune raison, ou alors plus pour le mystère qu'elle entretient que pour ses talents littéraires. Une fois de plus, l'idée de base du roman semble intéressante, mais plus on avance dans la lecture, plus on s'afflige de ce style épouvantable et bâclé, plus les personnages nous semblent creux et caricaturaux (la fascination des parents pour la "méchante" manipulatrice qu'est Christa est exaspérante) et moins on comprend l'engouement du public pour l'auteur. A coup de petites phrases assassines et de formules toutes faites, les deux héroïnes se combattent en permanence, dans un duel lassant et prévisible mettant aux prises la vierge martyrisée et la tentatrice séduisante à tendances saphiques (ben voyons...). Tout dans ce roman semble incohérent, à commencer par les deux jeunes filles qui se retrouvent en fac à seize ans à peine, leurs rapports qui reflètent bien plus la vision inquiétante et biaisée qu'a l'auteur des relations entre adolescents que la réalité, ou encore la psychologie des personnages au manichéisme effrayant (la bien-nommée Blanche contre Christa le faux Messie)... Sans parler de la fin, inepte au possible ! (la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
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