J'avais fait connaissance avec les récits de cet auteur via Une parfaite chambre de malade, suivie de la désagrégation du papillon, chroniqué ici
L'annulaire reste dans le même style, cette fois à mi chemin entre le roman et la nouvelle (estampillé "récit")
Une jeune femme d'une vingtaine d'années devient l'assistante de M.
Deshimaru.
Ce dernier a un rôle très particulier: cloitré dans son laboratoire, il prépare des specimens à longueur de temps. Ce n'est pas un taxidermiste ordinaire: les gens ont recours à ses services pour figer, cristalliser dans l'instant tel ou tel objet représentant une part d'eux même, au sens propre comme au sens figuré.
L'objet est ensuite stocké au laboratoire, dans des salles de conservation, et peut recevoir la visite de son propriétaire, un peu comme un souvenir recevrait la visite de celui qui fait travailler sa mémoire.
(...)
http://lelabo.blogspot.com/2008/05/yoko-ogawa-lannulaire.html