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3,39

sur 136 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pas fan absolu des nouvelles, la couv. m'a quand même bien branché et mes dernières lecture de Joyce Carol Oates (m')ont achevé… de me convaincre.

Et je n'ai pas été déçu par ces "femelles" qui, par vengeance, sadisme, accident ou opportunité passent à l'acte. Mais, comme pour toutes les nouvelles, il faut se contenter d'une brève accroche, d'un court développement et d'une fin rapide. En l'occurrence, souvent brutale.

A conseiller aux amateurs de cruauté amorale et aux fans d'histoires courtes qui n'ont pas peur de s'endormir au coté d'une femme.
Lien : http://noid.ch/les-femelles/
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Je ne suis pas adepte du tout du genre littéraire que sont les nouvelles. Pour un livre, comme pour faire la connaissance d'une personne, j'ai besoin de temps, que les choses soient posées et se mettent en place pour me sentir bien. Alors quand l'histoire s'achève à peine commencée, c'est pour moi toujours une source de frustration et de déception.
A mon sens, la nouvelle est au roman ce que l'histoire d'un soir est à l'amour : le frisson et l'intensité de l'une ne compenseront jamais la plénitude l'autre.
 
Alors quand il a fallu m'attaquer à un recueil de nouvelles pour les besoins d'un challenge de lecture, j'ai choisi, pour mettre toutes les chances de mon côté, une auteure qui me tentait et un sujet qui m'attirait : les femmes tueuses.
 
Joyce Carol Oates a un talent indéniable : elle vous pose une ambiance en quelques lignes avec un brio devant lequel je ne peux que m'incliner. Elle donne à ces femmes tueuses, poussées au crime par nécessité, vice ou faiblesse, une présence et un intensité remarquable.
Le malaise est palpable, c'est noir, c'est sordide, très glauque parfois. Et c'est extrêmement bien maîtrisé.
 
Ma nouvelle favorite est « Faim », je trouve que c'est la plus aboutie, celle qui était la plus prometteuse.
 
Mais définitivement, je ne suis pas conquise par le format de la nouvelle. le talent de Joyce Carol Oates, brillant et indiscutable, n'est pas parvenu à m'emporter et me faire oublier mon manque de goût pour ce genre. A voir si je tomberai un jour sur la perle rare qui me fera changer d'avis ?
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J'aime les nouvelles. Et c'est avec ce recueil que j'ai décidé de faire la connaissance de Joyce Carol Oates.
Tout a bien commencé avec la nouvelle « Avec l'aide de dieu » mais je n'ai pas aimé les deux suivantes, dérangeantes, et j'ai failli abandonné le livre.
Il s'agit à chaque nouvelle de l'histoire d'une enfant ou d' une femme toujours liée à un décès. La lecture est agréable et j'ai aimé le style de Joyce Carol Oates bien que ce fut laborieux d'aller jusqu'à la fin du livre. La dernière nouvelle est très douloureuse mais c'est celle que j'ai préféré avec la première.
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trop horrible, je me suis sentie mal à l'aise
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Les Femelles (The Female of the Species) est un recueil de nouvelles écrit par Joyce Carol Oates et publié en 2006 aux États-Unis (2007 en France). Chaque nouvelle a pour sujet principal une femme ou une fille, confrontée à la mort, le meurtre, par choix ou par nécessité.

Présentation de l'éditeur : Elles s'appellent Poupée, Lucrétia ou encore Kristine. Toutes semblent inoffensives. Derrière leurs visages angéliques, un mal sournois se tapit, attendant le moment propice pour se manifester : ce sont des tueuses. Joyce Carol Oates saisit au vol cette fulgurance meurtrière et observe tranquillement le venin agir et le sang se répandre.

Avec l'aide de dieu : Folle amoureuse, Lucretia s'est mariée à 18 ans avec Lucas Pitman, shérif adjoint du comté de Saint-Lawrence. Après la mort de son coéquipier, Pitman se met à boire et à changer. Au même moment, Lucretia commence à recevoir des appels anonymes...
Papa dirait que Pitman avait jeté un sort à sa fille unique ; quand il était méchant, il disait que c'était sexuel et je reconnais que c'était le cas : le pouvoir de Pitman sur les filles et les femmes était sexuel, mais il n'y avait pas que ça, je le jure. Il y avait l'âme de Pitman que l'on voyait dans ses yeux à certains moments, ou que l'on sentait dans la chaleur de sa peau... une âme qui était pure flamme, un bonheur sauvage comme un courant électrique qui le traversait. le seul fait de le toucher était dangereux, mais on ne pouvait pas ne pas toucher !"

Banshee : Une petite fille délaissée par sa mère, qui est occupée par son nouveau compagnon et la réception qu'elle donne chez elle, prend dans ses bras son petit frère encore bébé et commence l'ascension de la tour de leur maison, jusqu'à se retrouver sur le toit...
Plus la jeune fille grimpe, plus le stress augmente : une nouvelle palpitante, écrite du point de vue de la petite fille.

Poupée : une ballade du Mississippi : Poupée a onze ans et voyage avec son père à travers les États-Unis. Se faisant passer pour une jeune fille de treize ans que son père prostitue, elle rencontre des hommes dans des hôtels et les tue...
C'est la nouvelle que j'ai le moins aimée. Trop sanglante, trop perverse.
Ma préférée ? La carotide.

Madison au Guignol : Mme G. est l'épouse d'un homme riche. Paranoïaque, elle pense que tous les gens qui l'entourent parlent d'elle, rient d'elle.
On disait d'elle qu'elle était superficielle, vaniteuse. On disait d'elle que, bien qu'elle laissât dans son sillage le plus séduisant des parfums, "L'Heure bleue", elle n'avait pas de charme. On disait d'elle, l'épouse d'une homme riche, on murmurait derrière son dis en riant cruellement, qu'elle n'avait pas d'âme. "Mais c'est elle que je cherche constamment. Où et comme je peux."

Obsession : Une petite fille entend chaque nuit les cris de lapins dans la cave de sa maison, bien que sa mère soutienne qu'elle rêve. Une nuit, elle descend dans la cave...
J'ai bien aimé cette nouvelle à nouveau écrite du point de vue d'une petite fille. En parallèle de cette obsession sur les cris des lapins, l'auteur revient sur les étranges circonstances de la mort du père, "brûlé vif dans son lit".

Faim : Kristine, en vacances avec sa petite fille Céci, rencontre Jean-Claude avec qui elle va avoir une liaison. Petit à petit, elle découvre les intentions peu honorables de Jean-Claude et se révèle prête à tout pour sauvegarder sa petite famille.
Voilà une de mes nouvelles préférées du recueil ! Plusieurs thèmes sont évoqués : la passion, l'adultère, le crime crapuleux... Et surtout, une femme forte, prête à tout.
Kristine a découvert en elle que, oui, elle aime le secret. Elle aime le risque, le danger. Son destin à part.

Dis-moi que tu me pardonnes : Une mère écrit à sa fille pour lui demander son pardon sur un événement arrivé quarante ans plus tôt. Au fur et à mesure de la nouvelle, entre flashbacks et souvenirs de la mère et de la fille, on découvre ce qui s'est passé il y a quarante ans.
A travers cette histoire familiale, Joyce Carol Oates évoques les conflits raciaux et sociaux, avec le personnage d'Hiram Jones, homme de couleur et déficient mental, accusé à tort d'un meurtre, battu et interné dans un hôpital psychiatrique dans lequel il finira par mourir.

Ange de colère : Gilead rencontre une femme par hasard et voit en elle celle qui lui est destinée. Il commence à la suivre, la harceler, prêt à commettre l'irréparable pour elle.
Elle était seule avec le bébé. Cela m'excitait de la voir seule et de savoir qu'elle était une mère qui allaitait son bébé ; le corps de la femme sous les vêtements, ses seins beaux et cachés au monde mais pas à moi.

Ange de miséricorde : R. est une nouvelle infirmière, rattachée à la "Cité des damnés" ("royaume de l'Attaque et de la Tumeur"). Amoureuse d'un patient victime d'un accident de voiture qui a brisé son corps et son esprit, elle apprend l'existence de l'Ange de la Miséricorde. Cet Ange est en fait Agnes O'Dwyer qui exerçait des années plutôt dans la "Cité des damnées", euthanasiait ses patient.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle qui alterne les voix de R. et d'Agnes intervenant à des époques différentes.

Au final, j'ai plutôt aimé ce recueil de nouvelles pas toujours égales, qui se lit ponctuellement, et qui m'a fait découvrir l'univers et l'écriture de Joyce Carol Oates, que j'ai hâte de retrouver dans un de ses romans (Les Chutes ? Blonde ?).
Lien : http://leschroniquesassidues..
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Malgré la qualité de ces nouvelles, je dois avouer que je suis déçue.
En lisant les critiques, je m'attendais à quelque chose de plus violent, plus dérangeant.
Après avoir lu Zombi, du même auteur, ce recueil de nouvelles, bien que plaisant, parait tout de même un peu fade.
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C'est en ouvrant le livre que je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles. Je ne suis pas très friande des nouvelles, qui, comme leur nom le suggère, me paraissent toujours trop courtes et ne me permettent pas de me fondre suffisamment dans l'intrigue… je partais donc dans ma lecture avec une petite pointe de déception… mais…

Le recueil est composé de 9 nouvelles qui toutes ont pour sujet une femme criminelle, ou plus exactement comment une femme bascule dans la criminalité. Comme toujours Oates traite de sujets violents et prend le contre pied des idées reçues : non les femmes ne sont pas que des êtres purs et sans défense.

Bien que réticente aux nouvelles, je dois dire que je me suis plongée dans ces nouvelles avec à la fois angoisse et plaisir. Oates a le chic pour dresser une atmosphère, pour tendre le piège qui va se refermer sur un des personnages sans que l'on sache réellement lequel sera touché.

pour lire la suite suivez le lien !
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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Je ne suis pas fan du format nouvelle. Ce n'est pas nouveau, mais je fais régulièrement des tentatives, histoire de voir si j'évolue ou pas. Bon, bah j'évolue pas des masses, hein, inutile de vous mentir.
Je m'étais dit qu'en prenant une autrice que j'aimais a priori plutôt bien ne serait-ce que pour les thèmes abordés, je devrais m'en sortir honorablement.
Parce que mon gros problème avec les nouvelles, c'est que d'habitude, j'aime plutôt asse les pavés. J'aime qu'on prenne le temps de développer des personnages, de construire leur univers, leurs motivations, leur vie. J'aime que l'auteur m'explique tout ça, et qu'il prenne le temps histoire de bien m'immerger dans l'histoire.
Clairement, ce n'est pas possible dans une nouvelle, ou c'est hyper rare en tout cas.
Je vais ici donner mon ressenti général pour une chronique qui sera du coup assez courte, mais je n'ai franchement pas envie de m'étendre sur chaque histoire, parce que le problème avec les nouvelles, c'est qu'il y en a toujours des vachement moins bien qui nous marquent moins. Et aussi parce que j'en ai très certainement déjà oublié quelques-unes.
J'ai donc eu sans surprise un goût de trop peu. Certaines histoires sont vraiment marquantes et restent en tête, mais non seulement le format ne me convient pas des masses, mais en plus certaines s'arrêtent vraiment subitement. Presque au milieu d'une action. Alors je me suis retrouvée à pester un paquet de fois, sans mentir. Parce que j'aurais voulu savoir ce qui allait arriver à certaines des héroïnes, ou comprendre pourquoi-comment elles en étaient arrivées là.
Oui, parce que tous les personnages principaux sont des femmes, comme le titre l'indique. Mais on est très très très très très très très loin des princesses de contes de fées. Non. Là, c'est sinistre, violent, glauque, malsain, il y a une ambiance très sombre, et plus les héroïnes sont jeunes, pire c'est. Les filles et les femmes sont sexualisées, objectivées, meurtries, infantilisées et bien évidemment rabaissées. Il n'y a tout simplement pas une seule image de femme heureuse et épanouie. Oui, bon, vous aurez compris, ce n'est pas très gai. Et il n'y a pas masse happy ends.
Mais là où c'est intéressant et où toutes ces nouvelles se révèlent finalement assez féministes, c'est que chaque femme dans chaque nouvelle arrive à certaines extrémités parce qu'elle y est poussée. Pas par son sexe, mais du fait de son sexe. Et que c'est bien souvent par des hommes que les situations dramatiques / violentes / horribles arrivent au final.
Et là où l'autrice est merveilleuse, c'est qu'il n'y a jamais de pathos, de mélo pour qu'on s'apitoie sur leur sort (d'ailleurs, certaines sont assez flippantes et pas du tout attachantes). Les faits sont relatés parfois presque cliniquement pour donner plus de portée à son propos.
C'est assez brillant, je trouve.
Mais bon, je l'ai assez dit, le format ne me plaît vraiment pas. Par contre, si vous aimez les nouvelles, je suis persuadée que vous serez séduit.e.s !
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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le moins que l'on puisse dire puisse dire, c'est que ce recueil de nouvelles déstabilise et glace le sang. Des tranches de vie de femmes de tout âge et de tout milieu social sont décortiquées et passées à la loupe. Chez elles, un instinct meurtrier va se révéler ou s'affirmer. Elles veulent se protéger d'un mari violent, ou soulager la douleur des malades, ou bien encore faire taire des clientes trop exigeantes. Sur les neuf nouvelles, une mention spéciale pour « avec l'aide de Dieu », « Banshee », « Poupée : une ballade du Mississipi », « obsession » et « ange de colère » qui m'ont fait l'effet d'un coup de poing !

Son écriture m'a ébahie par la précision et par les profils psychologiques de ces femmes. Dans quelques de ces nouvelles, elle laisse la porte ouverte au lecteur… A lui d'imaginer la suite.

Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Il y a une chose merveilleuse dans la vie d'un lecteur. Même après des dizaines d'années de lectures, on peut toujours découvrir un auteur qui vous séduit.
En pleine panne de lecture, alors que je suis dans une librairie, je tombe sur un ouvrage de Joyce C. Oates. Une autrice que je connais de nom mais qui ne m'a jamais attirée. Au fond du gouffre après plusieurs semaines de lectures entamées et abandonnées, je me penche sur l'oeuvre d'Oates et je découvre des thématiques qui me parlent. Tout cela m'enthousiasme… peut-être un peu trop. Résultat, j'achète cinq livres d'elle. Les femelles est ma seconde lecture et mon instinct ne m'a pas trompée. Dans ce recueil de nouvelles, ses héroïnes sont à la dérive et en viennent à commettre le pire, souvent à la suite d'un engrenage implacable. Femmes de tous âges perdues, on éprouve pour elles tendresse, répulsion, compassion, dégoût. C'est bien là le génie de Oates, donner à ses personnes une réelle profondeur.
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