Le fait du prince

Etant partie en vadrouille sans emmener de livres (oui, je sais, quelle idée ! Mais après cette expérience, plus jamais!), j'ai lu le premier livre qui me tombait sous la main. Quelle infortune, puisque je suis tombée sur du Amélie Nothomb.

Première scène : Baptiste Bordave est à une soirée durant laquelle un des invités lui indique la marche à suivre si, un jour, par hasard, un inconnu venait à décéder à son domicile. Et bim ! Qu'arrive-t-il à notre héros le lendemain de cette soirée ? Un inconnu frappe à sa porte et meurt dans son appartement. Coïncidence ? ...

L'intrigue tourne autour de cet homme plus qu'ordinairement banal répondant au nom de Baptiste Bordave, qui vole l'identité de l'homme qui est mort dans son salon. Et ensuite ? me demanderez-vous. Et bien ensuite, rien. le protagoniste vit la vie du mort, est marié à la femme de ce dernier, vit dans sa maison, mange dans son frigo et boit son champagne... Youhou ! Palpitant ! Certes, on tourne les pages aisément, mais on est sans cesse à la recherche d'un peu d'action et on veut quand même savoir ce qui arrive à ce Baptiste...Est-ce qu'il se fait prendre par la police ? Jusqu'à quand va-t-il garder l'identité du trépassé ? … Pourtant, quand on arrive à la chute, on n'est guère plus avancé.

Les déambulations de Baptiste dans  « sa » maison, les longues soirées passées à essayer d'en savoir plus sur « lui-même », les matins passés à boire du champagne avec « sa » femme ne font en rien avancer le récit. Des péripéties qui n'en sont pas, une série de questions existentielles... Oui, ce livre est d'un ennui sans nom.

L'écriture sans style se laisse lire facilement, mais l'on nous déroule une histoire aussi plate qu'une planche à repasser, avec des personnages tout aussi fades. Déjà une non-fan d'Amélie Nothomb à l'origine, la lecture de cet ouvrage n'a fait que me conforter dans cette voie.

Un livre plat, sans intérêt, aux personnages inconsistants. Vide en fait, à l'exception du champagne, à se demander s'il ne s'agit pas de publicité cachée !

Quand j'ai voulu l'emprunter, la documentaliste de mon lycée m'a prévenue que je serai déçue de ce livre. Effectivement, le début de l'histoire n'est pas du tout accrocheur et la suite l'est encore moins. de plus, l'histoire est, à mon avis, un peu plate et peu digne d'intérêt. Par intérêt, je veux dire qu'elle ne m'apportera rien, pas d'évasion, ni aucune réflexion sur un sujet. Finalement, j'ai abandonné et je ne l'ai pas terminé.

J'étais intriguée par ce court roman. J'avais hâte d'en découvrir la fin ; je me demandais comment Nothomb allait terminer cette histoire très étrange. J'ai été très déçue et je n'ai finalement pas vu l'intérêt de cette lecture.

quelle déception !

Ce qui est épatant chez Amélie Nothomb, c'est cette faculté, chaque année, à revenir avec un nouveau roman, et ce, depuis 1992. Une rentrée littéraire française ne pourrait plus se faire sans la dame aux chapeaux. Passé le respect qu'on lui doit pour sa « graphomanie », passés la surprise et l'étonnement suite à la découverte du personnage Nothomb, on doit bien en venir à parler du contenu de ses livres.



Le fait du Prince attire par sa couverture et son incipit. Lors d'une soirée, un convive confie à notre héros, Baptiste Bordave, qu'il vaut mieux ne pas appeler la police en cas de décès d'un invité chez soi. Non, ce qui est plus sûr, c'est d'appeler un taxi et de « constater » la mort de la personne sur la route vers l'hôpital – et ainsi, les forces de l'ordre vous laisseront tranquille.

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Deux bons passages,
le reste sans grand intérêt,
Amélie Nothomb est vraiment capable du meilleur et du pire !

Le fait du prince s'ouvre sur l'une de ces discussions anodines pendant un dîner.
Un homme explique à quel point il est désagréable lorsqu'on reçoit de voir l'un de ses invités mourir chez soi. L'un des convives va ensuite assister, dans son propre corridor, à la mort d'un inconnu, et décider alors de lui prendre son identité.