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3,8

sur 1920 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Notons que le verbe d'Amélie n'a pas retrouvé sa superbe d'antan…ce n'est que mon humble avis, quand un « Hygiène de l'assassin » ne trouvait aucune excuse à la prose des écrivains, de sa plume assassine elle préparait la suite.
Des oeuvres qui allaient me laisser entre « Stupeur et tremblements », fascinée par une enfance et une jeunesse au Japon, née « Ni d'Ève ni d'Adam » : elle avait commencé à nous en parler entre « Métaphysique des tubes » et son « Sabotage amoureux »…
Au printemps, j'avais suivi l'hirondelle, pas celle qui le fait,
celle d'un « Journal … ». Fidèle j'étais, j'aimais son style « Acide (et) sulfurique » ; « Antechrista » m'avait fascinée puis laissée sur ma faim, pas comme la « Biographie de… »
Je ne vais pas refaire sa bibliographie, ce serait
un « Attentat », mais je l'ai délaissée par la suite, lassée de ses parutions systématiques de la rentrée, dont les pages se réduisaient, non le prix.

Elle a de nouveau frappé mon coeur, le sujet est grave, l'instinct maternel. Elle n'est pas mère. Elle n'a pas pu. Cela est lié à son vécu, son traumatisme d'adolescence, elle l'a dit sur les plateaux télé. Elle l'aurait étouffé, son enfant, l'aurait surprotégé.
Écueil non systématique des mères qui ont souffert et veulent éviter le pire en croyant qu'il faut enfermer les enfants dans une bulle et leur éviter la réalité extérieure. Asphyxie.

On le sait que certaines mamans ont besoin de temps, et même parfois d'apprendre, dans des lieux dédiés, à aller à la rencontre de leur bébé. Arrêtez de nous assommer d'idées reçues, l'image de l'attachement immédiat, la madone qui adore déjà le grumeau gluant qu'on lui pose sur son ventre et qui vagit en tentant de ramper jusqu'au sein. Oui, la nature étant bien faite, le nouveau-né a la vision juste adaptée à la distance sein-visage maman.
Mais parfois maman ne peut pas le voir. Son inconscient lui joue de vilains tours, quand parfois il lui a carrément occulté la grossesse des mois durant : surprenant, le déni de grossesse, et pourtant. Là n'est pas le sujet.

Ici, Amélie scrute et ausculte, la relation aux bébés, aux adolescents, devenus adultes. Trois dans l'histoire. Elle ne s'est pas privée. Les deux sexes. Choix du roi.

L'écrit répare son histoire. et quand elle nous rajoute un sentiment de jalousie entre une mère et son enfant, qu'elle y mêle un peu de psychologie masculine, et même de psychogénéalogie, là, je retrouve Amélie, et de nouveau je la lis.

Vous reprendrez bien un Pneu de Champagne ? (Tous ceux qui la lisent comprendront. )
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Je me souviens d'une aïeule, à la mort d'une de mes tantes — confirmant le manque d'émotion déjà deviné chez elle malgré mon jeune âge (je l'aimais bien, elle était drôle et charmante ) — disant le plus sérieusement du monde : il me faudrait une piqûre pour pleurer. Une anecdote familiale ressurgie, bien qu'il s'agisse ici de naissance, devant le manque d'affect de Marie pour son enfant.

Car à la naissance de sa fille « Marie n'éprouva rien, ni déception, ni contentement. Elle aurait aimé qu'on lui explique quoi éprouver. » Et les choses ne vont pas s'arranger. D'ailleurs elles ne peuvent pas s'arranger car Marie est jalouse, pathologiquement jalouse de sa fille qui a le malheur d'être jolie, plus jolie qu'elle aux yeux de Marie.

J'avais envie d'aimer ce livre. Amélie Nothomb énigmatique, brillant de tous ses feux sur la couverture, avait sûrement des choses à me dire. Mon attente a été comblée. Amélie parle de l'attachement maternel et de la jalousie mère-fille, froidement. Et c'est ça que j'ai aimé. Qu'Amélie nous fasse ressentir, par son style inimitable et son ton distancié, le désert d'une enfant privée d'un amour essentiel, l'amour maternel.

Challenge MULTI-DÉFIS 2018
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Nouveau NOTHOMB, nouvelle critique...

Eh oui, j'ai craqué de curiosité pour ce nouveau roman et j'en suis ravie.
Enfin, une lecture conforme à la vraie vie sur les relations mère - fille oh combien difficiles mais passionnantes que je vous invite à découvrir à travers le regard/le ressenti de cette auteure parfois inclassable qu'est Amélie NOTHOMB.
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"Ah! frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie.
C'est là qu'est la pitié, la souffrance et l'amour ( ... )"
Ces vers d'Alfred de Musset, qui donnent son titre au nouveau roman d'Amélie Nothomb, trouveront plus d'une explication au fur et à mesure de la lecture. 
Même si le cerveau a depuis pris la place légitime d'organe des émotions et des sentiments, au XVIIIème siècle c'était le coeur qui en était au centre.
"Je comprends que les anciens y aient vu le siège de la pensée, de l'âme et de ces sortes de choses."
D'un point de vue scientifique, une interaction entre le coeur et le cerveau n'est cependant pas à exclure, le coeur disposant de sa propre mémoire émotionnelle. 
Ne dit-on pas que le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas ? 
D'un point de vue littéraire, bien plus qu'une valve qui meut le sang dans notre corps, le coeur est demeuré ce symbole d'amour, qui bat la chamade lorsque Cupidon le transperce d'une flèche. 
 
Frappe-toi le coeur, c'est d'abord l'histoire de Marie. Séductrice, enjôleuse, insouciante, elle aurait pu être un bourreau des coeurs si elle n'était pas uniquement animée par le besoin de susciter l'envie et de provoquer la jalousie d'autrui. 
Et pourtant, le brillant avenir auquel elle était promise va tourner court peu après sa rencontre avec un convoité pharmacien. 
"Je suis enceinte, j'ai dix-neuf ans et ma jeunesse est déjà finie."
A la naissance de Diane, Marie ne ressentira rien. Ni joie ni déception.
Son coeur est-il de pierre ? 
Désormais, le regard de ses proches est davantage attiré par son petit ange et elle a l'impression de ne plus être au centre du monde.
"Elle est maladivement jalouse de sa fille. C'est ça qui l'empoisonne."

Progressivement, Marie s'effacera au profit de Diane, qui sera au coeur de l'intrigue. Dès sa plus tendre enfance, la petite s'avérera si intelligente qu'elle sera capable de réflexions métaphysiques.
"Elle est très en avance sur son âge, elle est d'une précocité qui me stupéfie."
A la recherche d'affection, c'est le coeur gros que la fillette constatera que sa mère ne l'aime pas. Elle en aura d'ailleurs le coeur net quand la famille s'agrandira, et que sa maman étouffera de baisers et d'attentions sa petite soeur, alors qu'elle se sent toujours aussi invisible. 
"Mon explication de l'univers s'écroule."
A contrecoeur, elle cherchera à combler autrement ce manque d'affection, cette privation d'amour maternel. 
Ce sont ses grands-parents qui l'élèveront, et leur tendresse lui donnera un peu de baume au coeur. 
Elle se fera de rares amies, se consacrera à ses études de tout son coeur, mais l'absence de lien mère-fille laissera à jamais une blessure.

Dans ce livre, Amélie Nothomb parle à coeur ouvert des sentiments, mais pas de ceux qui sont liés au coup de foudre ou à la complicité grandissante de deux personnes éperdues l'une de l'autre. L'amour dont il est ici question est celui qui est censé être inné et inconditionnel : Celui d'une mère pour sa fille, celui d'un enfant pour ses parents. Et quand ce lien n'existe pas, est-il possible pour l'enfant de combler le vide dans sa poitrine ? 
Le schéma parental se reproduit-il systématiquement ? 
La froideur, la distance, peuvent-ils empêcher d'aimer ?
Y a-t-il une recherche d'une figure parentale dans chaque amitié avec une personne plus âgée ?
Certains passage cruels nous mettent le coeur au bord des lèvres. On ressent énormément d'empathie pour le personnage de Diane, qui a vraiment le coeur sur la main. Il ne sera pas seulement question du lien brisé entre sa mère et elle puisque plus tard dans le roman nous verrons d'autres exemples de ruptures de ce lien parental, et il faudra avoir le coeur bien accroché : Il y a bien pire que de ne pas aimer son enfant ou d'en être jaloux. 

Le style Amélie Nothomb, c'est celui que l'on connaît par coeur. Même s'il ne s'agit cette fois pas de la réécriture d'un conte, cette histoire est rédigée à la façon d'une fable moderne disposant de sa propre morale. Pas de prénoms inusités cette fois à de rares exceptions près, et si le champagne est présent il demeure discret. 
Le roman demeure court, le style est toujours aussi inventif, soigné, élégant, raffiné. Reconnaissable en quelques lignes.
Pas un coup de coeur cependant, même si j'ai beaucoup apprécié les thèmes et l'originalité prise par la tournure des évènements, j'ai aussi trouvé que trop d'éléments de départ avaient été délaissés ou escamotés, comme si l'auteure avait été elle même surprise par la direction prise par son récit.
Mais je le conseille cependant de bon coeur : ça faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire cette auteure, petit rituel annuel de la rentrée littéraire.

Ps : N'hésitez pas à laisser un commentaire si le coeur vous en dit !
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Encore une fois, je n'ai pas été déçu par ce dernier ouvrage d'Amélie Nothomb. J'avais dit que j'essaierai de ma calmer un peu concernant les lecture de cette auteure mais lorsque mon mari est rentré un beau soir avec ledit ouvrage entre les mains, je n'ai pas pu résister.

Lorsque l'amour qu'une fille réclame à sa mère est mis à mal parce que cette dernière est jalouse, cela fait atrocement mal, surtout si la fillette en question en a conscience. C'est le cas de Diane, notre héroïne à qui Marie, sa mère a toujours refusé son amour parce qu'elle était tout simplement jalouse de sa beauté ! Elle qui avait toujours fait frémir tous les coeurs et qui n'a jamais réellement aimé autre qu'elle-même, voilà que sa fille la détrônait, c'était le comble et plus que ce que Marie ne pouvait tolérer. Egoïste à souhaits, elle qui n'a jamais pensé à personne d'autre qu'à sa petite personne et au fait que tous les regards se posaient sur elle, comment aurait-elle pu supporter pour que les yeux attendrissants de son époux et de tout son entourage se détournent désormais vers sa progéniture ? Elle aurait au contraire du s'en réjouir, comme toute mère normale éperdue d'amour pour la chair de sa chair sauf que Marie a tout sauf le fait d'être une mère normale et cela Diane, ne le tolèrera pas. Enfant précoce, extrêmement intelligente, c'est donc d'abord auprès de ses grands-parents qu'elle va chercher le réconfort et obtenir cet amour qui lui est dû, puis plus tard vers sa meilleure amie (sa seule amie d'ailleurs car j'ai oublié de mentionner que Diane s'est forgé une carapace et est insensible au monde extérieur), Elisabeth Deux et enfin ver sa maître de conférence à l'université, Olivia. Marie, quant à elle, aura deux autres enfants et aussi étrange que cala puisse paraître, elle aura une attitude complètement différente envers eux : bienveillante avec son fils Nicolas et étouffante à l'extrême avec sa petite dernière Célia. Allez comprendre. Peut-être était-ce tout simplement parce que cette dernière était moins jolie que son aînée ou se pourrait-il qu'il y ait quelque chose d'incompréhensible dans son comportement ?

Une histoire déchirante, bouleversante sur la complexité des sentiments humains et notamment sur l'amour maternel ! Avec son écriture toujours aussi fluide et agréable à lire, Amélie Nothomb réussit à mon goût un nouveau coup de maître. A découvrir !
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Amélie Nothomb a le don de plonger ses lecteurs dans un univers différent avec chaque livre. Frappe-toi le coeur est un ouvrage addictif qui se lit très facilement et qui explore le rapport à la mère parfois glaçant et parfois d'une tendresse sauvage. le style est bon, le vocabulaire soigné et l'étude psychologique des personnages est particulièrement intéressante. Un récit implacable sur le lien entre pouvoir et maternité que je recommande !
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J'y allais à pas prudents...encore un Nothomb ...ceux que j'ai lus m'ont toujours laissé un goût de brio un peu facile..de talent bâclé. Comme si Amélie, menacée derrière Nothomb, blindait sa carapace d'ironie et s'efforçait à l'ellipse, au survol dès que son sujet risquait de l'entraîner à la profondeur, de démasquer ses fragilités.

Cette fois, comme dans Stupeur et tremblements, j'ai senti sous l'écorce lisse du conte, vibrer un peu plus d'authenticité.

Diane , cette petite fille intelligente, trop mûre, rejetée par une mère narcissique et injuste , qu'elle comprend , excuse puis fuit dans un réflexe de survie, c'est Amélie.

Diane-Amėlie découvre un amour maternel réel mais dévoyé et pervers: sa mère, qui toujours la brime, lui bat froid ou au mieux l'ignore, prise d'une angoisse nocturne, vient inopinément étreindre son bébé, une unique nuit . Joie intense et coeur bouleversé du bébé qui imprime cet instant dans sa mémoire pour jamais. C' est une page étrange et forte, comme si on exhumait un souvenir enfoui au plus profond du subconscient. Même si très vite, on retrouve les mêmes esquives, la même redoutable rapidité narrative, ce moment d'abandon n'en est que plus violent. Comme le dit Amélie Nothomb elle-même : it is home when it hurts..

Pour des moments comme celui-là, Frappe-toi le coeur résonne moins comme le petit conte amer et cruel pour lequel il se donne.

Musset avait raison, c'est le coeur qu'il faut frapper : celui d'Amélie est un tambour pudique. Alors, malgré les cardiologues et la chute sanglante du récit, où le coeur joue son rôle tape-à-l'oeil et decoratif, ce sont les coups discrets, les battements étouffés du coeur d'Amélie qui m'ont retenue et touchée, ce coeur accroche-coeur, ce coeur hérisson, roulé en boule de chagrin, pas prêt à se livrer au premier ou à la première venue..
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Une fois n'est pas coutume, avant d'aborder ma critique, je vais vous expliquer ma « relation » très particulière avec Amélie Nothomb. Depuis déjà plus de deux décennies, j'attends, comme beaucoup, le jour de parution du nouvel opus de l'auteur. Je me précipite dans ma librairie préférée pour acquérir le précieux ouvrage que je ne lis pas. Je le garde soigneusement dans l'attente d'un moment de grande sérénité où je pourrais le savourer d'une traite sans risque d'être interrompu. Certains sont restés un an, voire plus, dans l'attente de ce jour espéré. Cette année, j'ai fait coïncider ma rencontre avec Amélie et l'attente du réveillon.

Dans ce nouvel opus, l'auteure nous offre un roman particulièrement sombre. On assiste impuissants aux efforts désespérés d'une enfant Diane pour susciter l'amour de sa mère, une mère jalouse de son propre enfant.
Diane a du mal à grandir avec le manque d'amour de cette maman que malgré tout elle vénère.
Amélie Nothomb aborde avec émotion et réalisme, la cruauté et la beauté des sentiments, de l'amour, de l'amitié à la haine, au mépris, à la manipulation.

« Il apparaissait maintenant à Diane que le mépris était pire que la haine. Celle-ci est si proche de l'amour, quand le mépris lui est étranger. »

Un ouvrage court comme toujours, une écriture sans artifices, simple, raffinée et toujours imaginative, comme je l'aime. Mais cette fois-ci je trouve que ce roman est différent tant il est poignant par sa cruauté.

Et si c'était le meilleur Nothomb, depuis « L'hygiène de l'assassin » ?
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J'étais sur mes gardes avec Amélie Nothomb. J'ai repoussé jusqu'à ce jour la lecture d'un premier ouvrage de sa main. La crainte sans doute de tomber sous le charme des écrits de celle dont le regard a une fixité ensorcelante. Puis je me suis laissé convaincre par ma libraire préférée. Encore ai-je fait preuve de prudence pour commencer : Frappe-toi le coeur, 155 pages en édition de poche.

J'ai découvert une écriture qui ne m'a pas vraiment surpris. Une écriture qui ressemble à son auteure. Des mots qui tombent en cascade, s'organisent en un tournemain, sans fioriture superflue, comme les paroles qu'elle assène plus qu'elle ne les prononce lorsqu'elle se livre à l'exercice de l'interview. Une écriture déterminée qui se répand sur les pages avec la démarche séquentielle de qui veut faire une démonstration. C'est certes efficace, il faut le reconnaître, mais ça manque toutefois un peu de chaleur à mon sens, surtout quand le sujet est lourd comme dans cet ouvrage.

L'amour maternel est en question. Il s'agit de faire la part des choses entre le mépris, l'indifférence et la haine quand il est question de désamour. On s'entend dire parfois que la haine, pour détestable qu'elle soit, est préférable à l'indifférence car elle confère quand même à la personne ciblée une valeur aux yeux de son pourfendeur. Encore faut-il que ce sentiment nauséabond en reste au simple ressentiment, sans trouver son expression dans un quelconque passage à l'acte agressif.

L'amour maternel n'est-il pas pour l'enfant aussi vital que l'hydratation, dont Amélie Nothomb a fait le sujet central de son dernier ouvrage dans lequel elle s'identifie au Christ en prenant sa parole sur la croix. L'indifférence maternelle est sans doute la plus pure négation de la personne en devenir. Condition selon laquelle la vie a de grandes chances de s'annoncer comme une succession de catastrophes.

Un ouvrage dont la profondeur ne doit pas être escamotée par la frénésie d'écriture qu'on connaît à son auteure. Si le rythme est soutenu et quelque peu mécanique on ne lui reprochera pas de traiter le sujet du désamour à la légère. Même s'il ne m'envoute pas, cet ouvrage ne me rebute pas non plus pour engager mon exploration de l'importante bibliographie de la dame au chapeau.
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Je ne suis pas une grande amatrice des écrits d'Amélie Nothomb mais à la bibliothèque mon regard a croisé Frappe-toi le coeur, et je me suis dit, pourquoi pas ???
J'ai découvert Marie, une belle jeune femme qui devient mère... et jalouse de sa fille aînée : Diane. Nous suivons cette dernière qui, enfant, comprend rapidement que sa mère est jalouse... Elle est belle, froide, et elle aurait aimé avoir une mère aimante, comme celle-ci le fût avec sa plus jeune fille..
Frappe-toi le coeur est un roman très bien écrit et intéressant même s'il m'a parfois mis mal à l'aise. le comportement de Marie est limite, encore heureux que ce ne soit qu'un roman ! Cela ressemble à une fable cruelle, vraiment très cruelle par moment et avec une fin à laquelle je ne m'attendait pas du tout. C'est surprenant.. c'est du Nothomb :)
Je ne sais pas trop si j'ai aimé, toutefois je n'ai pas détesté, c'est déjà ça (car vu l'auteure, en général soit je déteste ma lecture soit j'adore il y a rarement de juste milieu ;). C'est une bonne analyse de la jalousie, cela se lit vite, mais je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir.
Ma note..........
« Frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie. » Alfred de Musset
Allez...
Je lui donne trois étoiles et demie, c'est pas mal mais pas totalement à mon goût.
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