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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
beaucoup aime; et de comprendre une amerique comme un sandwich
ou, plutot comme un hamburger,deux cotes rutilantes, est et ouest, attirantes qui enserre une amerique bien profonde sur lequel le temps n a guere de prise. ce qui explique peut etre la difference entre notre percetion et la realite du terrain?
j ai repense a idaho et surtout par la profondeur des paysages a delivrance de boorman.
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Fils de l'écrivain Andrew J. Offutt, Chris Offutt, né en 1958 à Lexington dans le Kentucky, est surtout connu pour ses romans et ses recueils de nouvelles mais il a également collaboré, de manière épisodique, comme scénariste à plusieurs séries télévisées américaines. Après avoir suivi les cours de l'Université d'Etat de Morehead, diplômé, il entreprend un voyage à travers les Etats-Unis et exerce différents métiers pour vivre. Il publie, en 1992, un premier et excellent recueil de neuf nouvelles (Kentucky Straight) mais depuis je n'avais pas eu l'occasion de le lire. Plaisir renouvelé aujourd'hui avec son dernier roman, Nuits Appalaches, qui vient de paraître.
La Guerre de Corée achevée, Tucker, dix-huit ans et médaillé, revient au Kentucky. Tranquillement, sans se presser, à pied ou en stop, s'écartant des axes trop fréquentés car d'un tempérament à éviter les gens en général. Veine ou déveine, l'avenir nous le dira, il tombe sur une tentative de viol : Rhonda, jeune fille à peine plus jeune que lui est forcée par son oncle, shérif-adjoint du coin. Il la sauve, ils s'aiment immédiatement, ils décident de se marier. Je vous l'ai fait courte et ça fait nunuche, je le sais mais n'ayez crainte ( ?) le conte de fées ne va pas durer…
Le roman est découpé en quatre parties : 1954, Tucker et Rhonda font connaissance ; 1964, mariés ils ont cinq enfants, tous handicapés ! Et l'Etat veut leur retirer pour les placer en milieu hospitalier ; 1965, Tucker livre de l'alcool de contrebande pour le compte de Beanpole, caïd du secteur arrosant les puissants avec des pots-de-vin. Quand un jeune politique ambitieux menace son commerce, Beanpole propose un marché à Tucker, accepter d'aller en prison pour quelques mois à titre d'exemple, contre une belle somme d'argent qui sauverait sa petite famille. 1971, épilogue et solde des comptes.
Un très beau roman qui devrait plaire à tout le monde. le résumé que j'en fais vous paraitra peut-être relever du déjà lu, du roman noir au coeur de l'Amérique, typique de l'éditeur, un de plus direz-vous. Ce serait vrai si Chris Offutt ne l'avait chargé d'émotions et d'amour, oui je dis bien d'amour. Tucker et Rhonda sont des parents exceptionnels, leurs conditions de vie sont difficiles, tous leurs enfants sont des handicapés divers sans que la science comprenne pourquoi, une sorte de malédiction, mais leur amour est si fort qu'il passe outre ces difficultés ; les gamins sont chéris, leur foyer parfaitement entretenu, jusqu'à ce que l'administration (contre l'avis d'Hattie l'assistante sociale locale) décide de leur retirer leur marmaille.
On peut être un père remarquable sans pour autant être un saint. Bien entendu, deux ou trois morts viendront plomber l'ambiance et le marché conclu avec Beanpole compliquer les choses quand la peine de prison de huit mois envisagée au départ va se prolonger cinq ans en pénitencier… un rabiot imprévu qui mériterait une prime…
Roman qui marie l'eau et le feu, la beauté et la noirceur du monde, l'amour et la mort. Dans cette nature si belle et si bien décrite par l'écrivain, cette région des Appalaches qui pourrait être un Paradis mais où pourtant des drames s'y nouent, des vies s'achèvent brutalement. Tucker ira jusqu'au bout pour sauver sa famille quitte à laisser la morale de côté, y parviendra-t-il ou sera-ce une victoire à la Pyrrhus ?
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En 1954, Tucker est déjà un jeune vétéran de la guerre de Corée lorsqu'il rentre chez lui, dans le Kentucky, en stop et à pied. Seul, de jour ou plus encore de nuit, il se sent soulagé de ses souvenirs de guerre. C'est alors qu'il rencontre la jeune Rhonda de 15 ans, aux prises avec un oncle incestueux : il la sauve et ils tombent définitivement amoureux et se marient. Plus rien ne compte alors pour Tucker que sa femme et ses enfants même s'il doit travailler pour un trafiquant d'alcool pour subvenir
à leurs besoins. On sent que son expérience du combat lui a été utile durant ces 10 ans, de même qu'une certaine droiture, combinée toutefois avec de la dureté.
Il défendra jusqu'au bout sa famille, menacée par les services sociaux, et connaîtra la prison dans le cadre d'un arrangement passé avec son patron trafiquant, devant lui permettre de quitter ce métier. Sa violence lui sauvera sans doute la vie en prison, mais en même temps lui vaudra quelques années de plus que prévu.
À sa sortie il réglera ses comptes sans pitié, et parviendra à retrouver une vie normale avec sa femme bien aimée et quelques uns de ses enfants.
Tout est bien qui finit bien si on oublie, ainsi que la justice et la société, ses deux derniers homicides, d'où au final une certaine absence de moralité.
Cela se passe dans les Appalaches et c'est raconté avec beaucoup de talent par Chris Offutt dans son opus de 2018 : c'est dense, enlevé, parfois violent bien sûr, imagé, servi par la traduction très agréable d'Anatole Pons : le tout se dévore.
En rapport avec la région concernée, les Appalaches et leurs contrées perdues, et avec la qualité du style et de l'histoire, Chris Offutt rappelle fortement David Joy, ce qui n'est pas rien, et il est probable que les deux auteurs se connaissent. Cela donne envie de découvrir les autres romans de Chris Offutt.
À recommander, bien sûr.
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J'ai bien aimé le livre, je l'ai trouvé sympa à lire, j'ai passé un bon moment avec.
L'histoire est plutôt original, enfin elle m'a dépaysé.

Le roman est simple et sans prétention, bien raconté avec quelques passages noir et dur mais de temps en temps il y'a des passages plutôt tendre (entre le père, ses enfants et sa femme).
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Quand la pauvreté gangrène le quotidien, l'être humain puise dans la foulée de ses forces vives et les empreintes de son espoir. Tucker, jeune vétéran de la guerre de Corée, revient dans son coin de pays natal, le Kentucky (comme le vieux colonel!). En faisant du pouce et en marchant, il cavale à travers les collines de l'Ohio et du Kentucky; il dort sous l'obscurité des nuits des Appalaches. Il croise accidentellement Rhonda, une jeune fille de quinze ans, et la sauve des griffes de son jeune oncle. C'est le coup de foudre; ils se marient et donnent naissance à cinq enfants, dont quatre manifestent des troubles psychosomatiques. Pour subvenir aux besoins familiaux, Tucker devient « livreur » pour un trafiquant d'alcool puissant dans la région. Afin de sauver ses enfants d'une garde obligée par les services sociaux de l'état, il commet l'inévitable. Son employeur lui fait une offre qu'il accepte. Après avoir passé cinq ans en prison, il retourne chez lui. Afin de retrouver sa pleine liberté, il doit se libérer du joug de celui qui l'entretenait.

Histoire soutenue, intrigues tissées et imbriquées intelligemment, enchaînement des récits, description enrichie des personnages, dont le personnage principal, personnages secondaires bien définis, recours à de courts chapitres, traduction un peu trop française par moments. Très bon roman.
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Une histoire violente mais plein d'humanité dans une amérique de 1954 à 1971 très sombre. A lire d'une traite.
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Nuits appalaches
Chris Offutt
roman, 2019, 240p, Gallmeister
traduit par Anatole Pons




Chris Offutt est né en 58 dans le Kentucky. Il est connu pour écrire des romans policiers, alors que ses romans dépassent les limites de ce genre. Au reste, dans les Appalaches, il y a très peu de police.


le livre figure dans les nominés du prix Babelio en littérature étrangère. Ron Rash en fait une critique très élogieuse. Il est édité chez Gallmeister. Je le fais acheter par la médiathèque.
Je ne suis pas déçue. L'histoire est prenante. le livre se lit très bien.
C'est l'histoire d'un homme des bois, d'un très jeune homme, Tucker, dix-huit ans quand le roman commence. Pour lui, quelqu'un qui ne sait pas se débrouiller dans les bois, ne mérite pas de vivre. Il rentre de Corée où il a fait la guerre. IL s'est enrôlé pour échapper à la misère, non parce qu'il aime les militaires dont il dresse deux portraits, celui d'un petit chef, et celui d'un général soucieux de ses hommes, surtout qu'ils sont très jeunes. Il rentre chez lui, dans le Kentucky, qui est un petit paradis. Il connaît bien la nature, les fleurs et les oiseaux, les plantes qui assaisonnent les plats, et celles qui guérissent. le ciel de son pays l'apaise. Il est bien loin des villes, loin des hommes. C'est un taiseux, sur le qui-vive, les habitudes prises à l'armée, et parce que la vie est difficile.
Les preuves en sont données par deux rencontres successives, un gars qui l'a pris dans son tacot minable où il se trouve pour fuir sa femme, et qui pointe son arme contre lui pour lui faire boire de l'alcool, et un adjoint de shérif qui veut violer sa nièce, Rhonda, qui n'a pas encore quinze ans.
Tucker et Rhonda se plaisent, et décident de se marier. Ils sont seuls, et souhaitent construire quelque chose de beau, comme le paysage sous leurs yeux. Sur cette décision, la première partie du roman se ferme. le roman en compte quatre.
On retrouve le couple dix ans plus tard. Il a cinq enfants. L'aîné est hydrocéphale, les trois plus jeunes, des filles, ont un retard moteur, et intellectuel. Seule une fille est normale, et son père lui apprend les bois. La mère, enceinte, est tombée dans la dépression, et voudrait tant donner un fils normal à son mari. le père, qui fait du trafic d'alcool pour un caïd local, car où trouver du travail?- est souvent absent.
Pendant une de ses absences, les services sociaux passent, une femme dévouée et proche des gens, et son supérieur, un gars de la ville à l'esprit étroit, qui a peur de ce qu'il ne connaît pas, et qui aime son plaisir, et ne comprendrait pas que son adjointe le lui refuse. Il conseille à la mère de ne plus avoir d'enfants. Il propose de placer ceux qui sont déficients.
Quand le mari rentre, il se rend compte que des gens sont passés. Sa femme lui conte la visite. Il s'occupe de ses enfants avec énormément d'amour. Leur handicap ne le gêne pas. Il forme avec sa femme une famille presque animale, savourant le paysage dans lequel ils se trouvent. Ils ne roulent pas sur l'or, mais ils sont ensemble et arrivent à vivre. Il n'est pas question que cette communion soit brisée. Et Tucker fera tout pour qu'elle ne le soit pas.
le roman se déroule sur plus de quinze ans. le paysage ne change pas, les hommes non plus, Tucker pas davantage. Cependant la chance finit par tourner, mais la chance n'est pas l'objet du livre. Tucker est un homme qui sait se garder en vie, il observe, il retient, jamais il ne relâche la garde, sauf une fois, quand il jouit du plaisir d'être dans les bois après sa sortie de prison, et qu'il veut sauver les abeilles. C'est un homme profondément honnête, loyal, et qui défend les siens, avec violence si besoin, et souvent besoin est. Il côtoie des gens violents, et qui n'ont ni parole ni sentiments. Il est content de tomber sur une personne digne de confiance. Comme les personnages de David Joy, il aime rouler en voiture, et s'y connaît en armes. Il sait se servir de son couteau, avec soin aiguisé.
L'intrigue est originale. Les dialogues sont bons. La parole est rare, et les intentions sont au coeur de l'attention. Tout est vigilance. Tout est combat. Personne ne se dévoile. Point de place pour la digression. le paysage se lit et s'écoute.
Chris Offutt non plus ne digresse pas. Il lit, écoute Tucker. Il va à l'essentiel et au plus court. C'est dommage. J'aurais aimé un roman plus long, et voir la relation entre le fils cadet et le père. C'est peut-être à cause de cette brièveté que Chris Offutt ajoute un épilogue qui dit le devenir de ses personnages. Dommage aussi que le personnage féminin soit effacé par sa dépression. Quoi qu'il en soit, c'est un roman qui vaut le coup d'être lu. le lecteur apprend l'Amérique oubliée, et comprend les valeurs des personnages qui veulent vivre dignement au coeur de cet oubli.




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Petit topo sur l'histoire : 1954, Ohio. Tucker un jeune homme d'à peine 18 ans rentre de la guerre de Corée où il a oeuvré comme soldat au service de son pays, les Etats-Unis. Endurci, il ne rêve que d'une chose : retrouver sa famille au Kentucky. Sur la route, il fait la connaissance de Rhonda, une jeune femme d'à peine 15 ans qu'il sauve des griffes de son oncle, un homme qui lorgne depuis un moment sur les nouvelles rondeurs de sa nièce. Très vite Tucker va bâtir une relation stable et fusionnelle avec Rhonda. Conscient qu'il ne peut lui offrir « que » son amour et sa solidité, il va tout faire pour rendre sa vie aussi agréable que possible, même si ce « tout » inclut de se défendre coûte que coûte face aux injustices et à la violence du monde qui les entoure.

Je ne connaissais Chris OFFUTT que de nom et c'est avec plaisir que je découvre sa plume que j'ai trouvé très investie. Au travers de son personnage principal (Tucker) il ouvre un débat sur la survie : jusqu'où pouvons-nous aller pour sauver les nôtres ? J'ai apprécié la façon d'écrire de l'auteur qui est rythmée et qui mêle aisément dialogues et phrases longues, laissant ainsi le temps à l'esprit de s'imaginer l'univers dans lequel évolue les personnages. On ressent une réelle humanité dans l'écriture et la relation qu'il narre entre le héros et ses enfants est touchante, je dirais même presque parfaitement construite.

Au travers de l'histoire de Tucker se cache une forme de constat sur la différence entre les gens de la ville et les gens extérieurs à la ville, définis comme la population des collines dans le présent roman. Il ressort une certaine forme de liberté chez la population des collines, une certaine désinvolture face aux bien-pensants de la ville. Ils s'assument et assument leur différence, préférant les endroits reclus où ils pourront vivre tranquilles et libres. Cette disparité met en exergue l'évolution de cette Amérique post Guerre Froide, qui sépare à la fois le besoin de reconstruction et d'évolution d'une population qui a souffert des restrictions et le côté conservateur d'une population qui a besoin de se rassurer dans les valeurs d'antan.
J'ai trouvé le personnage de Tucker très ambivalent. Ses actions ne sont pas ce qu'il y a de plus politiquement correctes, il renferme une violence froide et dangereuse et étrangement la violence dont il peut faire preuve semble justifiée, à la hauteur du personnage et de ce qu'il endure. On se rend compte qu'on l'apprécie, qu'on admire son courage et sa loyauté et on se sent aussi paradoxalement coupable de cautionner ses actes et de vouloir presque le rencontrer. Mais au final comment dissocier la violence physique dont il est capable de la violence de la vie en elle-même ? Qui est bourreau et qui est victime ?

En revanche, j'ai trouvé qu'il y avait une certaine retenue de la part de l'auteur dans sa narration. Au cours de ma lecture et à la fermeture du roman, je suis un peu restée sur ma faim dans la mesure où je m'attendais toujours à « plus », je m'attendais toujours à des rebondissements encore plus puissants. Il y a de la violence dans ce roman, mais ce n'est pas une violence qui a pour but de nous en mettre plein la vue, avec des descriptions « gores », non c'est une « douce violence ». Il aurait été intéressant de voir un Tucker et une Rhonda encore plus combatifs, plus véhéments, qui se battent davantage contre une société qui pense connaître mieux qui quiconque les besoins des uns et des autres.

En conclusion, j'ai apprécié ce polar qui propose une histoire simple mais plaisante, sans qu'elle soit trop morbide ou trop violente. Je déplore seulement l'absence d'un Tucker plus "dynamique" qui aurait donné encore plus d'entrain à ma lecture. Ce point négatif (si on peut l'appeler ainsi) est rapidement effacé au profit d'une histoire qui fait ressortir des valeurs essentielles : courage, honneur et fidélité.
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Un super roman très humain, tout en fluidité, où l'on se prend d'amitié et d'amour pour les personnages; Dès les premières pages on est plongé dans l'histoire de Tucker, jeune vétéran de la guerre de Corée, qui de retour dans son Kentucky natal, se trouve sur la route de Rhonda avec laquelle il va fonder une famille hors normes. Ils sont pauvres, Tucker travaille dans l'illégalité pour nourrir sa famille, les services sociaux s'en mêlent. Cette histoire est forte, pleine de rusticité, on sent la nature, les odeurs et la chaleur. A lire!
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Tucker s'est engagé dans l'armée avant l'heure pour la guerre de Corée. Lorsqu'il rentre sur sa terre natale à seulement dix huit ans, il croise sur la route une adolescente qui semble en mauvaise posture, un homme voulant la violenter. Tucker s'interpose et ils partent ensemble pour un long voyage... celui d'une vie !
Ils vont fonder une famille mais celle ci va être très atypique. En effet, Rhonda va donner naissance à cinq enfants dont la plupart présenteront malformations ou handicap. Mais elle les aime et leur consacre sa vie, avec l'aide de Jo sa fille, pendant que Tucker travaille pour Beanpole, un trafiquant d'alcool illicite.
Les services sociaux vont tenter d'intervenir pour placer Big Billy, Ida, Velmey et Bessie. Mais Tucker n'est pas vraiment d'accord...
Cependant pendant son incarcération juste après la naissance de Shiny leur sixième enfant, ils ne donneront pas le choix à Rhonda, qui malgré son épuisement et sa précarité pense ne pas avoir été à la hauteur et craint la réaction de Tucker...

Un roman noir, tragique, glaçant qui interroge sur l'Amérique profonde mais aussi sur les liens familiaux, la fatalité, la détermination, l'amour...
Un récit bien mené avec une économie de mots qui rend l'histoire sobre, vivante, lumineuse malgré sa noirceur, ainsi le lecteur n'est pas prêt d'oublier ce paysage campagnard et forestier et ces personnages incroyables.
A découvrir sans hésiter.
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