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4,15

sur 734 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Rendue célèbre grâce à sa série « Téméraire » proposant une réécriture des guerres napoléoniennes en y ajoutant un nouveau corps d'armée composé de dragons et de leur cavaliers/cavalières, Naomi Novik s'est également lancée récemment dans une réinterprétation de contes issus du folklore russe. Premier volet de cette nouvelle série, « Déracinée » dressait le portrait d'une jeune fille choisie pour devenir l'apprentie d'un sorcier à la terrible réputation mais seul à même de protéger les habitants d'une forêt hostile et pleine de maléfices. le résultat s'était révélé mitigé, mélange de stéréotypes lassants et de détournements intéressants, le tout plombé par une narration en dent-de-scie. « La fileuse d'argent » s'inscrit dans la droite lignée de son prédécesseur et souffre ainsi des mêmes défauts tout en parvenant à séduire pour des raisons plus ou moins identiques. Cette fois ce sont trois héroïnes qui se retrouvent au coeur de l'intrigue qui prend place à une époque et dans un lieu indéterminés mais qu'on pourrait situer à la fin du Moyen Age en Europe de l'Est. La première, Myriem, est la fille d'un prêteur juif bien trop généreux qui, contrainte par la nécessité, a décidé de reprendre le travail de son père et de collecter auprès des habitants du village ce qu'ils leur doivent depuis des années, suscitant ainsi l'hostilité de tous. La seconde, Wanda, fait justement partie des débitrices de la famille de Myriem. Enfin, pas vraiment elle mais son père qui, pour rembourser sa dette, propose de leur envoyer sa fille chaque jour pour la faire travailler dans la propriété de ses débiteurs. La dernière, rencontrée plus tardivement dans l'intrigue, est la fille du duc local qui, grâce à une bonne dose de magie, pourrait se voir très prochainement accéder à la position très convoitée de tsarine. Les vies de nos trois héroïnes vont être tour à tour chamboulées par l'intrusion dans leur univers d'un élément surnaturel qui va remettre en question leurs projets d'avenir. le roman accorde ainsi une place centrale à la magie, dont la représentation la plus marquante réside sans aucun doute dans ce peuple légendaire appelé Staryk, créatures de glace évoluant en marge des humains qu'ils ne se privent pas d'attaquer dès lors que les tabous qu'ils ont instauré concernant la forêt sont violés.

La trame narrative est, une fois encore, très classique et s'apparente à celle de ces contes qui constituent la matière première de la nouvelle série de Naomi Novik. On retrouve ainsi un certain nombre de poncifs : la jeune fille enlevée à sa famille par ce qu'elle considère être un monstre mais qui va finalement se révéler plus attentionné que prévu ; la jeune fille mariée contre son gré et forcée de multiplier les ruses nuit après nuit pour échapper au sort terrible que lui réserve son époux ; un peuple légendaire méconnu et incompris qui personnifie une saison ou un élément naturel… Certains de ces clichés avaient déjà été détournés dans « Déracinée », et il est un peu décevant de voir l'autrice se renouveler aussi peu entre deux romans, quand bien même ce choix résulte d'une volonté de mettre en avant une vision un peu plus féministe des contes et légendes de notre enfance. Car nulle princesse passive brinquebalée par les événements ici : Naomi Novik met en scène des héroïnes fortes, certes réduites à subir des situations qu'elles n'ont pas choisi mais qui vont tout faire pour redevenir maîtresse de leur destin. Il convient également de souligner que l'aspect le plus intéressant de ces héroïnes, et sans doute celui qui tranche finalement le plus avec les contes dont s'inspire l'autrice, réside dans leur apparente banalité. Les protagonistes mises en scène ici ne sont ni exceptionnellement belles ou gracieuses ou spirituelles ou charmantes : ce sont des jeunes filles ordinaires, avec un physique tout ce qu'il y a de plus ordinaire, voire légèrement disgracieux. Celles-ci viennent de plus de milieux sociaux assez variés, Miryem appartenant à la petite bourgeoisie (après être passée par la grande pauvreté), Irina à la petite aristocratie, tandis que Wanda vient d'une famille pauvre et marginalisée. C'est dans cette volonté de mettre en scène des héroïnes simples, sans prédispositions naturelles à un grand destin, que réside sans doute le plus grand intérêt de ce roman qui, par cet aspect, parvient enfin à se détacher véritablement des représentations traditionnellement véhiculées par ce type de contes. Tout n'est cependant pas parfait puisque, comme dans le précédent roman, on ne coupe pas à certains « passages obligés » qui ont fait/font toujours hurler un certain nombre de petites filles, à savoir les séances d'essayage de robes sublimes et la description par le menu des dits vêtements, ou encore l'évolution des sentiments de l'héroïne pour celui qu'elle considère d'abord comme un monstre avant de le trouver peu à peu follement attirant.

La narration, elle, est à nouveau irrégulière. le début du roman est assez lent, mais on prend malgré tout plaisir à se familiariser avec le quotidien des différentes héroïnes et à tenter de percer le mystère des Staryk à propos desquels l'autrice se montre très sibylline. le second tiers est plus trépidant, chacune voyant son existence bouleversée par un événement particulier qui va les mettre en danger et les obliger à tenir tête aux hommes de leur entourage, qu'il s'agisse d'un père ou d'un mari. le dernier tiers est moins passionnant, et cela alors qu'il s'agit, paradoxalement, de celui dans lequel l'action se fait plus présente. La faute à une conclusion aisément prévisible et à une accumulation de scènes répétitives au cours desquelles nos héroïnes s'interrogent inlassablement sur leurs sentiments ou leur avenir. En cause également, le curieux choix de l'autrice de nous donner (trop tardivement) des points de vue autres que ceux de nos trois héroïnes, tels que ceux de la nourrice de la nouvelle tsarine ou de son époux. Les chapitres consacrés au jeune frère de Wanda sont également problématiques, non pas parce que les événements qui s'y déroulent sont inintéressants, mais parce que le jeune âge du personnage implique une vision assez candide des dits événements, ce qui attendrit parfois mais agace aussi souvent. Concernant l'univers en lui-même, l'autrice dresse un portrait très succinct de ce qui pourrait être une région de la Russie médiévale. Peu d'éléments historiques sont abordés, les seuls véritables points de repères fournies par l'autrice résidant dans la consonance des noms des personnages ainsi que dans l'utilisation des titres « tsar » et « tsarine ». Tout juste l'autrice évoque-t-elle à demi-mots la judaïté de l'une de ses héroïnes et ses conséquences sociales (spécialisation dans l'usure, discriminations de la part des habitants…). Les questions plus politiques, concernant notamment d'éventuels dissidents au pouvoir du tsar, sont quant à elles balayées bien trop rapidement pour susciter l'intérêt du lecteur.

Retour mitigé, donc, pour ce deuxième opus indépendant consacré aux contes et légendes inspirés du folklore slave. Naomi Novik propose ici une interprétation plus féministe et met ainsi en scène des héroïnes fortes et attachantes qui permettent de remettre en perspective certains clichés tenaces dont sont bourrées les histoires de notre enfance. le récit pâtit néanmoins d'un rythme erratique et d'un manque d'originalité qui risquent de lasser une partie du lectorat.
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Je suis très sceptique concernant ce roman. Je dois dire que cette lecture était laborieuse.

L'histoire n'est pas trop mal mais elle est lente et assez dure à suivre. Je me suis retrouvée perdue bien des fois au fil de ma lecture....

L'alternance des personnages sans aucune mention du changement est déroutante et casse le récit. Je n'ai pas aimé du tout le style d'écriture de l'auteur. J'ai trouvé que bien des fois, elle tournait en rond et le livre m'a semblé bien long pour ce qu'il était.

J'ai du me forcer à le finir et ce n'est jamais bon signe quand ça arrive. ....

Le seul élément qui m'a vraiment plût est le personnage de Myriem ainsi que son histoire dans le monde des Staryks.

Au final, je suis assez déçue et je n'ai pas passé un aussi bon moment que je l'aurais voulu.....
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Voilà une chronique qui ne fut pas simple à écrire. Je partais pourtant conquise tant j'avais adoré mon roman précédent de l'autrice : Déracinée. J'avais été emportée par le talent de conteuse de Naomi Novik, sa science de l'ambiance étrange et inquiétante, douce et dure à la fois et la tendresse qu'elle avait su mettre dans ses personnages qui transcendaient le manichéisme de ce genre d'histoire parfois. C'était un très beau roman, qui m'avait surpris en réveillant des éléments enfouis dans nos souvenirs, notre inconscient, parlant ainsi à notre coeur.

Malheureusement malgré son titre entêtant, son univers immersif et intriguant et sa plume toujours aussi belle, je n'ai pas eu le même coup de coeur. La faute notamment à un rythme vraiment très très lent et une plume comportant peut-être un peu trop de détails à la Robin Hobb, mais ici ceux-ci ne servent pas toujours à quelque chose contrairement avec l'autrice phare des dragons et des assassins. de plus, le texte est émaillé de nombreuses répétitions nuisant à la fluidité de la lecture.

Cependant, j'ai adoré retrouver un univers froid et chaleureux à la fois comme dans Déracinée. On est clairement dans le prolongement de l'ambiance de ce texte. On a à nouveau l'impression de replonger dans de vieux contes d'autrefois mais inconnus pour nous Européens, avec des paysages froids et hivernaux très âpres, des créatures fantastiques vraiment cruelles qui peinent à comprendre les hommes malgré leurs interactions. Les héros sont tels des personnages des Contes de Grimm mais en version peut-être encore plus sombres et rudes car leur vie dans ce décor n'a rien de simple. On est en plus en pleine société patriarcale qui est bien rude avec les femmes, héroïnes de l'histoire.

Car en effet, nous suivons un très un beau trio 100% féminin avec Miryem, petite-fille et fille de prêteur, dont le père a dilapidé la dot et mis la famille au bord de la faillite jusqu'à ce qu'elle reprenne les choses en main, puis la jeune campagnarde qui va tenter de sauver sa famille de la misère et va se mettre à travailler pour elle, et enfin Irina, la jeune princesse promise au Tsar. Avec elles trois, c'est une lecture très féminine et féministe que l'autrice propose de ce conte et de cette époque. le décor est rude car en plus de la froideur des paysages, s'ajoute la misère des habitants et la rudesse dont les hommes font preuve envers les femmes : filles ou épouses. 

Cependant, le fantastique se glisse peu à peu et apporte une belle touche de fantasy et d'épique avec des sentiments vraiment à fleur de peau dans ce beau cadre à l'ancienne. Néanmoins, cette belle fresque épique ne déploie son souffle que dans les cent dernières pages pour tout emporter. Avant, on se traîne une ambiance et un texte fort pesant où on est noyé sous les drames vécus par ces jeunes femmes. Alors oui, c'est intéressant comme portrait d'une époque et dénonciation du drame d'être une femme alors, mais c'est fort longuet à lire.

A l'inverse, au milieu de tout ce marasme, j'ai beaucoup aimé l'histoire de Miryem, cette jeune juive, chose assez rare en littérature fantastique, qui va attirer l'attention d'un ancien esprit : le Staryk. Celui-ci, vieil esprit lié à l'hiver, m'a fasciné par sa façon étrange et décalée de percevoir notre monde et nous les humains. Il a ainsi une relation originale et piquante avec Miryem, qui a une sacrée répartie. de la même façon, j'ai trouvé très bien écrite la relation entre la jeune Irina et le Tsar qu'elle va épouser et qui sera possédé. Celle-ci qui apparaissait bien falote au début, s'est révélée très forte au final, redressant la tête et s'affirmant. Ce sont deux relations et deux personnages féminins particulièrement bien écrits et travaillés avec une évolution pertinente et encourageante.

L'ambiance, elle, est pleine de mystère et de vérité à la fois. L'autrice nous décrit un quotidien rude et morne parfaitement crédible dans la Russie (?) de l'époque, et elle y adjoint une culture des esprits et des mystères proprement fascinante, qui tient bien le lecteur en haleine et qui semble presque palpable. Cependant, une fois le roman refermé, certains mystères restent sans réponse et c'est frustrant.

Ainsi, alors que Déracinée avait été un coup de coeur, La Fileuse d'argent fut une lecture plus difficile, la faute à un rythme lent auquel il faut s'accrocher et à une histoire où parfois il ne se passe pas grand-chose. En revanche, l'autrice parvient toujours à écrire de très beaux personnages féminins dont les évolutions et les rencontres me touchent, le tout dans une ambiance fantastique qui fait très contes à l'ancienne et qui donne un vrai cachet. On aime trouver en Fantasy aussi des histoires de femmes où l'on voit leur place autrefois et la façon dont elles luttent pour s'imposer et exister.
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Dans ce roman on suit l'histoire de 3 femmes différentes mais fortes, et prêtes à se battre pour ce qu'elles veulent.
Il y a myriem,fille de prêteur reprenant le travail de son père pour ne pas mourir de faim, Wanda une fille pauvre travaillant chez myriem et espérant fuir un père violent et Irina qui elle est surtout utilisée par son père pour faire un bon mariage.

J'avoue qu'au début la mise en place de l'histoire m'a parue longue, j'étais parfois perdue sans savoir quel personnage parlait. Mais ensuite j'ai lu le reste du livre en très peu de temps.
Un conseil accrochez vous cette histoire en vaut la peine.
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J'ignore pourquoi ce livre, pourtant si bien reçu par la critique, m'a laissée si mitigée.

Il y a bien un effort dans la construction de l'univers avec ce cadre russe des tsars, un champ lexical glacé et un soupçon de magie mystérieuse - même si c'est revu.

Cependant, le lecteur peine à un moment à comprendre comment le narrateur (pdv) passe de Miryem à Margreta ou Wanda - difficultés à suivre. C'est presque honteux de faire si peu d'efforts pour guider le lecteur, comment peut-on trouver la lecture agréable après ça ?

Ce n'est donc pas tellement un problème de plot mais plutôt d'écriture. J'ai décroché plusieurs fois, survolant les événements et ne parvenant pas à m'investir dans l'histoire. Pourtant cette plume n'est pas désagréable, peut être devrais-je m'en prendre à la traduction ?
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Comme notre héroïne sait changer l'argent en or, Naomi Novik a un réel talent pour revisiter nos bons vieux contes avec satire, réalisme et mordant. Si vous avez aimé « Déracinée« , le précédent roman de l'autrice, vous serez en terrain familier et déjà conquis ^^.

Au temps d'une Russie moyenâgeuse, l'intrigue se déroule dans un petit village aux abords d'une forêt mystérieuse. Cette dernière est la frontière naturelle du royaume des Staryk, peuple d'êtres de glace (façon Marcheurs Blancs de Game of Thrones), qui, avec des hivers de plus en plus longs, multiplient les raids chez les humains à la recherche d'or. Mais ce n'est pas vraiment eux le centre de cette histoire, mais plutôt les personnages féminins.

En effet, cette histoire est une véritable ode à l'indépendance féminine. On va suivre trois jeunes femmes très différentes et être témoin de leur passage à l'âge adulte : Myriem, notre principale héroïne, Wanda, jeune paysanne, et la noble Irina. Dans un monde de contes de fées très patriarcal, elles vont devoir développer chacune une stratégie afin de s'émanciper par force, ruse ou résilience.

Lire des personnages féminins forts, je ne vous le cache pas, ça fait du bien ! Ceux ne sont pas des super héroïnes, elles ne sont pas sublimes avec les cheveux qui shine et volent au vent. Non, rien de tout ça. Elles en ont juste ras le bol de l'injustice et de la violence qu'est leur quotidien et elles vont agir pour s'en sortir. Il y a ici un appel à la prise de pouvoir personnel qui me parle beaucoup . Je donne donc la note de 20 pour les perso.

Maintenant l'histoire… et c'est là que ça se gâte un peu pour moi. L'ambiance est géniale et on part sur les chapeaux de roues. L'autrice installe son rythme d'un chapitre par point de vue et la trame se déroule comme un charme. On découvre tout d'abord l'histoire de Myriem puis celle de Wanda. La trame d'Irina viendra plus tard et nous mettra les pieds dans le tapis. À partir de là, le récit s'embourbe doucement mais sûrement et est, par moment, vraiment tiré par les cheveux (le mélange de contes n'est pas toujours heureux). Enfin, l'autrice se met à multiplier inutilement les points de vue, ce qui ajoute à mon sentiment de trop. Si la fin est satisfaisante (bien que j'ai largement préféré celle de Déracinée), elle aurait été un bon tiers plus tôt, ça serait mieux passé je pense.

Malgré ces quelques accrocs, mon amour des contes et de la plume de l'autrice m'ont permis de passer un très bon moment dans un Nord glacé et merveilleux.
Lien : https://wanderingcrossroad.w..
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La fileuse d'argent était dans ma PAL depuis de nombreux mois. La période de l'hiver et du début d'année m'ont convaincue d'enfin commencer ce roman.
L'histoire est vraiment intéressante mais pour moi la lecture fut vraiment laborieuse. Des chapitres très long, des changements de personnages que j'ai parfois eu du mal à cerner, une histoire qui traîne en longueur sans beaucoup d'actions...
Je pense que l'histoire et le roman valent tout de même le coup mais il faut se préparer en début de lecture !
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Que dire de ce roman ? Je suis passée à côté. Clairement !

Je n'ai absolument pas compris l'histoire. L'auteur mélange des éléments de notre époque avec un univers inventé à côté mais j'ai trouvé le mix un peu bancal et peu compréhensible.

J'ai également été perturbé par le style d'écriture de Naomi Novik. le manque de chaleur et de sentiments est très important et n'aident pas à se sentir proche des personnages.

Mon avis est assez court mais j'ai lu ce roman en presque six mois et j'ai mis au moins deux mois à trouver le temps d'écrire cette chronique, j'en suis désolée par avance.

Je suis passée à côté mais j'ai réussi à le terminer, ce qui est déjà un bon point. le rythme évolue et devient de plus en plus intense au fur et à mesure, ce que j'ai bien aimé.

Par contre, je n'ai pas compris le titre, puisqu'il est plutôt question d'or et non d'argent. Si quelqu'un a compris le pourquoi du comment.

Cela confirme simplement mon point de vue, les romans primés sont difficilement compréhensibles pour moi, en tout cas. A chaque fois, je passe à côté.

En résumé : Un drôle de roman ...
Lien : http://les-livres-de-zelie.b..
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Difficile tâche que de devoir faire une chronique sur cette lecture tant elle m a déstabilisée.
Je partais avec une envie de découvrir plus encore l'univers de Naomi Novik, après avoir été enchantée par Déracinée malgré quelques écueils. Je frémissais de retrouver ce folklore si différent de mes lectures de fantasy habituelles.

On peut dire que de ce point de vu là je n'ai pas été déçue. J'ai eu froid à souhait, j'ai plongé toute entière dans les hivers rigoureux nimbés de mystères et je me suis gelée l'esprit en suivant les aventures des 3 jeunes femmes qui nous sont présentées dans cette histoire.
Malheureusement, le rythme m'a perdue, frigorifiée sur le bord de la route. J'ai ressenti trop d'ennui, trop de creux, trop de froid en somme. J'aurais aimé voir la psychologie des personnages moins binaire, moins clichée, voir leurs relations se construire tout en complexité. Mais malgré 3 figures de femmes fortes prometteuses, la magie n'a pas pris. L'envol ne s'est pas fait, me laissant dans la neige, hagarde, à la recherche de la poésie que j'avais tant aimée sous la plume de Naomi Novik. Leur vie est dure, froide, sans répit, et je n'ai pas réussi à trouver assez d'humanité pour m'attacher aux personnages, prenant trop de coups avec elles, ressentant trop d'injustice inexpliquée, simplement subit. Je n'ai pas eu le courage d'aller réellement au fond des choses, finissant pour la première fois ma lecture en diagonale pour être sûre de ne pas passer à côté d'une épiphanie qui n'est finalement jamais venue...
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Un livre magnifique dans la lignée du précédent titre de l'auteur, Déracinée. J'ai adoré La fileuse d'argent pour son scénario digne d'un conte, ses personnages qui ne sont ni bons, ni mauvais mais juste humains et son ambiance merveilleuse. L'auteur peaufine chaque détails de l'histoire, nous propose des descriptions finement ouvragées et nous plonge ainsi pleinement dans son univers. Un vrai coeur de coeur pour moi !
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