Péplum

Vous souhaitez lire un roman, farfelu, une farce ? Lisez Péplum !
Après avoir discuté d'une de ces nombreuses élucubrations, Amélie Nothomb se retrouve propulser au 26eme siècle.
Accueillie par Celsius, un scientifique qui serait à l'origine de l'éruption du Vésuve (rien que ça !), l'auteure va entamer une discussion très décousue avec son kidnappeur.

Ce roman est un peu barré (comme Amélie Nothomb, non ?), drôle, farfelu, dingo... Un peu un rêve de petite fille...

Pour certain de la "lie té rature" pour d'autres de la littérature.
Je préfère "Stupeur et tremblement".
L'histoire est-elle véridique concernant le Vésuve ?
Pompéi c'est une histoire d'amour figée..
Amélie Nothomb une nouvelle fois écrit sur la beauté, une fascination entre le laid et le beau.
J'ai bu jusqu'à plus soif la littérature d'amélie Nothomb, c'est assez pour l'instant. Même si je n'ai pas lu son dernier roman..

Chez Amélie Nothomb on ne sait jamais à quoi s'en tenir. Et ce volume ne déroge pas à la règle. Dès les premières pages j'ai été surprise par le ton et l'histoire. En dehors de l'histoire de Pompéi, il s'agit aussi d'une pensée sur l'avenir de notre planète et de l'humain.
Evidemment vu par Amélie Nothomb c'est toujours un peu particulier. En tout cas j'ai retrouvé de bonnes répliques plus ou moins sarcastiques et rigolotes, mais aussi quelques passages qui font réfléchir.

Un péplum qui n'en est pas vraiment un, un Nothomb qui n'en est pas vraiment un et un bon livre qui en est un. Ouf certaines choses ne change pas, même après plusieurs siècles.
Amélie Nothomb, enfin A.N. dans le roman, nous livre un roman très étrange dans lequel elle retrace son aventure et voyage temporelle, juste après une anesthésie générale. Drôle de réaction ! Ce qui mène le lecteur, et c'est ce que j'ai le plus aimé, dans des situations mêlant des situations absurdes, drôles et discours profond.

Je n'ai pas du tout aimé, le ton fait pour moi très artificiel, on ne crois pas deux secondes aux personnages et j'ai trouvé l'histoire sans grand interet - surtout à cause du ton fade sur lequel le tout est raconté. J'ai trouvé les dialogues glonglés d'une suffisance qui n'apportait pour autant pas de relief au tout. Bref, je me suis formidablement ennuyée, je n'ai pas du tout réussi à accrocher et à rentrer deans. Pas pour moi.

De cette romancière, j'ai lu uniquement Mercure qui est très bon ouvrage. le reste de ses titres ne m'attirent pas trop, mais c'est Keltia du Signet qui, en étudiant les romans d'uchronie, m'a conseillé de lire celui-ci. Et bien moi je dis merci Keltia, car ce fut un régal littéraire!

Si vous avez lu au lycée L'Apologie de Socrate de Platon et que vous l'aviez aimé et bien sachez que Péplum me fait grandement penser à ce livre philosophique. J'ai été subjuguée par l'écriture de ce dialogue de 150 pages! Car il faut savoir que le livre n'est qu'un ensemble de répliques entre la journaliste et le dénommé Celsius. le mystère de l'ensevelissement de Pompéi est ici un prétexte pour parler de l'Humain au sens très large du thème. Certaines idées développées par l'auteur sont aberrantes et affreuses, mais jamais elle ne prend parti ni ne donne son avis, ce qui fait que parfois on est d'accord avec la journaliste et parfois (plus rarement cependant) avec Celsius. Celsius qui est d'ailleurs un personnage très antipathique au début, mais qui s'avère être beaucoup plus complexe.

Le XXVIème siècle tel que le voit Nothomb est ignoble et ne semble pas si éloigné de la réalité si nous continuons à agir comme nous le faisons actuellement. Et c'est ça le pire! Car le livre, publié en 1996, est complètement actuel et les sujets discutés entre les deux protagonistes flanquent parfois la chair de poule.

Chaque réplique est importante et chaque réplique nous fait réfléchir! L'ensemble du dialogue (et donc du livre) est d'une profondeur effarante et d'une justesse implacable. Même si le ton est résolument philosophique, le livre est à la porter de tous, car c'est tout de même un livre de SF.

A la fin du livre, on se demande vraiment si une telle supercherie historique serait possible (je n'en dis pas plus…), car bien que l'idée soit abaracadabrandesque, personne ne maîtrise ce qu'on appelle l'espace-temps. Et comme personne ne peut le maîtriser, personne ne sait réellement si notre futur n'existe pas déjà alors que notre présent n'est pas encore terminé…

CONCLUSion

Un court roman remarquable malgré quelques longueurs vers la fin. A lire d'urgence!
Lien : http://faeries.unblog.fr

👘 Abracadabrantesque, que dis-je, fichtre, c'est incroyablement farfelu, c'est insensé. Je pensais avoir tout lu de Nothomb, je veux dire, je pensais avoir fait le tour de ce dont elle était capable et vlan ! Voilà que je me prends une énorme claque et pas des moindres !

👘 le scénar'? Amélie Nothomb se retrouve propulsée de 1995 à ... 2580 pour discuter avec un oligarque au QI de 200 de... Pompéi. Et pourquoi, me demanderez vous ? Parce qu'elle a eu la folle idée de penser que l'ensevelissement de Pompéi pourrait être un complot. Mais de qui, de quoi, comment, pourquoi ? Mystère et boule de gomme... enfin pas vraiment. Et si tout ceci avait été planifié depuis le futur ? Si ce qu'on connaissait n'était qu'un leurre ? Entre des plus zéro et des moins zéro, c'est là que la vérité réside. C'est fou.

👘 Au-delà de la forme, puisqu'il s'agit d'un dialogue, c'est le fond qui m'a surprise. Comment diable réussit-elle a inventer un truc pareil ? Et en plus, elle lui donne du crédit ! Entre explications rocambolesques, dialogues de sourds, conceptions du monde qui s'opposent, philosophies contraires et duels linguistiques, Nothomb invente une théorie, un genre qui mêle la science fiction, le complot, le surnaturel, bref c'est nothombesque, je ne vois pas comment décrire la chose autrement. C'est fichtrement bien foutu.

👘 Champagne !

Nos voisins d'outre-manche prononcent Nothomb "no thumb", "pas de pouce". Nous savons tous ce que ce "pas de pouce" (sous-entendu "levé"), transposé dans le contexte de ce roman, celui de la Rome antique et des jeux du cirque, signifie pour celui ou celle qui est visé : prestation nulle, mort sans pitié, ni gloire. Et pas de glouglouglou salvateur, ni journée piscine.
On critique souvent les britanniques, mais je reconnais volontiers cette fois la sureté de leur jugement.

Bof... je suis allée jusqu'au bout de cette lecture pour découvrir s'il y avait une pirouette finale. L'idée en tant que voyage dans le temps et tout ce que cela implique est relativement intéressante mais le dialogue entre Celsius et A.N. m'a plutôt ennuyée...

Je n'ai malheureusement pas accroché à cette lecture.
Les dialogues sont omniprésents, fastidieux, lourds.
Par moment, je ne savais même plus qui des deux personnages parlait.

Un roman que j'ai trouvé vraiment trop décousu et ennuyeux.

En bref, cette fois ça a casser avec Amélie Nothomb