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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un petit sentiment de frustration au sortir de ce recueil de nouvelles de Yôko Ogawa.
Dix textes courts, par définition. Et inégaux. Peut-être est-ce normal sur ce type d'ouvrage, mais n'étant pas familier de ce type de littérature, je ne saurais dire ...
Quelques très beaux moments de poésie, avec une mention particulière à "Transit" et "Jeune fille à l'ouvrage", qui donne son titre au recueil.
D'autres plus ... disons déstabilisants ? Où l'on se retrouve à la limite du fantastique ... et même d'une forme d'horreur ? Bref, des textes qui m'ont moins accrochés ...
En revanche, j'ai apprécié ce "lien" entre ces différents textes ... la rencontre souvent inattendue, en tout cas improbable entre deux êtres, ce dialogue qui s'installe, entre deux inconnus, ou qui pensent l'être, qu'ils soient de la même famille ou de mondes opposés. Et le lien souvent ténu qui vient les unir, un souvenir, un objet, un moment fugace. Et toujours une forme de folie qui affleure ...
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Un recueil de dix nouvelles, où l'on retrouve les thèmes développés dans ses romans : le rapport aux anciens, le musée et l'accumulation d'objets (Le musée du silence), le concours de beauté des bébés (Manuscrit zéro, journal de l'année 2009), la maladie et d'autres thèmes plus dérangeants touchant au corps, le tout dans un style poétique et fantastique.
A lire en gardant à l'esprit le côté dérangeant que peuvent prendre certaines nouvelles.
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Nouvelles, novellas, romans : les traductions des ouvrages de Yôko Ogawa nous arrivent dans le désordre mais cela n'a qu'une importance relative tant entre l'auteure et ses lecteurs s'est nouée une véritable familiarité. Par ses thèmes et surtout son ton, douceur, mélancolie et nostalgie, mais aussi une cruauté qui surgit parfois pour suggérer une atmosphère horrifique. Jeune fille à l'ouvrage, recueil de dix nouvelles paru il y a déjà vingt ans au Japon, ne dépare pas dans sa bibliographie. Ogawa est particulièrement douée pour créer une ambiance d'emblée, à partir d'une accumulation de détails, et pour cerner la psychologie de ses personnages. Avec, assez souvent, un léger décalage qui lui fait tutoyer le fantastique ou tout du moins l'étrange. Ange du bizarre, elle nous prend par la main pour des récits conçus comme des miniatures, instantanés de vie, de rencontres et d'événements. La seule frustration, car il y en a une, est la brièveté de ces nouvelles, une vingtaine de pages en moyenne, qui ne nous rassasie point, tellement chacune d'entre elles mériterait un développement supplémentaire. Tant pis, on s'en contentera en attendant un futur roman d'une belle consistance, celui-ci.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Par petites touches, avec des couleurs, des vibrations, les nouvelles avancent tranquillement sur leur chemin, jusqu'à la chute finale. Parfois j'aurais préféré m'arrêter avant. Dans ces récits, j'ai glané de jolies phrases que j'ai aimé recopier. Mais, me souviendrai-je de ces histoires si légères, souvent étranges ?… Dans lesquelles je n'aimerais pas demeurer.
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Il m'apparaît de plus en plus prégnant que je ne parviens à m'immerger dans mes lectures que dans la mesure où elles s'accordent à mon état d'esprit du moment, à mon ambiance intérieure. Or, je dois bien constater que j'ai été confrontée à pas mal "d'erreurs d'harmonisation", ces derniers temps.
Lorsque j'ai ouvert ce reuceil de nouvelles de Yoko Ogawa, j'aspirais à la fraîcheur lumineuse de "La ballade de Mina", à la délicatesse humaniste de "La mer". L'illustration de couverture, évoquant pour moi l'enfance et les arts forains, m'avait induite en erreur. de fait, on est ici confronté à des aspects plus sombres, plus menaçants, plus cruels, plus glauques de l'existence et de l'humanité. Je ne dirais pas qu'ils sont sans intérêt pour moi, j'ai pu les apprécier réellement dans d'autres récits de Yoko Ogawa. Mais ce n'était pas vraiment à cette lecture que j'aspirais à ce moment-là. J'ai clos le livre aux deux tiers du volume. Je vais pourtant le garder quelques mois dans ma bibliothèque. Qui sait? Peut-être un jour aurai-je à nouveau réellement envie de me confronter à cette face-là de cette auteure.
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A la différence des Paupières lu précédemment, ce nouveau recueil de nouvelles de Yoko Ogawa s'inscrit moins dans le registre de la traduction de sensations que dans celui de la Rencontre, thématique qui se décline au fils de nouvelles plutôt inégales mais qui à chaque fois donne lieu à une approche, un angle différents, pour évoquer la complicité, l'empathie, les modes de communication non verbale, parfois l'incommunicabilité et toujours par le biais d'une écriture ténue comme en suspension mais qui ici m'a paru en partie ,manquer de consistance, d'incarnation sur certaines nouvelles particulièrement atones.
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Un recueil de nouvelles tout en douceur, en nuances, et si sensible ...

des personnages aux prises avec diverses fragilités, maladies, auprès de qui rôde une mort proche ...

Des nouvelles toutes en légèreté qui laissent cependant une impression profonde, un désespoir certain ...

Un auteur dont je vais rechercher d'autres ouvrages ... 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Mon grand-père ne parlait pas de son passé. Et je ne l'ai jamais entendu parler français. Il n'avait pas non plus d'amis français, aucun parent ne venait lui rendre visite. Il ne recevait jamais de courrier par avion de l'étranger. J'avais toujours cru qu'il était japonais comme moi.
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Première expérience avec cette autrice et ce fût intéressant, étrange également.
Ces nouvelles parfois dures, parfois noirs, parfois douces j'ai dû les consommer avec parcimonie pour éviter l'overdose parce que cette ambiance éthérée qui plane tout le long du recueil laisse entrevoir dés le départ que ce ne sera pas lecture facile à assimiler à grosses doses.
Il n'en reste pas moins que j'ai apprécié, surtout Transit qui est l'histoire la plus positive et tendre.
Je relirai Yôko Ogawa.
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Yoko Ogawa propose 10 nouvelles qui renouent avec la fantasmagorie de situations insolites. Les personnages sont visités par des fantômes du passé ou agissent sous le coup d'une étrange folie, les corps ne ressemblent pas totalement à ceux que nous apprenons dans les livres de biologie.

***
J'ai retrouvé dans ce recueil ce qui m'a fait aimé l'auteur dès le premier livre : la délicate simplicité de la narration dans laquelle s'invite le mystérieux, nous faisant croire, et cela me satisfait pleinement, à un univers qui englobe aussi bien le léger que le grave, dans une symphonie à la gloire de la mémoire et de la vie toutes les deux trop éphémères. Avec, toujours, un détail qui rappelle la Shoah, car Ogawa avait été marqué par le journal d'Anne Franck. Ma nouvelle préférée est la première qui donne son titre au recueil.
Lien : http://baigneedevoslangueurs..
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