AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 1920 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est le douzième livre d'Amélie Nothomb que je lis. Je n'ai jamais attribué plus de trois étoiles à l'un de ses romans.
Ce n'est pas du masochisme ou une fascination inavouée, mais juste une bouffée d'espoir à chaque début de livre, malheureusement suivie d'un retour à la réalité.
Un peu comme quand, au printemps dernier, je suis rentrée chez moi en annonçant à mon mari que j'étais retournée sur les lieux où nos regards s'étaient croisés pour la toute première fois, et qu'il a complètement reporté son attention sur moi pour s'écrier : « Waouh ». À ce moment précis, j'ai eu une bouffée d'espoir : nous allions vivre un moment d'un grand romantisme. Et puis il a complété son interjection avec : « Tu as réussi à te garer ?! ». Retour à la réalité.
Il va bien falloir que j'accepte qu'Amélie Nothomb ne me transportera jamais par la façon dont elle traite un sujet malgré sa jolie maîtrise de la langue française, comme j'ai accepté que mon mari ne soit pas un romantique malgré tout l'amour qu'il me porte.
Il n'y aura donc pas de treizième Nothomb…
Commenter  J’apprécie          224
Comme le beaujolais nouveau, Amélie Nothomb se rappelle à nous à date fixe. Mauvaise comparaison puisqu'Amélie préfère le champagne et ne manque pas de le rappeler dans chacun de ses romans.
Par tradition aussi, le dernier Nothomb arrive régulièrement dans ma famille, en cadeau de Noël. Je l'ai donc lu.
Avoir choisi le thème de l'amour maternel et plus précisément la relation mère-fille n'était pas pour me déplaire mais, franchement je suis loin d'être conquise.
Son récit est trop factuel et ses personnages ne m'inspirent ni compréhension, ni empathie.
Peut-être fallait-il l'appréhender juste comme un conte cruel?
Cependant, j'ai souri à ce passage de la page 61 :
"Curieusement, elle ne l'allaitait pas... en 1977, il lui parut que ce procédé ternirait son image de mère moderne et que la petite elle-même rougirait de cette alimentation préhistorique"... sur quoi je suis assez d'accord !
L'auteure m'inspirant malgré tout une vive sympathie, je n'insisterai pas sur mon manque d'enthousiasme pour son dernier crû.

Commenter  J’apprécie          1710
Marie a 19 ans, elle est belle, elle étudie le secrétariat, Marie jouit de voir les autres filles la regarder avec envie.Olivier se risque à l'embrasser, rien de tel que d'être jeune pour avoir un bébé. Une jeune maman maladivement jalouse de l'attention que l'on porte à sa petite Diane, Marie a besoin d'être le centre d'intérêt.

Diane une petite fille en avance sur son âge qui à deux ans est capable d'analyser le comportement de sa maman et qui rêve de devenir reine pour offrir la couronne à sa mère. Mais à cinq ans, Diane va cesser d'être une enfant quand elle voit sa maman embrasser tendrement sa petite soeur Célia qui vient de naître.

À chaque rentrée littéraire son « Amélie Nothomb » et à chaque livre la même déception. Pourtant cette fois-ci tout avait bien commencé, l'histoire d'une mère jalouse de sa fille semblait originale et l'écriture était à la hauteur. Quelle délice que les propos de cette petite fille capable de comprendre et de pardonner le comportement de sa maman. Et puis dans une deuxième partie tout l'intérêt retombe, Diane devenue universitaire va rencontrer Olivia une professeur ambitieuse qui semble reproduire avec sa fille Mariel, ce que Diane a connu dans son enfance. Tout sonne faux, l'écriture devient quelconque,Marie a 19 ans, elle est belle, elle étudie le secrétariat, Marie jouit de voir les autres filles la regarder avec envie.Olivier se risque à l'embrasser, rien de tel que d'être jeune pour avoir un bébé. Une jeune maman maladivement jalouse de l'attention que l'on porte à sa petite Diane, Marie a besoin d'être le centre d'intérêt.
Diane une petite fille en avance sur son âge qui à deux ans est capable d'analyser le comportement de sa maman et qui rêve de devenir reine pour offrir la couronne à sa mère. Mais à cinq ans, Diane va cesser d'être une enfant quand elle voit sa maman embrasser tendrement sa petite soeur Célia qui vient de naître.
À chaque rentrée littéraire son « Amélie Nothomb » et à chaque livre la même déception. Pourtant cette fois-ci tout avait bien commencé, l'histoire d'une mère jalouse de sa fille semblait originale et l'écriture était à la hauteur. Quelle délice que les propos de cette petite fille capable de comprendre et de pardonner le comportement de sa maman. Et puis dans une deuxième partie tout l'intérêt retombe, Diane devenue universitaire va rencontrer Olivia une professeur ambitieuse qui semble reproduire avec sa fille Mariel, ce que Diane a connu dans son enfance. Tout sonne faux, l'écriture devient quelconque, et la fin est vraiment bâclée. Ce roman qui aurait pu être un conte des temps modernes, finit en eau de boudin.

Lien : http://notreavis.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          141
Verdict: le Nothomb du jour...

Rien à redire. Nothom écrit bien, les personnages sont construits, le style est clair, la maîtrise du temps du récit est là. En revanche, on se lasse un peu de ces histoires sans beaucoup de sens, ni totalement dans l'anecdote, ni dans l'universalité. le génie de Nothomb c'est d'être assez ancré dans le réel pour parler à tous, et dans l'originalité pour créer le rêve pour tous. On s'y retrouve un peu, donc on est nous aussi des héros potentiels... C'est au final cousu de fil blanc.
Commenter  J’apprécie          102
Un petit livre bien écrit c'est agréable on sourit peu à cette "histoire" improbable pour moi.

Dans la série je te passe un enfant qui m'encombre ....
que fait la DASS

Je me demande si Amélie Nothom ne devrait pas sauter une rentrée littéraire de temps en temps, ses finances s'en remettrait.
et elle nous écrirait un livre chiadé comme il y a quelques années.

Mais ça marche alors pourquoi se fatiguer
Commenter  J’apprécie          100
C'était ma première lecture d'un livre d'Amélie Nothomb et cela risque bien d'être la dernière...

Pourtant, je me suis précipité chez mon libraire quelques jours après la sortie du livre, après avoir lu quelques commentaires élogieux sur son dernier opus. de prime abord, le livre paraît relativement court (ce qui au final s'avère être sa qualité principale), pour moi qui ai généralement l'habitude de lire des pavés. C'est donc confiant que j'ai entamé la lecture et dubitatif que je l'ai terminé. L'histoire traite principalement des rapports Mères/Filles et également de la jalousie (en général), bien qu'ici dirigée contre Diane, la fille aînée.

Le sujet de fond est intéressant, mais qu'est-ce que j'ai trouvé ça improbable, et ce quasiment de bout en bout. À commencer par les réflexions « philosophiques » prêtées à cette enfant de 2 ans sur le rejet maternel, réflexions que bon nombre d'adultes n'ont même pas, faute d'un recul suffisant. Parti comme ça, je m'attendais presque à voir une Diane passer son permis de conduire à 4 ans et devenir médecin à 10 ans, ce qui au final n'aurait pas été plus improbable que ce qui nous est servi ici...

Dans cette histoire, quid du père et de son rôle ? Non, ici le gars « aime » tellement sa femme et ses enfants qu'il ne voit à aucun moment le comportement de son épouse, du début à la fin, qu'il laisse Diane vivre (comme si tout ça était parfaitement normal) chez les grands-parents maternels alors qu'elle est encore une enfant, puis à la mort de ceux-ci, elle part vivre chez les parents de son amie Elizabeth Deux (grand moment d'humour), alors qu'elle est tout juste lycéenne...

Par respect, je ne vous spoilerai pas la suite, qui est tout aussi surréaliste ! Je n'ai même pas compris la morale de fin... c'est vous dire !

Pour conclure, tous les goûts sont dans la nature. Ce n'est ici que mon avis et il n'engage que moi.
Commenter  J’apprécie          80
C'est par cette phrase sibylline qu'Amélie Nothomb nous invite à tourner les pages de son dernier roman. Si je n'ai pas été totalement conquise par cet opus, j'ai néanmoins passé un (court) bon moment de lecture.

Le début du roman ne m'a pas vraiment plu. Encore une histoire de famille, encore une histoire où les personnages désincarnés à l'extrême sont mal en point. Certes! Tel est le point de départ. Marie est une belle jeune femme, la plus belle peut-être de la ville. Mais voilà qu'à 20 ans, elle se marie, tombe enceinte. Adieu tous ses rêves d'élévation céleste et de lendemains glorieux. Elle donne ainsi naissance à une petite Diane qu'elle n'aime pas ou plutôt qu'elle jalouse car Diane est belle et l'emporte bientôt sur l'image de la beauté sensuelle de sa mère. Alors comme tout enfant très douée pour son âge, Diane accepte le désamour de sa mère. Mais bientôt Marie donne naissance à un petit frère et pire encore une petite soeur, qu'elle adore et idolâtre cette fois-ci. Cette première partie romanesque m'a peu inspirée. Diane est détachée, lointaine et son histoire d'une tristesse implacable.

En revanche, dans la seconde partie du roman, l'auteur donne plus d'épaisseur à son personnage mais surtout à sa réflexion. Diane s'engage dans des études de médecine afin de devenir cardiologue. Elle va rencontrer Olivia, professeur éminente et charismatique. Ces deux-là vont s'allier pour le meilleur et le pire. Dans une relation qui devient bientôt toxique, Diane va s'abîmer et renouer avec le fil de la jalousie.

Amélie Nothomb met donc l'un de sept péchés capitaux à l'honneur et explore le thème de la jalousie sur différents modes. Telles de funestes Jocaste, Olivia et Marie deviennent jalouses maladives de Diane jusqu'à vouloir la détruire ou du moins lui nuire. Alors oui, cet opus prend plus de profondeur et sa dimension nerveuse et vive finit par l'emporter. Je regrette juste le style Nothomb de plus en plus court qui laisse le lecteur sur sa faim.

Avec ce roman, Amélie Nothomb renoue enfin avec les grands romans qu'elle a pu écrire auparavant. Pas un coup de coeur pour moi mais assurément une belle lecture.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Commenter  J’apprécie          70
Un livre sur la relation mère-enfants ... Les traumatismes que cela peut engendrer !
Avec Amélie Nothomb c'est quitte ou double ou ça passe et c'est un coup de coeur garanti ou ça casse ... Cette fois, ça casse ... Sincèrement déçue
Commenter  J’apprécie          50
Le roman se lit en deux petites heures. L'écriture est rapide et l'auteure ne cache rien des sentiments de ses personnages. J'aurais préféré qu'elle dise moins pour suggérer plus. L'oeuvre y aurait gagné en profondeur, je crois, et on ne se questionnerait pas sur la vraisemblance de cette conscience accrue chez une enfant de deux ans.

Il n'est tout de même pas inintéressant de voir analysés certains comportements maternels et de voir Diane rencontrer, adulte, une situation presque identique à celle qu'elle a connu enfant. Mais là s'arrête notre intérêt et il est plus que mitigé. Mais où est donc l’Amélie Nothomb de La métaphysique des tubes ?
Commenter  J’apprécie          30

Voilà, c'est Amélie Nothomb. C'est plaisant. C'est lu en une après-midi hivernale, tranquille, ponctuée d'un chocolat chaud. L'idée originale est là. L'histoire est bien tournée. Mais l'émotion n'est pas au rendez-vous.

Ici, c'est l'histoire de Marie, mère de trois enfants. C'est l'histoire de Diane aussi, sa fille aînée, qui va devoir se construire sans l'amour de sa mère. Marie est pourtant là, mais pas pour Diane. C'est un roman sur la jalousie. La jalousie d'une mère pour son enfant.

Jeune adulte, Diane va reconnaître chez l'une de ses amies, le même schéma. Toujours, cette jalousie apparemment inconsciente chez la mère mais destructrice pour l'enfant.

Je dis “l'émotion n'est pas au rendez-vous” mais pourquoi ? Parce que l'histoire va trop vite, les personnages défilent à toute allure. Je n'ai pas eu le temps de m'épancher sur la solitude de Diane, sur son manque d'affection. Marie évolue dans cette histoire dans une indifférence la plus totale et entraîne avec elle le lecteur.

Pourquoi, à mon avis, les premiers romans d'Amélie Nothomb étaient géniaux ? Mais parce qu'on n'avait le temps de s'agacer, de s'énerver. Je me souviens encore parfaitement, 10 ans après, de Palamède Bernardin, le voisin d'Emile et Juliette dans Les Catilinaires.

Dans 10 ans, j'aurais totalement oublié Marie, Diane, et Olivia. Mais, on continuera sans doute à rechercher le mot “pneu” dans ses romans. Dans celui-ci, je vous aide, il est page 166.
Commenter  J’apprécie          21




Lecteurs (3967) Voir plus



Quiz Voir plus

Que savez-vous d'Amélie Nothomb ? (niveau facile)

Amélie Nothomb est née...

En Chine
En France
A Bruxelles

8 questions
1178 lecteurs ont répondu
Thème : Amélie NothombCréer un quiz sur ce livre

{* *}