AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 2401 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'étais passée à côté de ce livre alors que je pensais avoir tout lu d'Amélie Nothomb, voilà chose faite aujourd'hui puisque cette histoire se lit d'une traite.
L'amour et ce qu'il peut faire faire est le sujet ; peut-on vivre en gardant cet amour juste pour soi, le cacher au monde? Pas certaine que ce soit possible mais l'esprit de Melle Nothomb est assez tordu pour nous le faire imaginer! Je n'ai été déçue que par la fin...
Deux fins possibles mais aucune, à mon sens, n'était à la hauteur de l'histoire.
Un bon moment de lecture quand même, je reste sous le charme de cette écriture si particulière!

Commenter  J’apprécie          462
Les livres d'Amélie Nothomb, je les dévore, tout en n'étant pas emportée par l'émotion. Ceux-ci sont une pure construction intellectuelle et cynique, souvent un rapport de forces entre 2 êtres. C'est la logique qui prime, même si l'illogisme s'y cache souvent.

Ce roman ne déroge pas à la règle, qui parle de la beauté et de la laideur, de la puissance de l'amour, de l'égoïsme, du profond antagonisme qui taraude le coeur humain. Des sentiments, me direz-vous ! Oui, mais analysés, abordés par le biais rationnel.

Nous sommes sur une île où un vieillard séquestre une jeune fille par amour. Et quand il fait appel à une infirmière pour « divertir » sa protégée, le mécanisme s'enclenche…pour aboutir à deux fins possibles, car l'auteure n'a pas résisté à l'appel de son imagination et nous fournit deux dénouements.

J'ai passé un agréable moment de réflexion devant cette passion. Ca fait du bien, de temps en temps, de ne pas s'impliquer émotionnellement. Ca repose.
Quel paradoxe ! Amélie Nothomb, par son intellectualisme forcené, me délasse.
Commenter  J’apprécie          402
En 1923, sur la petite île de Mortes-Frontières, Hazel, 22 ans, vit avec son tuteur, vieil homme de 76 ans, qui l'a recueillie 5 ans plus tôt, après un bombardement qui a laissé la jeune fille horriblement défigurée, et orpheline. A l'écart du monde, le vieillard a banni de l'île le moindre objet qui pourrait renvoyer à Hazel son épouvantable reflet.
Ainsi isolée, la jeune fille est protégée de la cruauté des hommes, mais n'en dépérit pas moins dans sa solitude.
Alors le vieux engage Françoise, infirmière revêche, pour la soigner. Celle-ci ne tardera pas à percevoir l'ambiguïté de la relation qui unit ce vieillard éperdu d'amour et Hazel qui, à contre-coeur, en subit les assauts charnels.

Dans ce huis-clos îlien, Amélie Nothomb décortique les passions humaines à travers les joutes verbales incisives et sarcastiques auxquelles elle livre ses personnages. Amour vs haine, égoïsme vs générosité, passion vs perversité, où s'arrête l'un et où commence l'autre, qui plus est quand les rapports sont déséquilibrés ?
Utilisant une nouvelle fois le thème de la beauté et de la laideur, l'auteure nous embarque dans un conte un peu malsain et morbide, pour lequel elle a écrit deux fins. Et, incapable de se décider, elle propose les deux au lecteur, l'une un peu plus morale et moins perfide que l'autre, mais du coup moins savoureuse.
« Mercure » fournit une nouvelle preuve du talent de dialoguiste d'Amélie Nothomb, ainsi qu'une réflexion (même sans miroir) intelligente et jubilatoire. Jusqu'ici, c'est mon Nothomb préféré.

#LisezVousLeBelge
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          311
Voilà un petit roman dont l'originalité tombe à pic !
Comme précédemment dit, je n'ai lu que deux romans d'Amélie Nothomb et ne coonnais donc pas bien son univers.
Or, il semble que ces temps-ci, ma boîte à livres habituelle regorge de ses oeuvres.
Quelqu'un serait-il en froid avec elle au point de la donner en pâture aux passants désoeuvrés ?
Bref, curieuse d'en connaître un peu plus, j'ai ouvert mon sac et, désireuse de me séduire, elle s'y est précipitée avec la ferme intention de me raconter son Mercure.

188 pages qui m'ont captivée, je l'avoue...
Une ambiance vraiment très particulière pour une intrigue inhabituelle.
Un huis-clos sur une petite île au large de Cherbourg où vivent reclus un vieux capitaine au long cours et sa pupille qu'il a recueillie suite à un bombardement en 1918.
Pourquoi le vieil homme la tient-il loin du monde et a-t-il banni tout miroir de la demeure ?
C'est ce que Françoise, l'infirmière engagée pour s'occuper de la jeune fille, ne va pas tarder à découvrir, alors détentrice d'un secret dont elle finira par tirer elle-même profit.

En fin de compte, c'est distrayant un roman d'Amélie Nothomb entre deux livres plus pointus.
Ça se lit tout seul, c'est court et ça distrait..Ça peut même parfois donnerà réfléchir.
Commenter  J’apprécie          319
Amélie Nothomb nous livre ici une histoire non seulement intéressante mais aussi très divertissante. Elle nous raconte l'histoire d'une jeune fille, Hazel, âgée de vingt deux ans, qui ne peut pas se regarder dans tout ce qui est miroirs, vitres et toutes les choses où l'on pourrait apercevoir son reflet car l'accès lui est interdit. Accès interdit par l'homme avec qui elle vit : Un vieillard de plus de soixante dix ans qui l'aime. Leur quotidien est bouleversé par l'arrivée de Françoise, une infirmière. du point de vue général, j'ai beaucoup apprécié ce roman par tous les sujets qu'il aborde et par les réflexions auquel il nous amène à penser. L'intrigue m'a beaucoup plu tout au long de l'histoire par les quelques rebondissements qu'elle procure. de plus, il faut avouer que nous sommes dans une sorte de huit clos : tout d'abord, le lecteur, car excepté les allées retours de l'infirmière (et encore juste au début) nous ne quittons jamais l'île où se trouvent nos personnages. Mais aussi, du point de vue de Hazel qui ne sort jamais de la maison, ni même de la chambre.

Pour ce qui est des personnages, aucun ne m'a déplu, ils sont tous plus ou moins intéressants même si Hazel a parfois le don d'énerver. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Françoise qui est quelqu'un au mauvais caractère, quelqu'un qui possède du sang franc, qui ne se laisse pas faire puis, elle m'a même fait rire à plusieurs reprises dans ses répliques, surtout vers le dénouement.

A propos du dénouement, il est très intéressant car Amélie Nothomb a concocté deux fins. Elle annonce clairement qu'elle n'a pas pu choisir alors je me suis laissée portée et j'ai lu ces deux fins. J'ai apprécié le fait de voir l'histoire se terminait sous deux façons différentes. Mais, en tant qu'avis personnel, j'ai de loin préféré la première fin. Je la trouve plus logique, plus dramatique, plus fascinante.

Pour en venir au style de l'auteure que j'avais déjà pu remarquer avec Antéchrista, il est très agréable car il est très simple. Beaucoup de dialogues, très peu de descriptions, de ce fait cela si lit très vite. Puis, son style est fluide et le choix de ses mots très astucieux même quand certains passages sont tordus, voir même pervers.

Alors, pour quelles raisons cet homme retient-il prisonnière Hazel ? Que lui cache t'il et pourquoi ? Qu'est ce qui peut pousser quelqu'un à agir ainsi ? Ce sont de nombreuses questions que l'on peut se poser durant la lecture. Lecture que je vous incite à faire pour le découvrir.
Commenter  J’apprécie          170
Nothomb écrit beaucoup, ça on le sait... à presque un livre par année, elle doit constamment se renouveler, pour le plaisir des lecteurs... Alors, écrivaine à la chaîne, mais qui sait nous proposer des univers totalement différent les uns des autres... Ici, elle nous plonge dans un huit-clos, sur une toute petite île, dans le quotidien d'un homme plutôt vieux et d'une fille plutôt jeune... Une atmosphère sordide, qui se dévoile peu à peu par l'arrivée d'une infirmière qui vient bousculer les habitudes... Un petit conte cruel, pour lequel Nothomb nous propose deux fins... J'ai apprécié ma lecture, qui n'est pas majeure en soit, mais qui fait du bien entre deux bouquins plus ''intenses''... Je poursuis donc ma découverte de l'oeuvre de Nothomb avec un réel plaisir.
Commenter  J’apprécie          160
Un roman intéressant, qui se lit tout seul. L'autrice traite des sujets grave avec une légèreté surprenante. La dépendance affective et la relation malsaine entre deux personnages à de quoi révulser, l'autrice a su bien mener sa barque. le roman possède deux fins alternatives, l'idée est assez originale, mais j'avoue que j'aurais préféré qu'il n'y en ait qu'une seule. La deuxième fin était sûrement la plus originale.
Commenter  J’apprécie          141
Un vieil homme, habite au large de Cherbourg, sur l'île des Mortes-Frontières.
ll y emprisonne, depuis 5 ans, Hazel, une jeune femme .
Cette demeure ne comporte ni fenêtre, ni miroir.
Loin du monde, il la protège de la curiosité et de la concupiscence. Loin du monde, il héberge et protège sa passion amoureuse pour la jeune fille.

Un jour arrive, du  continent, Françoise, infirmière. Elle se rend quotidiennement sur l'île pour soigner et converser avec la jeune fille. Une amitié naît, et avec elle le secret qui se cache entre elle (elles) et le vieil homme.

Un livre où un vieil homme, tente de préserver, d'un monde souillé, la beauté pure et sensuelle d'Hazel. Un livre où l'idée de possession de belles choses prendrait tout son sens ?

Un livre pernicieux, licencieux.

Etonnamment, Amélie Nothomb, nous propose deux fins pour ce roman !.
Commenter  J’apprécie          120
Longtemps j'ai pensé que Stupeur et tremblements était le chef-d'oeuvre d'Amélie Nothomb, je me suis trompé, c'est bel et bien Mercure qui mérite ce titre selon moi.
Le livre offre différents degrés de lecture, toujours une simple et légère comme l'auteure à l'habitude de nous écrire et en poussant, et j'ai poussé, on découvre beaucoup de référence à d'autres oeuvres, un critique de ce que l'on considère comme la beauté, l'utopie que ce vieil homme voit en son île le tout avec un triangle voir double triangle amoureux.
Loncours aime encore la précédente fille qu'il a enlevée mais aussi Hazel, qui semble beaucoup lui ressembler, l'infirmière a également des sentiments pour sa patiente, pas forcément amoureux mais elle fera beaucoup pour cette inconnue.
La condition d'Hazel m'as un peu fait penser à l'allégorie de la caverne de Platon, le côté illusoire de ce que son tortionnaire lui fait croire etc, je ne suis pas assez bon philosophe pour comprendre toutes les ressemblances.

Dans ma version je n'ai pas la note de l'auteur, expliquant la double fin, ce que je regrette parce que c'est un point essentiel, la fin.
Tout tient dans l'intrigue, surtout sur la particularité de cette jeune femme défigurée, laissée longtemps dans le flou, me tenant dans l'histoire.
C'est le genre de bouquin qui se lit d'une traite, de toute façon si vous accrochez, vous ne le lâcherez pas.

Amélie Nothomb, quand je n'aime pas c'est du début à la fin, mais quand j'aime c'est toujours un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          100
Lire un roman d'Amélie Nothomb est toujours une espèce de gourmandise. A partir d'une situation invraisemblable voire farfelue, elle tisse une intrigue cohérente et bien ficelée. Comme d'habitude, c'est écrit dans un style allègre, vif et plein de dialogues foisonnants et percutants où les personnages se renvoient la balle sans s'épargner. C'est un véritable ping-pong verbal.
Et l'ensemble peut être drôle tout en étant dramatique.
Il y a aussi la fin pas vraiment inattendue, mais double puisque, comble du bonheur pour le lecteur, on a le choix entre deux possibilités, ce qui n'est pas fréquent.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (5824) Voir plus



Quiz Voir plus

Que savez-vous d'Amélie Nothomb ? (niveau facile)

Amélie Nothomb est née...

En Chine
En France
A Bruxelles

8 questions
1178 lecteurs ont répondu
Thème : Amélie NothombCréer un quiz sur ce livre

{* *}