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sur 2400 notes
Saturnine n'en revient pas : c'est elle que Don Elemirio a choisi pour être sa colocataire, dans son luxueux immeuble particulier parisien. La jeune Belge apprend que 8 femmes l'ont précédée et ont disparu. Apparemment, elles ont ouvert la chambre noire interdite. Saturnine ne connaissait pas la réputation de son illustre colocataire qui se prétend l'homme le plus noble du monde. Elle découvre sa misanthropie et son étrange façon d'assouvir ses besoins charnels. « Les colocatrices n'espèrent pas qu'on les épouse. Elles habitent déjà avec vous. » (p. 28)

D'abord cynique, Don Elemirio tombe fou amoureux de Saturnine. Fasciné par l'or, il le voit s'incarner dans la jeune femme. Mais Saturnine se méfie : son hôte a-t-il tué ses 8 colocataires ? Que cache la chambre noire ? « Ce type se nourrit de l'angoisse des autres, et des femmes en particuliers. Je veux lui montrer qu'il ne m'impressionne pas. » (p. 61) Saturnine saura-t-elle résister au charme trouble de Don Elemirio ? Saura-t-elle le battre à son jeu désabusé ?

Pas vraiment emballée par Stupeur et tremblements, j'ai apprécié cette fable chromatique qui revisite le célèbre mythe littéraire. En partant du présupposé que la colocation est l'accomplissement idéal de l'amour, Amélie Nothomb pose un regard cynique sur les relations amoureuses et humaines en général. Bon, ce n'est pas le livre de l'année, mais il est plaisant, parfois très drôle et la fin est surprenante.
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Ce n'est évidemment pas le meilleur d'Amélie Nothomb, mais il faut avouer que les dialogues gardent cette fraîcheur et ce pétillant qui font que ce roman se lit avec plaisir et font apparaître même un sourire sur mes lèvres de temps en temps. Il se lit vite et ne reste pas en mémoire bien longtemps mais, aujourd'hui, que demander de plus à Amélie?
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Impossible de coter cette lecture ... Comme chaque livre d'Amélie Nothomb cela se lit très vite, d'une traite et c'est agréable.
L'idée est culottée, mais pas exploitée à fond selon moi.
Bien que j'aime le style littéraire de cet auteure, elle n'a pas suffisament été en profondeur, elle aurait pu rendre ses personnages bien plus torturés, faisant du grand classique de la littérature Barbe Bleue une oeuvre complètement revisitée et calquée sur un genre plus actuel.
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21ème roman d'Amélie Nothomb. Saturnine cherche un appartement à Paris. Elle tombe sur une offre de colocation à 500 euros pour 40 m2 dans le 7ème arrondissement de Paris .Elemirio le propriétaire la préfère aux autres candidates, mais il garde un terrible secret :
« Ceci est la porte d'entrée de la chambre noire, où je développe mes photos. Elle n'est pas fermée à clef, question de confiance. Si vous y pénétriez, je le saurais, et il vous en cuirait » .
Et, on se dit qu'elle va l'ouvrir à moment donné. On lit jusqu'à la fin pour savoir ce qu'il y a
Peut-être des cadavres…C'est efficace, ça se lit bien et avec plaisir.
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Du "Amélie Nothomb" tout craché... de l'humour, des surprises, des mots toujours très recherchés, très appropriés et surtout... un dénouement hors du commun... Comme tous les Nothmb jusque-là, je l'ai dévoré et ... adoré...
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Il y a longtemps que je sais que les contes pour enfants, ces grands classiques ne leur étaient pas destinés au départ. Qu'Amélie Nothomb s'empare de l'un deux pour le refondre à sa manière ne m'a pas étonné. Elle explore tout. Elle se laisse guider par une houle qu'elle ne maîtrise pas alors pourquoi pas en passer par le conte cette fois ?

Je n'ai pas dévoré cet opus. Je l'ai savouré comme on le ferait avec une friandise que l'on sait éphémère. Il n'y a qu'un ouvrage de l'auteur par an et comme elle écrit de manière de plus en plus concise, je ne trouve pas si stupide que cela de faire durer cette lecture. D'autant plus que j'ai donc pu prendre un certain plaisir à décortiquer plus profondément le texte, ses tournures, chercher et comprendre ces petits détails que je perçois bien d'ordinaire, mais que je croque et oublie presque aussitôt pour passer au suivant. Cette fois donc je ne me suis pas comportée comme une boulimique, mais comme une gastronome avec un met fin et rare.
J'ai avalée de manière délicate toutes les petites bulles de champagne des grands millésimes que l'on a versé dans ma coupe. Comme Saturnine, je me suis délectée du divin nectar jusqu'à l'ultime goutte et au frisson final.

La notion du jardin secret, cette petite chose que l'on souhaite garder uniquement pour soi par pudeur, par besoin ou pour tout autre raison est abordée avec grandeur, démesure et ironie aussi. C'est du Amélie Nothomb tout craché. Elle-même cachant une chose qu'elle voudrait bien révéler, mais dont elle refuse l'accès au dernier moment. elle se brûle un peu les doigts à chaque fois, elle essaie de dire sans le dire.

L'amour est au coeur de tout, le grand, le petit, le sincère, l'intéressé, le caché, le nié… Chaque nuance est représentée ou presque comme dans la chambre noire.
Mais je crois que je ne vais pas vous en dire plus car il est bien difficile de parler d'un roman signé Nothomb sans trop en dévoiler. Déjà, je vous ai livré quelques clin d'oeil, mais je vous laisse l'ivresse de la découverte.

Laissez-vous tenter, vous ne risquez rien sauf de tomber sous le charme…
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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J'annonce d'emblée la couleur: j'aime Amélie Nothomb.

Pas tous ses livres, pas tous les ans, pas systématiquement mais elle m'intéresse et m'intrigue suffisamment pour que je guette sa production à chaque rentrée d'automne comme une bonne ménagère espère l'arrivée précoce des premiers primeurs printaniers.

Je ne lui fais qu'un seul reproche: ses romans se lisent trop vite! Ce dernier plus que les autres! Charles Perrault revisité. Barbe bleue modernisé. Un huis-clos parisien dans un hôtel de maître du VIIe arrondissement. Un face à face dînatoire quotidien entre un Grand d'Espagne, don Elemirio qui ne sort jamais de chez lui depuis plus de vingt ans et Saturnine, jeune étudiante belge de l'école du Louvre, sa colocataire. Comme dans le conte, il a tué les précédentes qui avaient toutes enfreint l'interdiction de la pièce condamnée. Qu'en sera-t-il cette fois-ci?

Ce roman, c'est un dessert mais qui se dévore plus qu'il ne se déguste! Lu en moins de deux heures, d'une traite, et sourire aux lèvres.
Ensuite? Une brusque envie de champagne mais des meilleurs, servi dans une flûte en cristal de Tolède! Olé! du Laurent-Perrier du premier repas, accompagnant un Saint Honoré fait maison par le maître des lieux, (le fameux Barbe bleue !) à la sublime bouteille de Krug-Clos du Mesnil 1843, le champagne le plus cher du monde, c'est toute une symphonie de cette boisson qui nous est donnée ici!

A livre bref, critique rapide! Je retiens trois couleurs:

Le bleu, bien sûr: le mystère, le calme, l'énigme de l'homme, de ce duo improbable, de la tragédie qui se joue.

Le rouge, à l'opposé: le sang, les meurtres, les crimes, l'horreur, la folie...

L'Or enfin: l'instant suprême quand il brille, le summum, l'apothéose, la métamorphose, l'alchimie.
L'Or... " C'est vous, ma bien-aimée". "A l'instant précis ... Saturnine se changea en or"
Tels sont les derniers mots (mais je ne crois pas spoiler en écrivant cela! Ne surtout pas lire entièrement la dernière phrase! )

C'est brillant. La fin me plaît. Merci Amélie. Encore! Encore! A l'année prochaine! Et peut-être pour bientôt la pièce de théâtre tirée de ce récit à base de dialogues qui s'y prêtent si bien!

Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Comme tous les ans, Amélie Nothomb nous rappelle à son bon souvenir en sortant son nouvel opus et sa nouvelle héroïne au prénom infréquentable ; Saturnine et au destin inclassable. Je fus un de ses lecteurs fidèles depuis "L'Hygiène de l'Assassin" et puis je me suis lassé jusqu'à "Acide Sulfurique" qui relança mon intérêt,

Aussi quand les premiers échos de lecteurs et critiques sur ce livre ont fait état d'un détournement de contes, je me suis laissé tenté.Le challenge nouveau pour Nothomb était à la hauteur de son éclectisme et de sa plume.

Sur le fond, elle transpose donc l'histoire de Barbe Bleue, destinée à faire peur à toute petite fille trop curieuse et désobéissante à nos jours avec une jeune femme libre, cultivée, issue de l'Ecole du Louvre, Saturnine à la recherche simplement d'un logement sur Paris et pour cela va donc rencontrer un héritier d'une grande famille d'Espagne, Don Eleminion Nibal Y Milcar, à la recherche pour une huitième fois d'une co-locataire.
Séduit par le naturel cultivé et culotté de Saturnine, il lui offre donc un logement des plus confortables avec domestiques et faste gastronomique en lui faisant une cour des plus assidues. Tout lui est offert sauf, à l'image du conte originel une pièce interdite.....

Les similitudes avec le conte s'arrêtent là et le lecteur va assister avec gourmandise aux échanges inspirés de ces deux personnages. Religion, art, gastronomie, sentiment amoureux tout est sujet à des débats emportés et jouissifs. L'intérêt de ce livre reste bien sûr dans ces échanges et le fait que la fin de l'histoire n'est bien sûr pas du tout classique.
La descripton de ce grand d'Espagne, névrosé, très influencé par ses origines nobles, totalement antipathique et misanthrope dont les idées restent empruntes de clichés des siècles passés, désespérément amoureux opposé à une jeune femme pétillante, instruite, libérée, vive et très intuitives et astucieuses.

Brillant, court, précis et taillé sur mesure, c'est un bon cru.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Saturnine a répondu à une annonce pour une collocation. Dans les beaux quartiers de Paris, un hôtel particulier, pour cinq cents euros de loyer, quarante mètres carré de chambre, la proposition est irrésistible, même si elle paraît louche. L'attente pour se présenter et déposer le dossier est longue… Des femmes sophistiquées, tout le contraire de Saturnine, sont à la file. Sa voisine pour passer le temps, se permet alors quelques indiscrétions… Comment ? vous ne savez pas ?! Mais si nous sommes toutes là, c'est pour voir le maître des lieux ! Il aurait tué ses huit colocataires précédentes. Il ne sort pas, personne ne l'a vu, ses femmes ont disparu, il est riche, très riche, il s'appelle don Elemirio Nibal y Milcar, il doit être follement séduisant, mais si inquiétant aussi !…

« Calme-toi, se dit-elle. Ne te soucie pas de ces ragots ridicules. Tu es là pour l'appartement, point final. »

Lorsque Saturnine comparaît à son tour, elle découvre un homme altier d'une quarantaine d'années, un teint blême, le regard absent, déprimé. En une brève salutation, une confrontation assez insignifiante, elle est sélectionnée. La chambre est à elle.

« - Bonjour, mademoiselle. Je suis don Elemirio Nibal y Milcar, j'ai quarante-quatre ans.
– Je m'appelle Saturnine Puissant, j'ai vingt-cinq ans. J'effectue un remplacement à l'Ecole du Louvre.
Elle dit cela avec fierté. Pour une Belge de son âge, un tel poste était inespéré, même à titre temporaire.
– La chambre est à vous, affirma l'homme. »

Dans un premier temps, elle n'explore de l'appartement que les principales pièces. Tout lui est accessible sauf une chambre. Antre noir pour les travaux photographiques de don Elemirio, cette pièce est interdite d'accès, sous peine de sanction. Autre lieu où son locataire exerce son talent, la cuisine. Pour sa première soirée, l'hidalgo la convie à partager sa table afin de sympathiser et se dévoiler un peu plus…
Lui… ça fait vingt ans qu'il ne sort pas. Depuis la mort de ses parents. Ermite, il passe son temps à lire des livres sur l'inquisition, à recevoir le prêtre pour la messe du matin, à cuisiner les mets les plus fins…
Elle… jeune Belge venue enseigner à l'Ecole du Louvre.
Très vite, la conversation se transforme en un duel de palabres. le mordant de Saturnine séduit don Elemirio. Les sujets de discorde sont des attraits désirables, d'autres, plaisirs des sens, sont conjoints. Sur une coupe de champagne, la soirée se conclut par une déclaration… « Extase amoureuse ».

Saturnine ne tombera pas amoureuse. Elle est consciente d'un malaise. Elle est bien trop indépendante. Elle se moque de cet aristocrate, de sa religion, de sa fortune, de ses fantasmes, des suspicions… Non, elle ne l'aime pas. Non… mais si cela devait se passer, finirait-elle comme les autres disparues ?

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Tous les ans, les livres d'Amélie Nothomb charrient des critiques élogieuses, objectives ou sévères. On peut dire que cette demoiselle ne passe pas inaperçue et que ses histoires sont atypiques. Fidèle dès son premier livre, depuis trois ans j'étais déçue. Une déconvenue qui restait quand même bienveillante car j'aime le personnage.
Avec ce livre, conte macabre qui reprend le mythe de Barbe Bleue, on lit du loufoque, de l'absurdité, de la déraison, de l'amour, des passions et du funèbre. Certaines cocasseries sont des coquetteries… les mots sont choisis et embellissent les joutes dialoguées.
Pas à pas, l'histoire se développe et prend la moelle du conte de Perrault. Mais est-ce vraiment une adaptation rebattue et impersonnelle ? Oh que non ! Une volte surprend et remanie l'histoire. Les mondes basculent et rendent une modernité au récit.
Alors que le précédent livre m'avait semblé bâclé et orphelin de quelques pages supplémentaires, j'ai trouvé les 170 pages de ce roman justement équilibrées.
Nothomb fait du Nothomb ? Oui, et j'aime bien ! Si j'en juge son sourire mutin et son oeil canaille, je pense qu'elle a dû s'amuser à jouer les deux rôles. Mais qui est réellement le diable inquisiteur ?
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Un petit ouvrage qui se lit en tout juste une heure : le plaisir de se détendre et de plonger entièrement dans un ouvrage, de se laisser envahir par les mots en toute sérénité, sans se faire violence et interrompre sa lecture. Délicieux abandon éphémère.

Aimez-vous les contes? Je les adore ! Je relis régulièrement mes classiques d'enfance : contes de Grimm, Perrault, "les milles et une nuits", "les contes de grand-père" et tout un tas d'histoires de sorcières ! Certains contes ne font que quelques pages et réussissent pourtant à placer le lecteur dans un riche univers de merveilleux, de fantastique, de magie. J'aime retrouver cette atmosphère propre aux contes.

J'ai donc eu envie de découvrir ce nouveau roman d'Amélie Nothomb, "Barbe bleue". La déception aurait pu être grande, car rien d'indiquait sur la quatrième de couverture qu'il s'agissait de sa version personnelle du célèbre conte homonyme. Fort heureusement, aucune déception : plutôt une belle découverte !

J'ai aimé la manière dont l'auteur revisite ce classique. Tandis que l'on retrouve aisément les grandes lignes du conte ainsi que son côté à la fois mystérieux et effrayant, l'univers est changé : parisien, contemporain, alcoolisé, il s'agit d'un barbe bleue moderne, actualisé. Si la morale est moins présente, l'histoire est cependant efficace. J'ai admiré l'imagination de l'auteur, tant cela me paraît difficile de revisiter une histoire aussi connue sans la déformer maladroitement. J'ai lu que certains étaient déçus par la fin de l'ouvrage : je pense que c'est la simplicité du dénouement qui est en cause. Mais j'ai apprécié cette simplicité, je crois que cela fait partie du conte et qu'Amélie Nothomb a souhaité respecter l'esprit du texte original. Ainsi, je déconseillerais cet ouvrage aux lecteurs assidus du genre policier ! Car il y a bien évidemment certaines incohérences : l'auteur n'a pas essayé de résoudre les problèmes liés aux meurtres, aux soupçons, au rôle de la police dans les affaires de disparitions ! La trame est beaucoup plus proche du conte : le texte est centré autour des deux principaux personnages et de leur relation.

Le texte est essentiellement composé de dialogues et ce fut pour moi un point fort du roman. En effet, je déteste en règle générale les dialogues que je trouve assommants et surtout, peu convaincants. Les êtres humains s'expriment tous différemment, avec un vocabulaire propre, une syntaxe et une intonation très personnelles et aucune discussion ne peut être similaire à une autre. Personnellement, c'est un exercice très difficile que d'écrire un échange verbal. Ici, contrairement à bien d'autres romans aux dialogues douteux et qui laissent transparaître la difficulté qu'a eu l'auteur à les écrire et à les harmoniser avec une réalité imaginaire, les échanges verbaux de ce texte sont d'un réalisme frappant. Il est très facile d'imaginer les inflexions expressives de la voix, et surtout, chaque personnage à sa manière propre de s'exprimer. Les échanges sont très cohérents et prennent en considération les éléments contextuels. Ma lecture fut donc agréable, car l'écriture est de qualité.

Par ailleurs, si le texte est fluide et la syntaxe agréable, l'auteur n'a pas pris le parti de la facilité : les références bibliques, mythologiques et même scientifiques se bousculent et vers la moitié du roman, j'ai pris peur. Trop de références, cela devenait lassant. Cependant, celles-ci servent l'ouvrage et tendent à disparaître au fur et à mesure que le secret se révèle. Un choix pertinent et audacieux, finalement très appréciable : voilà un auteur qui ne déprécie pas ses lecteurs ! Je préfère chercher un ou deux mots dans le dictionnaire, que de m'ennuyer en lisant un texte trop accessible comme celui de Cyril Massarotto !

"Barbe bleue" m'a réconcilié avec la plume d'Amélie Nothomb, que je n'étais peut-être pas en mesure d'apprécier il y a sept ans !

"Elle servit le thé et coupa deux parts de cake. Avant de poser la sienne sur l'assiette, elle la mira et ajouta :
-Regarde. On voit la lumière en transparence des fruits confits. Les cerises ressemblent à des rubis, l'angélique à des émeraudes. Enchâssées dans la pâte translucide, on croirait un gemmail.
-Un quoi?
-Un gemmail, c'est un vitrail en pierres précieuses. Et puis tu poses la tranche sur l'assiette dorée et le trésor est complet.
-Je peux voler une soucoupe ?
-Non."
Lien : http://reverieslitteraires.fr/
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