Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais lu un roman d'
Amélie Nothomb. Sa médiatisation et son excentricité ont fait que j'ai préféré m'éloigner de ses livres. Et puis les quelques personnes de mon entourage qui apprécient cet auteur étant de la gent féminine, je me suis dit qu'elle était une romancière "chick lit". Et alors arrive ce dimanche pluvieux. Plus rien à lire (oui, je n'ai pas de PAL excessive!), les librairies et la médiathèque sont fermées... Pas grave! Pour trouver de la lecture, il y a internet, et mon ebook fraîchement ramené de New York. Je consulte sur un site les nouveautés de la rentrée littéraire disponibles en epub, Et c'est ainsi que se présente l'occasion de découvrir l'écrivaine belge. J'achète, je télécharge et transfère l'oeuvre dans mon livre électronique.
Là, je découvre une histoire originale. Une autobiographie romancée, un roman court (ou longue nouvelle) épistolaire, à la manière d'un
Choderlos de Laclos, où l'auteur qui se met en scène raconte une liaison toute aussi dangereuse: Sa correspondance avec un soldat américain basé en Irak. Mais il ne s'agit pas de dénoncer les affres de la guerre, même si certains passages le laisse penser. le sujet est tout autre: Comment élever la mythomanie au rang de l'art? Apparemment lire un livre de Nothomb réserve son lot de surprises. Elle nous entraîne dans sa folie pour mieux montrer celle des autres. Je peux difficilement m'étendre sur le sujet sans raconter toute l'histoire, alors, vous m'en voyez désolé, mais je n'irai pas plus loin.
Au vu des critiques parues sur ce livre, nombreux sont les mécontents et les déçus habitués à l'oeuvre de Nothomb. Ne l'ayant jamais lu avant, je ne peux pas comparer avec ses histoires précédentes. Mais là, j'ai été agréablement surpris. le sujet est original, la trame captivante, je me suis laissé emporter dans cette ronde d'épîtres. En ce qui me concerne, j'opterai pour un Nothomb lors d'un autre dimanche pluvieux. Et comme la belle saison se termine, ils seront nombreux...