Les combustibles d'
Amélie Nothomb
En temps de guerre où la chaleur manque cruellement, le sacrifice est de mise. Mais pour survivre à ce froid terrifiant et annihilant jusqu'où peut-on aller...
Brûler, brûler tout ce qu'on trouve en épargnant les livres jusqu'à la fin puis vient le moment où l'on se résigne
Dans ce huit clos théâtral
à trois personnages on devise sur le froid, la vie et la mort, l'enfer de la guerre, l'enfer de la vie...
D'une manière philosophique
Amélie Nothomb nous invite à revoir les priorités du genre humain lorsque la souffrance empêche de réfléchir et la souffrance c'est le froid, mordant, comme la faim. La souffrance qui nous rappelle que l'homme est un animal comme les autres
Ironie pour une amoureuse de la littérature que d'envisager de brûler ce qui constitue l'essence même de son existence. Son feu, son énergie, son combustible
Oeuvre courte mais percutante, encore plus aujourd'hui où les résidus de la folie humaine de ces derniers mois nous poussent à envisager que cette souffrance pourrait nous toucher