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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lu en 2021. Ce roman fait suite à "La Papeterie Tsubaki". L'ambiance y demeure sensiblement la même que dans le précédent roman, une vie simple de quartier avec son lot de tragédies et de joies, au fil des rencontres, des traditions et des saisons.
Le récit est davantage centré sur les tergiversations de l'héroïne, sa vie conjugale et familiale, que sur ce qui avait fait le ferment du premier volume, à savoir tout l'art de la calligraphie et la fonction d'écrivain public, largement moins présents ici. Une "suite" donc pas forcément nécessaire selon moi, mais lecture néanmoins plaisante.
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La papeterie Tsubaki fait toujours le bonheur de ses clients : pour une lettre dont Hatoko pèsera chaque mot, pour un faire-part dont le papier est choisi avec soin et la calligraphie appliquée. En parallèle, avec autant de douceur et d'empathie, la jeune femme construit une famille.
Cette fois encore, Ito Ogawa accompagne le lecteur à la découverte du Japon traditionnel : les temples et les cerisiers en fleur, la gastronomie traditionnelle, les liens familiaux...
La lecture est agréable, mais je n'ai pas été charmée comme je l'avais été par le premier volume. Trop de similitudes...
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Ce n'est pas mon premier roman japonais et je sais plus ou moins à quoi m'attendre lorsque j'en commence un… Celui ci ne déroge pas à la règle et il ne se passe pas grand chose dans la vie de l'héroïne, écrivain publique si ce n' est qu'elle se marie au début du livre et poursuit sa vie tranquille auprès de son mari et la fille qu'il a eu avec sa première femme.
Tout est calme, lent, reposant, on y découvre le quotidien japonais, la cuisine et les traditions japonaises si spécifiques. C'est très contemplatif et j'ai attendu en vain qu'il se passe quelque chose de plus, mais non… Ce n'est pourtant pas déplaisant à lire, loin de là.
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J'ai peut-être fait une erreur en enchainant ce livre directement après "La Papeterie Tsubaki"...

Je pensais être heureux de poursuivre la lecture du quotidien d'Hatoko, mais l'histoire d'amour centrale ne m'a pas plu du tout.
Je l'ai vraiment trouvé étrange, presque forcé en quelques sortes et cela m'a fait décroché de ma lecture.

Pour autant, le style reste agréable à lire et j'ai bien aimé les moments avec la petite QP.

Je conseille aux personnes qui souhaitent vraiment le lire d'attendre un petit peu si vous avez lu au préalable " La Papeterie Tsubaki". La nostalgie de Kamakura rendre peut-être votre lecture meilleure.
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Dans ce deuxième tome très attendu, Poppo, notre écrivaine publique préférée, est maintenant mariée à Mitsuro et maman de la petite QP.

L'écriture est toujours aussi douce et agréable à lire, les lignes propres et épurées; c'est avec plaisir qu'on retourne à Kamakura, dans ce quartier où la culture japonaise prospère. En revanche, j'ai trouvé que certains aspects ont rendu le livre beaucoup moins intéressant et authentique que le premier.

En effet, Poppo perd de sa personne maintenant qu'elle est mariée.
Son homme, Mitsuro, semble particulièrement en retrait et distant par rapport à la place qu'il est censé occuper dans sa vie, par rapport à la place qu'il occupe dans les lignes et dans les pensées de notre protagoniste; sans que ce ne soit forcément le but du roman, j'ai regretté voir que poppo soit devenue une figure assez triste de la femme moderne. Certes indépendante, travailleuse et encrée dans ses habitudes et ses principes, elle doit en plus endosser le rôle de jeune maman ainsi que de celui du pilier émotionnel de Mitsuro, qui lui ne semble rien offrir en retour. Oui, Poppo a accepté ce rôle avec grand plaisir, mais que reçoit-elle en échange? Est-ce équitable? Est-ce même une question que se posent l'auteure et la protagoniste?
Leur relation est basée sur quelques miettes de bonheur décrites dans le tome précédent et ne semble ni solide, ni pertinente. C'est dommage, car on ne retrouve plus la Poppo qu'on a appris à connaître dans la Papeterie Tsubaki… son mari aspire un peu sa personnalité et son essence: fini l'amour incommensurable du papier et de la profession d'écrivain publique, finie l'immersion dans la vie des clients, finie la description détaillée des stylos et pinceaux utilisés pour les lettres.

J'ai quand même beaucoup apprécié la relation entre Poppo et la petite QP. Notre protagoniste, bien que profondément blessée par l'éducation à la dure de sa grand mère, décide de briser les traumatismes générationnels en devenant une personne fiable, aimante et de confiance pour l'enfant. Voir naître un lien fort entre les deux, alors que Poppo est tiraillée dans toutes les directions par les autres femmes de sa vie (toute ayant endossé le même rôle qu'elle à présent), est un vrai plaisir.

En conclusion, c'est un joli roman appréciable, mais ce n'est pas une suite nécessaire à l'histoire de Poppo.
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Suite de la papeterie Tsubaki. Nous retrouvons notre jeune femme écrivain public et sa nouvelle famille: son mari et la fille de celui-ci.
Ce roman, agréable à lire, et doux, a néanmoins été une déception. J'avais été sous le charme du premier roman, mais celui-ci s'est traîné. Il n'y avait plus l'attrait de la nouveauté. Il y a moins de personnages aussi et j'ai regretté qu'on voie si peu Madame Barbara. J'ai aussi eu du mal avec le couple formé et sa manière de vivre, que j'ai du mal à comprendre (peut-être une différence de culture).
Bref, un moment pas déplaisant mais je n'ai pas été emballée.
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Je ne cacherai pas ma déception à la lecture de ce deuxième tome...
Bien sur, on y retrouve une ambiance apaisée ou le temps s'écoule lentement à Kamakura où les liens tissés entre personnages sont sains. Là encore c'est la vie des personnes qui consultent l'écrivain public qui est tourmentée et qu'Hatoko essaie de soulager par son travail d'écriture.

Néanmoins les bémols à la lecture sont selon moi multiples.
Déjà ce second tome démarre comme si le précédent ne s'était pas arrêté. Dans ce cas, l'unique thème de la maternité vécue ne me semble pas justifier un deuxième tome, ça n'aurait pu en être qu'un seul. Globalement ces deux tomes sont similaires en tout point ce qui gâche un peu le plaisir de découverte de cet univers.
Ensuite, là où dans le premier tome les clients de l'écrivain public sont nombreux et très divers ici il a peu de clients et beaucoup (trop) de pathos. Décès, divorce, maladie, infirmité, illusion déçue, bref toutes les formes susceptibles d'emouvoir le lecteur.

Et finalement, j'ai trouvé que là où la papeterie tsubaki avait un côté naïf, lié à la découverte du métier, ici c'est presque niais par moment ce qui peut être assez agaçant.
Cela reste une lecture agréable mais contrairement à la première j'étais heureuse que cela se termine car ça ne m'a pas fait voyager pareil.
Cette fois, j'ai fais l'effort de me procurer le livre en grand format mais j'ai trouvé que même si ça rend un peu plus de place au texte on manque encore d'audace dans l'édition, les papiers, couleurs etc. Ne rendent absolument pas....
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Si je devais résumer cette lecture en quelques mots, je dirais «aussi charmante qu'ennuyeuse». Pour tout dire, j'ai réalisé en cours de lecture qu'il s'agissait de la suite de «La papeterie Tsubaki». ça n'était pas vraiment gênant, le livre se lit bien ainsi, mais j'ai l'impression en découvrant maintenant certains commentaires que je l'aurais sans doute plus apprécié si j'avais lu le volume qui le précède.

Ce que j'ai aimé dans ce récit, c'est sa simplicité, et son exotisme. Ne connaissant pas le Japon, j'y ai trouvé beaucoup d'éléments qui ont piqué ma curiosité, notamment en lien avec les traditions, les événements festifs et la calligraphie. Beaucoup d'élément également (comme les descriptions de plats culinaires, qui prennent beaucoup de place) qui m'ont paru inutiles et ennuyeux.

En fait, il ne se passe vraiment pas grand chose, et j'aurais pu arrêter cette lecture en cours de route, si ce n'est que j'y ai trouvé une agréable douceur.
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Un livre très intimiste qui tourne autour d'Hatoko écrivain public qui vient de fonder une famille en se mariant et en adoptant la fille de son mari.
Un livre qui peut (et doit?) se lire à différents niveaux ce qui laisse une marge pour l'apprécier.
le premier nous parle d'une vie de bonheur. Hatoko écarquille les yeux pour saisir chaque moment de bonheur pur de peur de la manquer.
Un devoir de faire les choses de manière japonaise très conventionnelle, le chemin est tout tracé pour la béatitude mais cela ne semble pas gêner Hakoto qui suit les principes et s'en trouve fort bien car elle sait se ménager un petit territoire personnel. Bonheur bien ordonné commence par soi-même
Un rythme lent ou chaque chose est posée et estimée à sa juste valeur
Chaque situation est appréciée: le moment du thé, le moment de cuisiner, la promenade, les courses, les moment de spiritualité au temple.
Chaque chose est contemplée et évaluée, le théier, les jeunes pousses de thé à couper, le bento, la boulette de riz, les kanjis, un manteau.
Chaque temple est visité et chaque dieu est honoré justement.

Toutefois derrière ce bonheur il y a une certaine candeur qui frise l'affectation, la mièvrerie qui parfois devient gênante car tout est idyllique, trop même, Hatoko frôle l'extase dans certaines situations somme toute banales ce qui ne manque pas d'irriter: les onigiris, le tofu, les thés sont succulents même « les pains qui sourient »...Toujours . Elle tombe amoureuse x fois de son mari alors qu'on ne voit pas bien le stimuli déclencheur, elle adore sa belle famille vue une fois, se prend d'amitié avec l'ex épouse décédée de son mari: Hatoko selon nos critères est une sainte, une mère Theresa japonaise
Rien de moche que du beau, du nanan sirupeux! le monde d'Hatoko est une cruche remplie de miel : un nirvana.
« Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » aurait dit Jean Yanne
Ito Ogawa insiste un peu trop sur cet aspect illuminé de la vie d'Hatoko et sur un comportement artificiel et convenu qui suit les codes de la société japonaise sans un chouia de réserve. Insistance qui se traduit par un délayage de la narration quelque peu pénible.

le second niveau nous parle de calligraphie, de kanjis et de clients qui viennent se faire écrire une lettre. Celui-ci est très parlant car Hatoko rencontre des personnages et des situations pathétiques et nous livre une vision de la pensée japonaise qui semble à mille lieues de la notre. le travail d'écrivain public n' est pas une sinécure. Il demande beaucoup de tact, de raison et d'empathie pour le client. Ensuite Ogawa nous initie sommairement aux caractères japonais et à la graphie des lettres et c'est un art très difficile. C'est très intéressant.

Enfin le troisième et non le moindre nous parle de cuisine. Tout au long de la narration nous faisons connaissance avec une multitudes de plats. du simple repas familial accommodé des restes au repas de fête et au repas confectionné pour une dégustation nous en apprenons beaucoup. de même pour les boissons : les différents thés à la limonade chaude. Une véritable leçon de cuisine. Là encore Ito Ogawa fait durer le sujet mais comme c'est très agréable et on lui pardonne volontiers.


Une écrivain qui comme sa prédécesseure japonaise Ogawa Yoko a su créer une atmosphère personnelle dans ses romans une atmosphère féminine typiquement japonaise, dépaysante et apaisante
Quel contraste avec la littérature américaine, du moins celle lue dernièrement, ou chaque auteur essaye de rendre son livre plus noir, plus choquant plus triste avec des personnages très malheureux, une surenchère dans le « mal » Ici c'est le contraire et c'est très reposant un nirvana littéraire, un havre de paix et c'est très bien

Il va falloir aller faire un tour à la papeterie Tsubaki

Il y a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien
(J. Clerc)


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J'ai préféré ce volet que le précédent La Papeterie Tsubaki.
Le livre s'ouvre sur une scène délicieuse de moments de bonheur en famille.
Hatoko affable et bienveillante est écrivain public.
Elle est admirable avec l'enfant nommé QP, elle s'efforce de s'en occuper comme de son propre enfant.
Ce récit est agrémenté de recettes et il y a une dimension sociale ainsi qu'une pointe d'épicurisme.
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