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3,49

sur 1685 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai récemment pris la résolution de lire un Amélie Nothomb après chaque lecture émotionnellement forte.
C'est donc le moment pour moi de mettre mon esprit au vert avec un roman né de la rencontre improbable entre notre Amélie nationale et la chanteuse RoBert (Myriam Roulet) dont j'ignorais jusqu'à l'existence.

Robert des noms propres est une biographie/fiction inspirée de la vie de l'artiste pour laquelle Amélie a quand même écrit sept titres !
Ne faisant rien sans un brin d'excentricité, notre auteure choisit pour son héroïne un prénom "à coucher dehors" qui ne manque pourtant pas d'un certain charme..on va dire, moyen-âgeux.
Elle lui imagine également un début dans la vie plutôt original puisque la mère de la petite Plectrude ( si, si ! ) tue purement et simplement son mari devenu gênant.
Elle accouche en prison et se suicide peu de temps après, laissant le soin à sa soeur d'élever la fillette.
Passionnée par la danse, celle-ci devra pourtant y renoncer suite à une décalcification (avéré ).

Il est bien sûr difficile de démêler le vrai du faux dans ce récit, surtout en ce qui concerne les personnages qui jalonnent la vie de Plectrude.
Les membres de sa famille sont-ils tels que décrits ?
Les enfants qu'elle fréquente à l'école ont-ils réellement existés ?
On ne peut douter que les traits de caractère ont été poussés à l'extrême par une auteure qui s'y entend à grossir le trait et c'est ce qui apporte de la légèreté à l'histoire.
Par contre, la fin est un gros pavé qui fait Splash ! et qui frise le ridicule sinon la mégalomanie.

A nouveau une parenthèse amusante, non dénuée de sens si l'on s'attarde un peu sur la relation mère-fille avec tout ce qu'elle comporte comme problème identitaire.
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Amélie Nothomb est une auteure dont le talent littéraire ne fait plus débat. Elle est lue et reconnue de part le monde entier et se targue d'écrire des ouvrages orignaux, aux sujets atypiques, très souvent traités de manière inattendue, parfois excentrique.

Dans Robert des noms propres, le ton est donné dès l'ouverture du livre : une jeune mère de famille de dix-neuf ans tue de sang-froid son mari, puis se suicide dans sa cellule de prison. Avant de se donner ma mort, elle donne naissance à une petite fille, qu'elle nomme… Plectrude. Un nom atypique, jamais entendu, qui déroute et questionne. Plectrude est pris en charge par la soeur de cette jeune fille, qui l'élève comme son propre enfant, sans jamais lui avouer sa véritable histoire familiale. La petite fille se montre particulièrement douée à l'école et souhaite devenir danseuse, un métier fortement plébiscité par sa nouvelle mère, qui l'encourage à poursuivre dans cette voie. Mais la pression est telle que Plectrude devient anorexique… puis se blesse sur un exercice. Incapable de reprendre la danse, sa mère en devient folle de rage.

Il paraîtrait que ce livre est un hommage à une amie de l'auteure, nommée ou prénommée Robert, danseuse, qui a souffert de décalcification comme notre protagoniste. Mais rien ne vient certifier cette probabilité.

Une courte histoire de près de 200 pages, qui se lit rapidement, parfois même en une traite… sans doute trop rapidement, comme l'ensemble des livres de l'auteure. La brièveté du récit nous donne du mal à s'attacher aux personnages et à s'immerger totalement dans l'histoire. le message passe, mais il ne fait que passer : on le comprend, mais on ne l'intègre pas forcément. En plus, il faut véritablement connaître le style singulier d'Amélie Nothomb pour ne pas être choquée par la façon dont elle traite certains sujets et personnages. Elle pousse les traits à l'extrême, elle caricature pour faire réagir, elle est crue, franche, elle n'enjolive pas les choses : tout ce qu'on attend d'elle.

C'est toujours avec beaucoup de questionnements qu'on se lance dans un nouveau livre d'Amélie Nothomb : que va-t-elle nous réserver cette fois-ci ? Avec son style singulier et son excentricité, dans Robert des noms propres, elle nous invite à prendre conscience des conséquences dramatiques de certains métiers poussés à l'extrême. Court, intense, vite lu, mais vite oublié.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Plectrude est une petite fille que ses parents chérissent, si douée qu'elle en est cancre à l'école. Elle ignore les circonstances de sa naissance et de son adoption: sa mère Lucette a abattu son conjoint pour crime de médiocrité ! Lu en ligne (pandémie oblige), le quatrième de couverture m'a malheureusement échappé, qui m'aurait peut-être permis un contexte de lecture que j'aurais davantage apprécié, celui de l'auteure rédigeant la biographie de son assassin, un être qui ne peut qu'être hors normes. Alors que la fin m'a plutôt déconcertée, avec son thème non annoncé il me semble de l'origine de la violence, après avoir eu l'impression de lire un conte sur la difficulté de grandir et la perception corporelle. de belles pages sur les attentes idéalisées de la relation mère-fille, sur l'anorexie, et sur le ballet, et comment cette discipline peut façonner les jeunes filles.
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Depuis maintenant une dizaine d'années, j'entends sans cesse parler du talent d'Amélie Nothomb. Il se dit qu'elle a un style d'écriture bien particulier. J'ai donc été contente que le hasard ait sélectionné l'une de ses oeuvres. Cela-dit, je dois avouer que l'enchantement que j'espérais n'était pas au rendez-vous.
Pour commencer je m'attendais à lire un roman et je me suis retrouvé avec une nouvelle entre les mains. Pas que ce soit désagréable, mais malgré tout bien différent. Pourquoi pas, me dis-je ! Les premières pages sont très réussies. Elles attirent indéniablement le lecteur par le côté loufoque de la situation (comme quoi un simple hoquet peut créer des situations dramatiques). J'ai même trouvé qu'il était dommage de tuer Lucette. Elle faisait un personnage attachant de par son originalité. Et dès sa mort, le soufflé retombe. L'enfant que Lucette a mis au monde est une enfant qui m'a semblé somme toute banal. Sa mère adoptive a simplement vu en elle ce qu'elle voulait être. Ce sont ses propres travers qui ont rendu cette enfant un peu étrange (l'égoïsme inavoué des parents, oui). Durant toute son enfance, on a vraiment du mal à s'attacher à cette petite fille. Elle est antipathique. Et personnellement, elle m'a toujours semblé irréelle. Je n'ai pas pu me laisser emporter par cette fiction, qui est resté qu'une simple fiction au fil de ma lecture.
L'auteur dénonce les dérives des métiers artistiques, d'autant plus ceux basés sur l'apparence (ici, avec la danse). Effectivement, on peut rencontrer des problèmes d'anorexie et de décalcification. Mais le procédé utilisé pour arriver à cette conclusion m'a paru grossier. Encore une fois, ça n'avait rien de réaliste. Elle dénonce également les avis tranchés des gens face à des enfants de meurtriers (« comment pourrait-il ne pas devenir lui aussi meurtrier après ça ?). Pourquoi pas. Mais, au final, elle donne raison aux détracteurs en faisant de cette femme une meurtrière. Où est l'intérêt dans ce cas ?
Pour en revenir au style de l'auteur, je ne lui ai rien trouvé de si différent et de si épatant. C'est un style d'écriture déjà utilisé par d'autres et qui, malheureusement, ne m'a pas paru très personnel. Au lieu d'apprécier le genre, je l'ai plutôt déprécier compte tenu de certaines manifestations du narrateur qui me coupaient complètement de l'histoire.
J'ai toutefois apprécié l'hommage rendu à son amie RoBERT, ancienne danseuse ayant souffert de décalcification.
C'est une nouvelle « éclair » que je vais sûrement oublier aussi vite que l'éclair compte tenu du vide psychologique entourant les personnages. On dirait davantage le premier « jet » peu abouti d'un futur roman.
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Un bon cru, j'ai bien aimé ce Nothomb. Ce très court récit est à lire d'une traite. On y suit la vie d'une enfant puis d'une jeune femme qui après le meurtre-suicide de ses parents est élevée par sa tante, toute entourée d'amour d'abord puis à l'entrée dans une école de danse tout bascule. Je ne veux pas trop en dire non plus.
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Plectrude est orpheline : samère a tué son père, puis s'est suicidée. Plectrude est belle , et talentueuse . Recueillie par sa tante, elle deviendra danseuse. Cettemère d'adoption a-t-elle conscience de l'envoyer au
creux de l'enfer ?
J'ai voulu retenter de lire du Amélie Nothomb et je suis tombé par hasard sur celui ci, sur la dérive des danseurs de l'opéra...on reconnait entre mille son style et ses personnages et j'ai été partagé comme souvent entre irritation et admiration
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de livre d'Amélie Nothomb. Honnêtement cela ne m'avais pas manqué bien que j'apprécie la plume de l'autrice. Robert des noms propres est un livre auquel je n'ai pas plus accroché que cela. Aussitôt refermé, aussitôt histoire presque oubliée car j'ai eu l'impression que certains de ses livres se ressemblent et je trouve cela dommage. Je pense que je ne lirais pas d'autres livres de cette autrice pour l'instant.
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En donnant à la jeune Plectrude des yeux de danseuse, Amélie Nothomb en fait une figure sublime, gracieuse mais également tragique et torturée. Née dans la violence, elle n'aura de cesse de repenser son présent et de réécrire inconsciemment son histoire.
Un récit sympathique qui aurait peut-être mérité un développement plus abouti et une fin moins abrupte. Si le personnage de Plectrude intrigue, notamment dans son utilisation et sa recherche des mots, il n'en reste pas moins un être souvent évanescent et trouble qui se perd un peu dans un quotidien multiple. La mise en abîme voulue par l'auteure apparait par ailleurs superflue et plutôt malheureuse. Une lecture sympathique mais qui ne marquera pas longtemps les esprits.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !
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Les tueurs ont des fragilités plus ou moins incompréhensibles. Et l'on n'imagine pas l'influence du hoquet d'un foetus sur une fillette de dix-neuf ans enceinte, à fleur de peau ! A fortiori après huit heures d'insomnie. Ajoutez à cela une petite querelle sur le choix du prénom… et hop, voilà Lucette qui vide le chargeur d'un revolver sur la tempe de son mari endormi ! Rien de tel pour faire disparaître le hoquet ! Vite fait, bien fait… D'ailleurs, tout file sur les chapeaux de roue dans ce nouvel opus d'Amélie Nothomb. Robert des noms propres est l'histoire de cette enfant née en prison, dont la mère a flingué sèchement le père avant de baptiser sa fille Plectrude et de se suicider dans sa cellule. Il y a mieux comme géniteurs ! Surtout quand par la suite on est recueilli par un oncle et une tante qui vous élèvent comme une princesse, à tort et à travers, avec qui tous les coups sont permis, les plus excentriques, les plus capricieux. C'est là l'itinéraire d'une gamine hors norme, belle et farouche, rebelle et prodigieusement intelligente, cancre et douée à la fois, qui se voit danseuse et petit rat à l'Opéra, se nourrit des pages du dictionnaire Le Robert, sombre dans l'anorexie avant de connaître les révélations de sa naissance, de vivre avec "l'homme de sa vie" et de rencontrer… l'auteur ! Conduisant son récit avec légèreté et une distance ironique, Amélie Nothomb démontre bien encore qu'elle possède le feu de l'écriture. le feu de Dieu et des démons à en croire la touche finale de ce Robert des noms propres.(Amazone)
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