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3,15

sur 1658 notes
Les romans d'Amélie Nothomb se prêtent bien à la version audio, facile à emporter et à lire dans les chambres d'hôtel à l'éclairage souvent trop faible pour la version papier.
Le fait du prince, écouté à Istanbul au temps du Ramadan m'a procuré un plaisir léger comme les bulles de champagne millésimé sifflé sans modération par Sigrid et Baptiste/Olav.
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Sans grand intérêt , lu pour répondre à un item du multidéfis, je ne parviens pas à aimer cette écriture sans relief, sans poésie, c'est froid, glacial même, des personnages sans charisme, une histoire creuse, ni curiosité, on y apprend pas grand chose voire rien du tout.
Bref, une lecture vite lue et vite oubliée.
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Encore une fois Amélie Nothomb m'a conquise avec un de ses romans. le fait du prince est un court roman que j'ai dévoré d'une traite. On fait la rencontre d'un homme qui lors d'une soirée à une étrange conversation. Que faire si un homme inconnu meurt chez vous ? Improbable pas tant que ça car le lendemain, cette situation va se produire au domicile de notre narrateur.
"- Vous n'êtes pas innocent. Quelqu'un est mort chez vous.
- Il faut bien mourir quelque part.
- Chez vous, pas au cinéma, pas à la banque, pas dans son lit. Ce quidam a attendu d'être chez vous pour passer l'arme à gauche. le hasard n'existe pas. S'il est mort à votre domicile, vous y êtes forcément pour quelque chose.
- Mais non. Cette personne peut avoir éprouvé une émotion violente à laquelle vous êtes étranger.
- Elle a eu le mauvais goût de l'éprouver dans votre appartement. Allez expliquer cela à la police. "

Comme toujours c'est bien écrit, plein d'humour et le roman se dévore. L'intrigue est prenante, le roman bien mené et l'on passe un excellent moment "La villa n'a pas de fenêtres, mais des baies vitrées. J'en déteste la fonction. La fenêtre sert aux habitants d'une maison à voir l'extérieur, tandis que la baie vitrée sert aux habitants d'une villa à être vus de l'extérieur. La preuve, c'est que la baie vitrée va jusqu'à terre : or les pieds ne regardent pas. Cela permet de montrer aux voisins qu'on porte de belles chaussures, même quand on reste chez soi."
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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J'aime bien les petites histoires d'Amélie Nothomb ,courtes mais prenantes le plus souvent . Cette fois , c'est l'exception (enfin j'espère) : je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire ,j'imagine que l'absurde fait entièrement partie du plan mais c'est du coup ce qui me bloque , je vois pas trop l'intérêt ! du coup ma critique sera assez courte aussi ,elle a fait assez de bons romans pour que je zappe très vite celui-ci .
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Olaf sonne à la porte de Baptiste et vient mourir chez lui ... quel manque de savoir-vivre ... Baptiste décide alors de devenir Olaf dont il sait seulement qu'il est suédois et a le même âge que lui. Une histoire totalement absurde qu'on parcourt rapidement, gaiement et sans déplaisir sauf si vous cherchez une histoire logique avec une intrigue savamment construite. Amusant et agréable.
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Cela faisait plusieurs années que je me promettais de le lire, attirée et intriguée par la quatrième de couverture : « Il y a un instant , entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne où tout homme est un aristocrate ».
Et bien, voila, c'est chose faite et je n'ai fait qu'une bouchée de ce petit roman ! C'est avec plaisir que je retrouvai Amélie Nothomb, égale à elle-même ! le contenu de chaque page se trouve être plus absurde encore que celui de la précédente et le tout aboutit à une intrigue surprenante, amusante et que l'on ne peut plus lâcher avec d'être arrivé au bout.

Un soir, lors d'un dîner chez des amis, un homme explique à Baptiste Bordave que, si quelqu'un venait à mourir chez lui, appeler les secours ou la police équivaudrait à le faire considérer comme le suspect n°1, qu'il valait mieux prendre un taxi sous le prétexte d'amener cet ami qui a fait un malaise à l'hôpital où le décès serait constaté. Quelle ne fut pas sa surprise quand, justement, le lendemain, un inconnu sonne chez lui pour utiliser son téléphone et s'effondre au milieu de son appartement. L'inconnu en question s'appelle Olaf Sildur, il est grand, brun... comme Baptiste ! si bien que ce dernier décide d'échanger sa petite vie contre celle du cadavre suédois.
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En ouvrant la porte à Olaf Sildur, Baptiste ne s'attendait pas à de tels bouleversements. Olaf Sildur est terrassé par une crise cardiaque. D'abord tenté d'appeler du secours, Baptiste craint d'être suspecté. Fouillant dans les papiers d'Olaf, il découvre son identité qu'il décide d'usurper.
Amélie Nothomb aborde avec talent le thème passionnant de l'imposture rencontré plusieurs fois dans les livres ("Quelqu'un d'autre" de Tonino Benacquista). Mais elle s'en détourne à la moitié du roman et noie le sujet dans le champagne.
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Voilà plusieurs années maintenant que je ne m'étais pas plongée dans un Amélie Nothomb. C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme et une excitation particulière que j'ai dévoré ce court roman.

Dans la même veine que ses précédents ouvrages, le fait du prince est un récit excentrique, hautement original, qui déstabilise, décontenance, intrigue. Un beau matin, un jeune russe vient mourir devant le pas de porte d'un parfait inconnu. Ce dernier, apeuré par ce décès brutal, se questionne sur la marche à suivre : doit-il appeler les secours ou la police ? Ne va-t-on pas l'accuser d'y être pour quelque chose dans la mort de cet homme ? Il décide alors d'interchanger son identité avec celui du Russe, qui s'avère être un homme riche, puissant, bien installé dans la vie. Il va prendre sa voiture, se rendre à son domicile, courtiser sa femme et se convaincre lui-même qu'il est Olaf Sildur, l'homme mort devant sa porte. D'une existence banale et sans histoires, il passe à une vie riche, pompeuse et florissante. Une différence qui est loin de lui déplaire, bien au contraire.

Fidèle à elle-même, Amélie Nothomb surprend son lectorat par une intrigue peu commune. Nous allons suivre cet homme, banal en soi, qui décide de changer de vie d'une manière tout à fait originale. Chacun est libre de voir et d'interpréter l'histoire comme il l'entend ; pour ma part, j'y vois une belle métaphore de l'ascension sociale, du privilège héréditaire, des différences et inégalités socio-culturelles. Bien évidemment, vous serez sans doute nombreux, comme moi, à ressentir une légère frustration quant aux événements qui se déroulent sous nos yeux. Beaucoup de mystères, de non-dits, de questionnements qui restent sans réponse, si bien qu'on pourrait ressentir une sensation de creux, de vide narratif. Mais selon moi, c'est là tout l'intérêt du récit : savoir développer son imagination, tisser soi-même les fils de l'histoire, pour la rendre sienne, personnelle. C'est un exercice un peu complexe, qui peut frustrer, mais qui est essentiel ici, pour pouvoir pleinement apprécier le fait du prince.

Un récit à l'image de son auteure : simple, mais curieux, loufoque, déconcertant et intriguant. Chacun pourra se faire sa propre interprétation de cette singulière histoire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Il m'arrive d'aborder certains romans d'Amélie Nothomb en me disant: mais qu'est-ce que c'est que cette histoire-là ? le Fait du prince fait définitivement partie de ceux-là. C'est un retour à la fiction, après l'autobiographique et le très bon Ni d'Eve ni d'Adam, qui nous ramenait au Japon. Un homme se présente chez Baptiste Bordave, pour lui emprunter son téléphone, et à peine entame-t-il son appel qu'il s'écroule. Il est mort. Il n'y a qu'un pas, vite franchi, pour que Baptiste usurpe l'identité de l'inconnu et qu'il change de vie, et c'est sans un regard en arrière qu'il s'approprie les possessions de son double: sa Jaguar, sa villa et sa femme, buveuse invétérée de champagne. C'est plein d'un humour léger (pour ne pas dire facile ?): « Les tâches monotones et stupides m'ont toujours plu. Sinon, comment aurais-je pu travailler si longtemps dans un bureau ? » « Je songeai à la complimenter, puis me rappelai que je devais m'habituer au rôle du mari. En conséquence de quoi, je ne remarquai rien. » le thème est intéressant, mais j'ai peu accroché, à la recherche peut-être de trop de réalisme ?
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Encore une histoire abracadabrantesque à la Amélie Nothomb dans laquelle Baptiste Bordave un quasi-quarantenaire à la vie solitaire et insipide se retrouve par le pire des hasard détenteur d'une nouvelle identité: celle d'un homme immensément riche nommé Olaf Sildur, marié à une magnifique femme, que le narrateur baptise Sigrid.
Comme dans chacun des romans d'Amélie Nothomb, on retrouve des éléments propres à la vie de son auteur: ici, la consommation excessive (oserais-je!) de champagne qui semble être la seule jouissance des personnages.
Ce n'est pas le roman d'Amélie Nothomb que je préfère, mais il se lit, se délecte même parfois... comme un veuve-clicquot frais servi dans un verre givré (en référence au bouquin, évidemment!)
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