Déjà dans cette histoire, beaucoup de détails correspondent à ma vie, 1970 : l'année de ma naissance, et l'importance de pouvoir travailler et mener une vie de maman, donc déjà par rapport à ces éléments, je me suis très vite impliquée dans ce récit.
Après les ressemblances s'arrêtent là, être jalouse de sa fille, car c'est le thème principal du récit, beaucoup du mal à comprendre, j'éprouvais plutôt le sentiment contraire, tellement fier qu'elle soit aussi belle.
Faire ressentir cela son enfant implique beaucoup de dégâts et l'autrice nous le démontre habilement dans ce livre.
C'est un livre que j'ai beaucoup aimé, il est encore très psychologique, et il parle de la relation mère-fille d'un cadre assez différent, et j'ai trouvé cela
très intéressant.
Amélie Nothomb travaille extrêmement bien ces personnages, ce qui en fait un récit incroyable, que tu lis en quelques heures très facilement, tu es tellement happée par ce qu'elle te raconte.
J'ai eu beaucoup de peine pour Diane, quand tu te grandis avec ce sentiment de ne pas être aimée par sa mère, je trouve cela tellement cruel, et le pire, c'est qu'elle pense que ça va s'arranger, mais c'est encore plus catastrophique qu'on peut imaginer, et résultat ces deux filles ont été amputées dans leur vie d'adultes.
C'est une fable qui donne à réfléchir, est ce qu'on a vraiment la bonne attitude avec nos enfants ? Je suis consciente qu'elle va à l'extrême de l'attitude d'une mère, mais cela me permet de penser qu'on n'est jamais dans le bon comportement, on fait juste ce qu'on peut avec ce qu'on a.
Et encore une fin incroyable, cette autrice as un don pour les conclusions vraiment exceptionnel, avec la lecture de cet opus, cela me conforte, dans le fait que c'est une autrice qui m'intéresse beaucoup, je pense que je vais essayer de trouver les livres d'elle que je n'ai pas.
Lien :
https://nathlivres.webnode.f..