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4,15

sur 734 notes
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Encore une fois l'auteure fait un roman fantaisie accessible et en un seul tome.
J'aime le faut que l'univers soit accessible et on s'attaché très rapidement au héros. J'ai aimé les différents points de vue. Même ceux des personnages moins importants.
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Superbe lecture dont le charme a peut-être été renforcé par son écoute en audiolivre (version Lizzie disponible notamment sur Audible) avec trois excellentes narratrices, une pour chaque héroïne (plus quelques très bons narrateurs supplémentaires pour certains chapitres).

Je m'attendais à de la "fantasy" assez classique alors que l'histoire ressemble plutôt à un conte d'inspiration russe ou slave qui, sous les apparences traditionnelles d'un tel récit, tient un véritable discours féministe et est porté par des héroïnes fortes et complexes.

C'est donc pour moi une excellente découverte qui m'a donné envie de lire d'autres romans de Naomi Novik.
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Naomi Novik. La fileuse d'argent. 2018. Flammarion 2020. J'ai lu. 540 p. 5 étoiles.
Ce livre fait partie de ceux que je n'oublie jamais. Il s'inscrit profondément dans ma mémoire. Pas le texte, mais une expérience, une émotion. Une connaissance.
Un conte fantastique accessible aux adolescents aussi.
Cela parle aussi d'argent. Prêts, remboursements. Et il faut attendre le déclic magique pour verser dans un autre monde. Dans lequel découvrir qui on est (ses différences, ses capacités,…) la seule façon de survivre. Et aimer la seule manière de régner.
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Avec Spinning Silver, traduit en français sous le titre La Fileuse d'argent, Naomi Novik ne m'a pas seulement offert l'un de mes premiers coups de coeur de l'année 2024, elle m'a rappelé pourquoi j'aime la Fantasy. Ce qui commence comme une histoire de survie se transforme au fil des pages en un conte éblouissant sur la famille, le devoir, la compassion et l'amour. C'est de la magie, la vraie, celle qui met en relief cette qualité qui nous pousse à transcender nos circonstances et à surmonter l'adversité, pas seulement pour nous-mêmes mais pour le bien commun, cette qualité que l'on appelle l'humanité.

Sous couvert de fiction, l'autrice nous parle de la peur de l'autre et montre à quel point l'ostracisme et les préjugés sont délétères. Qu'est-ce que cela fait de construire sa vie en sachant pertinemment qu'on peut tout perdre à tout moment ? Qu'est-ce que cela fait de traverser l'existence avec cette peur viscérale, cette impossibilité de se sentir tout à fait en sécurité ? le père de Myriam a choisi de se faire tout petit et de ne jamais réclamer l'argent qu'on lui doit, quitte à condamner sa femme et sa fille à la pauvreté. le père de Wanda, quant à lui, a sombré dans l'alcool en laissant ses enfants se débrouiller par eux-mêmes. Et le père d'Irina, ne voyant en sa fille qu'un outil politique, n'hésite pas à la marier à un monstre.

Face à un destin aussi injuste, on comprendrait que ces trois héroïnes cèdent au désespoir. Pourtant, elles résistent et parviennent à survivre au jour le jour, grâce à leur formidable intelligence d'une part, mais aussi et surtout parce qu'elles acceptent de faire confiance à autrui malgré la peur. Elles ne renoncent ni à la solidarité, ni à la générosité, et c'est en cela que je trouve ce roman magistral.

Sous ses allures de conte slave, Spinning Silver, comme tous les grands récits de Fantasy, nous parlent de nous et de notre humanité. A la question « Est-il possible de vivre ensemble ? », Naomi Novik apporte une réponse à la fois pertinente et inquiétante : ça dépend essentiellement du bon vouloir de chacun.e. Certes, ça n'est pas forcément rassurant, mais ça incite à plus de générosité, de patience et d'ouverture d'esprit. Des qualités qui, sur le plan collectif, semblent nous faire cruellement défaut en ce moment…
Lien : https://aujourdhui-je-maime...
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Je ressors de ce livre mitigée... Je ne pourrais pas dire que je n'ai pas aimé mais je n'ai pas non plus adoré et pourtant ça aurait pu...
Pour résumer ce livre m'a fait penser à un conte un peu moderne bien plus qu'à de la fantasy, on y retrouve tous les ingrédients du conte que je ne dévoilerai pas pour ne pas spoiler.
L'écriture m'a un peu dérangée, l'histoire est racontée de plusieurs points de vue et on s'y perd un peu mais ce qui m'a le plus gênée c'est la longueur/lenteur du livre... le fond de l'histoire est intéressant mais ça traîne, le livre aurait à mon sens gagné à être réduit d'un bon tiers.
C'était ma première expérience de cette auteur et je pense que je renouvellerai quand même pour voir.
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Une lecture extrêmement mitigée. Je fais partie de ces lecteurs qui ont adoré la trilogie de « L'ours et du Rossignol » et qui ne voulaient pas la quitter. J'ai donc cherché sur Babelio un livre avec la même thématique.
Ainsi, je me suis lancée très enthousiaste dans ma lecture. Avec tous ces bons avis et ces critiques dithyrambiques, j'entamais « La Fileuse d'argent » sous les meilleurs auspices.
Hélas, trois fois hélas ! le livre n'a pas répondu à mes attentes.
Je voulais une Russie glaciale, des paysages enneigés et des personnages transis de froid sous leurs vêtements chauds. Et bien non. Je n'ai rien ressenti de cela. C'était pourtant l'intrigue du livre, la Russie subissant un « refroidissement climatique » pour d'obscures raisons. Mais la plume de l'autrice n'a pas su rendre cette atmosphère particulière.
J'aurais aussi voulu un univers de conte de fée avec des personnages à foison, et au minimum une Baba Yaga. J'aurai eu au mieux sa cabane. Quant aux reprises du folklore russe, pas vu. Tout tourne autour de deux créatures fantastiques, le roi Staryk et le démon du feu. C'était finalement très restreint et pauvre. Heureusement qu'il y avait des objets magiques pour compenser légèrement.
Dans ma lecture idéale, les personnages sont nuancés, décrits avec subtilité et, surtout, ils pensent comme à leur époque. Pas vu non plus ici. Meryem et la tsarine étaient plutôt réussies (désolée mais je ne parviens pas à classer Wenda dans les personnages principaux) mais je n'ai pas vu en quoi elles se distinguaient. Même caractère, même façon de penser, même façon d'agir. Pourquoi une polyphonie dans ces conditions ? D'ailleurs, la plus grosse faute du roman pour moi est d'avoir superposé autant de voix. Pourquoi Anton et le jeune tsar (détestable dans ses jérémiades, l'intention de l'autrice était-elle qu'on le plaigne ?) ont-ils voix au chapitre ? Ils ne font qu'alourdir le récit sans rien apporter de nouveau. Quant au roi Staryk dont je n'ai toujours pas compris les règles de marchandage, il n'avait pas grand chose d'intéressant. Si le but était d'être de glace en permanence, là, c'était réussi. Et même un peu trop !
Cette lourdeur dans le développement des personnages se retrouve dans les péripéties. On nous rappelle ad nauseam que tel ou tel élément sera important pour la suite de l'histoire. Je pense par exemple à l'amande d'Anton qu'on mentionne à tout bout de champ comme un chiffon rouge pour bien nous signaler qu'elle résoudra l'intrigue. Je pense aussi à la tsarine et son époux qui font semblant de coucher ensemble pour tromper les serviteurs et les gardes. Quelle scène grotesque ! J'en suis restée bouche bée. Enfin, je pense aux moments où l'autrice retarde inutilement l'avancement de l'intrigue. Meryem n'a droit qu'à une (ou deux ou ou trois) question par jour. Pourquoi ne pas poser LA plus importante à savoir pour quelle raison les Staryk ont-ils besoin d'autant d'or ? Parce que l'histoire serait vite résolue. Elle en pose donc plein d'inutiles (et les justifie parce qu'elle sait qu'elles sont sans importance) pour faire prolonger le suspense. Très moyen.
Pour conclure, si vous cherchez un roman pas prise de tête avec quelques bonnes idées (objets magiques ou confrontation des personnages fantastiques), c'est un livre à tenter. Mais il ne faut pas chercher plus loin.
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On m'avait vendu la fileuse d'argent comme un parfait livre de fantasy hivernale. le thème de l'hiver est bien présent, mais qu'est ce qu'il est long! Aussi bien à se mettre en place qu'à se délier. Les points de vues alourdissent tout.
La fin est belle néanmoins. Ça rechauffe, un peu, le coeur.
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Un livre parfait pour lire en hiver. La fileuse d'argent nous emmène dans un univers merveilleux où le blizzard côtoie le soleil. La description des lieux est merveilleuse. Ce livre est tout bonnement captivant grâce à ses personnages et à cette ambiance glaciale. Un roman qui nous tient à bout de souffle jusqu'à la fin. Il figure clairement dans les meilleures livres que j'ai lu du moins dans le fantasy
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J'ai mis si longtemps à le lire et je ne sais même pas pourquoi (en fait si, je l'avais acheté à sa sortie en anglais et j'avais un peu la flemme de lire en anglais haha).
Une plongée féérique dans un conte d'hiver avec des personnages incroyables et un imaginaire foisonnant, une histoire totalement satisfaisante et réconfortante qui laisse avec un grand sourire et le coeur chaud, comme quand on a bu un thé bien chaud, bien sucré, alors qu'il fait très froid dehors.
Naomi Novik est une enchanteresse, il n'y a pas d'autres mots.

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Naomi Novik propose au lecteur une immersion au coeur d'un hiver tenace, ennemi des petites-gens comme des plus aisés, pour les maux qu'il instille : le froid et la faim.

Dans ce monde imaginaire d'inspiration slave, nous suivons les déboires de 3 héroïnes, qui luttent pour leur sécurité ou leur prospérité, mais aussi pour leur indépendance et leur intégrité.



Wanda partage une vie de pauvreté avec ses frères Sergey et Steppon, le peu d'argent amassé étant dilapidé par leur père en boisson. Elle se démène pour nourrir sa famille, et plus que tout redoute les négociations menées par son père pour la marier en échange de quelques cochons ou litres de Sputnik.

Myriem est la fille du prêteur, un homme bon et empathique, qui n'hésite pas à effacer les dettes des plus démunis ou des plus opportunistes. Sa fille a, en revanche, hérité du pragmatisme et du sens des affaires de son grand-père. Elle devient la nouvelle prêteuse, et bientôt circule la rumeur selon laquelle elle serait capable de transformer l'argent en or.

Irina est la fille du duc. L'ambition de son père est de la marier au Tsar, n'hésitant pas, pour cela, à constituer une dot exorbitante.



Trois femmes, trois vies qui s'entremêlent autour de thèmes récurrents et interconnectés :

- la pauvreté / l'argent, offrant des exemples de solidarité .

- le commerce, sous toutes ses formes allant du troc à la vente de services, sans oublier la marchandisation de la femme au travers du mariage – arrangé – par le père.

- plus généralement, la notion de contrat (et de dette à rembourser) est omniprésente dans le livre, et se développe bien au-delà du point de vue matérialiste. L'importance capitale accordée à la parole donnée – contrat oral – relève presque parfois d'un lien que l'on pourrait qualifier, suivant les interprétations, de magique ou de cultuel.



La lecture est agréable bien que la mise en place de l'intrigue soit assez lente, et on a parfois l'impression de traverser avec les protagonistes un long hiver dont on ne voit pas le bout.

Le récit est nimbé d'une ambiance fantasy discrète, mais originale .

Le récit cumule une dualité des forces en présence , non sans un certain manichéisme .

Ce choix renforce le côté girl power, nos héroïnes ne manquant, d'ailleurs, ni de ressource ni de tempérament.



Mon avis est assez mitigé concernant la fin du roman.



En conclusion, une immersion réussie dans un univers original, un récit aux aspects de conte, et malgré quelques lenteurs, une lecture agréable – bien que déçue par la fin.
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