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4,14

sur 383 notes
Rebecca rentre de l'usine par le chemin de halage, le canal représente une menace. Tout au long de sa vie à l'image de cet épisode le long de la berge, il en faudra de peu pour que Rebecca ne s'y noie, mais J.C Oates a voulu nous dresser le portrait d'une femme courageuse et déterminée, qui depuis sa naissance chaotique sur le bateau qui emmène sa famille dans le comté de New-York, fuyant l'Allemagne nazie, ne cesse de manifester une volonté de vivre infaillible.

Un livre passionnant qui nous fait vibrer à chaque épreuve que traverse l'héroïne, une écriture fluide, un style incisif, une vision brut de la vie, la description d'une Amérique fruste d'après guerre. Bref, J'ai adoré!

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comment survivre à son enfance ?
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J'ai trouvé cette lecture longue et ennuyante. je me suis accroché jusqu'à la page 230 et j'ai abandonné. le cadre historique me plaisait mais en fait il s'agit plutôt du destin tragique d'une famille dont les membres sont vraiment trop spéciaux. Ça traine trop en longueurs.
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Ce roman plonge le lecteur dans l'Amérique des années 1936, où Rebecca et ses parents ont trouvé refuge après avoir fui l'Allemagne nazie. L'ancien professeur qu'est son père, contraint par les circonstances, se voit contraint d'accepter un emploi de fossoyeur dans une petite ville. Cependant, son quotidien est rapidement obscurci par une série macabre d'inscriptions de croix gammées sur les tombes dont il a la charge. Cet acte malveillant va précipiter le père de Rebecca dans un abîme de délire de persécution et d'autodestruction, laissant la jeune fille impuissante face aux conséquences tragiques de la démence de son père. Joyce Carol Oates, dans ce récit poignant, offre une exploration profonde des thèmes qui ont marqué ses oeuvres les plus marquantes. À travers le prisme de la folie et de la tragédie, ce roman parle des séquelles d'un traumatisme sur Rebecca. le roman dévoile les méandres complexes des relations familiales et les cicatrices laissées par L Histoire, tout en révélant la lutte intérieure de Rebecca pour se relever de l'ombre pesante de son passé.
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J'ai acheté ce roman il y a plusieurs années, et je l'ai sorti de ma bibliothèque récemment. J'avais été inspirée.
Écriture tres belle pour un ouvrage noir avec une héroïne déterminée à survivre. C'est plus qu'une histoire de survivants. Il ne s'agit pas seulement de survivre, pour l'héroïne, elle fait le choix de vivre...malgré tout. Et les "malgrés tout" se succèdent. A lire. Je vais essayer d'autres romans de l'autrice.
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Je sors plus que mitigée de ce roman. D'abord je n'ai pas du tout réussi à compatir aux malheurs de Rebecca, je n'ai éprouvé aucune empathie envers elle, et à de nombreuses reprises je n'ai pas compris ses actions ou ses réactions. de plus, je trouve qu'il y a des passages inutilement longs ( plus de 10 pages pour décrire ses sentiments lorsqu'elle est suivie dans un endroit désert) qui pour moi enlèvent de la force au récit et d'autres parties totalement survolées ( sur ce qui arrive après le concours). L'épilogue non plus ne m'a pas convaincu, j'ai trouvé cet échange de lettres très artificiel.
Bref, un rendez vous raté avec Joyce Carol Oates , pour ma première tentative. J'ai encore "les chutes" dans ma Pal, j'espère qu'il me plaira plus.

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Malgré les brutalités subies, le manque d'amour familial, l'héroïne va construire sa vie à bout de bras, obsédée par son indépendance à tout prix.
La fille du fossoyeur est un beau personnage chargé de secrets et portée par l'amour de la musique.
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Joyce Carol Oates m' a plongée dans une fresque réaliste, poignante. J'ai vécu à travers Rebecca. J'ai partagé ses peurs, ses angoisses, sa solitude
Ici on comprend le poids de notre éducation, de nos origines, on sait que quoi qu'on fasse il reste toujours ce reliquat qu'il faut payer.
Difficile de dire ce qu'on ressent en posant cet ouvrage si ce n'est que le courage, la tristesse, la solitude, le fatalisme de Rebecca me manquent.
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Joyce Carol Oates n'a qu'une seule passion dans la vie : écrire. Ses romans se comptent par dizaines et on ne voit pas bien ce qui pourrait l'arrêter. L'écriture est chez Oates un mode de vie, elle passe d'une oeuvre à l'autre avec une vélocité qui confine à la virtuosité. L'une des grandes qualités de l'écrivain – professeur à Princeton - tient à son travail de documentation qui ne laisse jamais rien au hasard. C'est le cas avec “La fille du fossoyeur” roman d'époque qui se déroule sur plusieurs décennies à partir des années 1930. Près de 700 pages qui relatent l'existence de Rebecca Esther Schwart qui va fuir l'Allemagne nazie et qui va échouer à Milburn, Etat de New York. L'intégration n'est pas facile , ils ont eu le malheur d'être juifs en Allemagne et d'être allemands aux Etats-Unis. Son père Jacob trouve un travail de gardien au cimetière municipal de la ville. Il ne va pas tarder à développer un syndrome de persécution aigu.
La petite Rebecca va être élevée dans les interdits, en particulier ceux qui touchent au sexe, par un père qui pense que les américains voient des espions partout. Dans un accès de folie Jacob va décharger son fusil sur sa femme et le retourner contre lui, faisant de Rebecca une orpheline. Par la suite devenue femme elle vivra dans la hantise des agressions sexuelles et des viols conjugaux . Devenue femme de chambre elle va échapper au viol de peu grâce à l'intervention d'un homme qu'elle va finalement épouser et qui va se révéler être une brute épouvantable. Mais quand elle quitte son bourreau pour un homme bien, des interrogations la poussent à revenir sur son passé.
On retrouve dans «La fille du fossoyeur» certaines obsessions de Joyce Carol Oates, la hantise des prédateurs sexuels et celle du changement d'identité mais c'est aussi un roman sur l'Amérique de l'après guerre et une oeuvre qui célèbre la résilience face à un destin cruel. Un roman d'une grande force narrative à la fois dérangeant, sombre et envoûtant.
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)

Lien : http://www.culture-chronique..
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Mon premier Joyce Carol Oates: bonne intrigue, des liens intéressants et parfois subtils entre l'enfance de l'héroïne et sa vie sentimentale... mais j'en ai lu une bonne partie en diagonale car je trouve le tout très délayé: l'auteure est-elle payée au rendement?. On voit comme Rebecca tombe sous la coupe d'un homme immature, violent et malhonnête alors que son modèle, son père, était déjà agressif et proche de la folie, traumatisé par le sort des Juifs pendant la 2e guerre mondiale.
Rebecca nait dans le port de New York alors que sa famille, d'origine juive, vient d'y arriver. Ses parents sont pleins d'espoir pour refaire leur vie en Amérique avec leurs 2 fils et leur fille, mais ils vont déchanter. le père devient fossoyeur et ne peut offrir qu'une maison minable à sa famille, il échoue à sauver le reste de sa famille en Europe; la mère s'isole car on se moque de son accent, les deux fils deviennent marginaux. Enfin, le père tue la mère, se suicide et manque de peu sa fille.
Rebecca est élevée par une femme très croyante, mais elle s'échappe dès que possible pour vivre sa propre vie.
Peu sûre d'elle, elle tombe amoureuse d'un homme plus âgé, un petit gangster qui lui fait croire qu'ils sont mariés. C'est carrément sordide quand elle fait une fausse couche après avoir subi ses coups, et qu'elle le console en lui disant qu'il n'est pas responsable... Enfin, elle a un enfant.
La 2e partie du roman raconte la prise de conscience de Rebecca, qui fuit avec son enfant car elle s'est aperçue que son "mari" est capable de les tuer. Elle change de nom, de métier, et se retrouver en fuite constante avec son fils.
La fin ressemble à une rédemption: son fils devient pianiste (comme la mère de Rebecca avant qu'elle ne se marie), l'héroïne rencontre un homme digne de confiance et amoureux, elle reprend contact avec sa cousine restée en Europe. Une fin en forme d'apaisement.
J'ai trouvé la 2e partie beaucoup trop longue, ou alors quelque chose m'a échappé dans ce délaiement...
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