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Citations sur Délicieuses pourritures (74)

Le cassoulet était préparé avec des saucisses et du canard sauvage et je n’avais jamais rien goûté d’aussi délicieux mais, au bout de quelques bouchées, ma gorge se noua, je ne pus plus rien avaler. Sans faire attention à moi, Dorcas et Andre mangeaient avec voracité. Et buvaient avec voracité. Le visage charnu de Dorcas, bouche cramoisie barbouillée, brillait sous l’effort. Elle était plus massive que dans mon souvenir. Andre Harrow avait grossi pendant les vacances, lui aussi. Sous les yeux, la peau était bouffie. La minuscule tache de sang de son œil gauche scintillait à la manière d’une petite pierre précieuse.
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Dans notre atelier de poésie, qui ne comptait que dix étudiantes, sélectionnées, disait-on, parmi quarante postulantes, certaines des plus hardies, dont Dominique, Marisa et Sybil, appelaient M. Harrow "Andre" comme si cette familiarité était parfaitement naturelle. Je regardais avec amusement - en fait, avec une jalousie brûlante - mes amies se pencher effrontément vers M. Harrow, épaules rejetées en arrière pour mettre leurs seins en valeur, tête subtilement inclinée. Regarde-moi! Aime-moi
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En proportion des imperfections de sa peau, un garçon est porté à l’ironie.
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La sagesse de Lawrence, comme celles des Anciens, est la suivante : on ne peut nier l’Eros. On ne peut résister à l’Eros. Il frappe comme l’éclair. Nos défenses humaines sont fragiles, ridicules. Des maisons de placoplâtre dans un ouragan. Votre triomphe réside dans une soumission parfaite. Le dieu de l’Eros se répandra alors en vous, comme dit Lawrence, dans « l’effacement parfait de la conscience du sang ».
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Où est Phi-lo-mèèèèle ?
Au premier ?
On s’en fiche, non ?
Voilà ce que j’entendais. Quelquefois. Pas vraiment souvent. C’étaient mes amies
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La façon dont une obsession naît, s'enracine comme une mauvaise herbe virulente...
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« La tenue de notre journal se mit à nous obséder. » (p. 67)
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« Ceci n’est pas une confession. Comme vous le verrez, je n’ai rien à confesser. » (p. 8)
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« Elles avaient été droguées .Comme moi.
Elles avaient été amoureuses. Comme moi.
Elles garderaient toujours leurs secrets. Comme moi.
Nous sommes des bêtes et c'est notre consolation. »
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Vandaliser une œuvre d'art est une autre forme d'art. J'adore les insultes, elles sont toujours sincères.
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