On ne peut malheureusement pas avoir tout lu et même si le lis pas mal, il reste des centaines et des centaines d'auteurs à découvrir.
J'ai bien failli passer à côté de
Joyce Carol Oates tout comme je n'ai « découvert » les romans de
Laura Kasischke qu'il y a qu'un peu plus d'un an.
Mais j'ai la chance de recevoir parfois des romans de la part d'attachées de presse qui semblent savoir comment me faire plaisir (merci encore à Marie-Laure ici).
Mon parallèle n'est pas innocent car j'ai ressenti exactement la même chose en lisant ce premier, pour moi, roman de
Joyce Carol Oates. Dès les premières pages c'est une écriture qui vous emporte.
Il faut dire que ces deux autrices sont sur le même registre littéraire et on des styles très similaires.
Tout d'abord parlons de l'intrigue. Eh bien non car il est impossible d'en parler sans risquer de gâcher le plaisir de cette lecture. Mais, disons que c'est une histoire de femme et de famille. Abby a eu un accident le lendemain de son mariage. Durant sa très longue convalescence, nous, lecteurs, allons découvrir, ou pas, ce qui l'a conduite à se retrouver fauchée par un autobus de bon matin et pénétrer dans le cauchemar d'Abby.
Parce que comme dans les romans de sa consoeur précédemment citée, ne croyez pas savoir où la romancière veut vous amener, vous vous tromperiez.
Le roman est un mélange parfaitement dosé entre roman noir, thriller psychologique et roman d'amour, celui d'un homme qui se retrouve face à sa toute jeune épouse, à la veiller chaque heure de chaque jour à côté d'un lit d'hôpital et qui l'aidera à se débarrasser de ses démons. On notera également les personnalités diamétralement opposées du père et du mari d'Abby qui tendraient à démontrer que tous les hommes ne sont pas « tous les mêmes » et que ce vieil adage, comme tous les stéréotypes et amalgames, n'a aucune réalité.
Une vraie belle découverte donc pour moi et une romancière qui rejoint le club des mes auteurs favoris.
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