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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après autant de coups de foudre, Eux est mon premier rendez-vous raté avec ma nouvelle autrice (j'aime mieux auteure) préférée, Joyce Carol Oates. Une géante.

Je me suis prodigieusement ennuyée avec Jules et Nadine qui occupent une place disproportionnée dans ce roman vu l'intérêt de leur histoire. Comme le roman a des fondements dans la vraie vie, cela donne l'impression que Mme Oates n'a pas réussi à expliquer des comportements, une histoire inexplicables. Cela ne m'a pas convaincue !

Par contre, j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les histoires de Maureen et de Loretta. qui sauvent ce livre mais pas tout à fait.

Ce roman a reçu un prix prestigieux (National Book Award, 1986). Il nous offre une plongée en apnée dans la vie de ces Américains blancs pauvres autant matériellement que culturellement à Detroit dans les années 1930 à 70 dans ce pays de l'abondance que sont les E-U, et décrit leurs parcours chaotiques marqués par les carences de leur environnement d'origine.

Si ce JC Oates avait été mon premier, je n'aurais pas persévéré !
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L'histoire d'une famille de prolétaires américains de la région de Détroit principalement dans les années 50 et 60. le personnage central est la mère, Loretta qui se mariera 4 fois et aura 4 enfants. Il y a également le père, Howard, flic renvoyé de la police pour fraude et devenu alcoolique avant de mourir accidentellement, le frère aîné, Jules, qui très jeune traîne dans les rues et fréquente la pègre, Maureen, qui presque sans le vouloir entame prématurément une existence de prostituée, sa petite soeur Betty, véritable petite peste et finalement Randolph le dernier bébé du dernier père. Cette « saga » familiale qui commence avec les grands parents dans les années trente et s'achève en 1967 par des émeutes raciales particulièrement violentes, aurait peut-être pu donner un grand livre s'il avait été écrit autrement par un vrai auteur. (Hugo, Zola, Dostoïevski et tant d'autres n'ont-ils pas déjà labouré les mêmes terres avec autrement de bonheur et de réussite?)
En effet, il n'y a pour moi que trois sortes de livres : ceux qui se dévorent, ceux qui intéressent ou amusent vaguement et ceux qui tombent des mains. « Eux », malheureusement, relève de la dernière catégorie. Mme Oates ne raconte pas, elle délaye, étale, tartine, se perd dans mille détails insignifiants et au bout du compte, lasse la patience du meilleur lecteur. L'histoire est d'une affligeante banalité et les personnages peu intéressants quand ils ne sont pas carrément antipathiques. Je m'étais déjà infligé la lecture de « Blonde » sur la vie (fantasmée) de Marylin Monroe et en étais sorti profondément déçu. « Eux » est presque pire. On peut faire un détour, on n'aura pas raté le chef d'oeuvre du siècle !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Soit je suis passée complètement à côté de ce livre, soit je n'ai pas compris ce que l'auteur a voulu exprimer......

J'ai résisté tant bien que mal en me disant que ca 'allait venir' mais j'ai finalement jeté l'éponge 20 pages avant la fin. Cela a été une lecture laborieuse, certaines phrases relues plusieurs fois pour en comprendre le sens, mais non, est ce moi qui n'était pas en phase avec ce livre ?
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Quelle déception !
Je me suis procuré ce roman après avoir vu, dans les pages d'un magazine culturel, qu'il figurait dans la liste des bouquins favoris de deux jeunes auteures françaises. Grande fan des romans de Joyce Carol Oates, je m'attendais un moment de grand plaisir... oubliant d'ailleurs que, si j'ai certes beaucoup aimé de nombreux romans de cette écrivaine sans doute trop prolifique, eh bien... certains me sont tombés des mains.
Ce fut le cas ici.
"Eux". "Them" en anglais. le titre, recouvrant une réalité très très vaste ( "eux".. qui ?) , traduit à lui seul l'embarras de l'auteur quant au sujet de son oeuvre, impossible à cerner, puisque le roman, dénué de toute intrigue centrale et de la moindre tension dramatique, part dans tous les sens, avec comme seul fil directeur les liens de parenté unissant les protagonistes successifs du récit.
Mais... "Eux"... Ce titre renferme aussi une certaine escroquerie puisqu'il annonce un thème, nous fait croire à une communauté de destin qui relierait les personnages les uns aux autres... "L'Amerique de l'Apocalypse " proclame le bandeau de couverture. Ah bon ? Je n'ai pas vu l'apocalypse dont il est question... Et même des facteurs comme l'hérédité, la poisse, l 'emprise des comportements et du lieu, qui donneraient une unité au roman, sont finalement à peine sensibles. Les personnages qui se succèdent sur le devant de la scène sont parfois aux antipodes les uns des autres. Tout paraît artificiel et plaqué. Pas de "Them", donc.

Maureen, qui paraît-il en tant qu ' ancienne étudiante de l'auteure, a inspiré cette dernière (c'est ce que précise la préface) est un personnage falot qui passe rapidement à l'arrière du décor, engluée dans sa dépression, et c'est tant mieux... Quand on la retrouve, elle est devenue un personnage assez antipathique, qui se conduit de façon amorale et est très déplaisant... Difficile de s'identifier.
Le petit Jules est lui un beau personnage. Qu'a-t-il de commun avec sa mère ou sa soeur ? Pas grand chose... Et au moment où l'on commence à s'intéresser à lui, voilà que, par une pirouette narrative, hop, l'auteure le lâche.. pour nous le faire retrouver bien plus tard, pris dans des aventures qui ne parviennent plus à susciter notre intérêt.

Il ne faut pas oublier de mentionner les longueurs du roman.
Joyce Carol se prend par moment pour la Duras d' "Hiroshima mon amour" . Des pages et des pages de dialogues hallucinés autour de l'amour (" Tu m'aimes / Oui, je t'aime dans Detroit désert").
Sans parler des longues lettres de Maureen à sa prof, Joyce Carol Oates elle-même, intégrées dans le coeur même du roman (authentiques ?), où la jeune fille délaye à l'envi .. Quoi donc déjà ?

Bref. Je n'ai pas eu le courage de lire les trente dernières pages. C'est toujours dommage de lâcher un livre. Mais ici ce fut avec soulagement et vraiment sans regrets..

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