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3,88

sur 455 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Inégal
Une perruche nommée Ruban sert de fil rouge à des histoires bien tristes. L'oiseau apaise, console, aide à se reconstruire...
Le roman m'a tantôt ennuyée, tantôt émue. L'histoire initiale est trop longue, invraisemblable et limite limite nunuche. J'ai eu du mal à gober cette histoire de grand mère qui se met à couver des oeufs dans son chignon. Mais le récit suivant m'a scotchée. J'ai adoré la nouvelle avec maître Mihoko, l'illustratrice. L'histoire finale à Berlin m'a semblé bien artificielle et pleine de guimauve. Bref lu à petites doses en sautant des pages.
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Après avoir été enchantée par le restaurant de l'amour retrouvé, j'ai eu envie de poursuivre avec Ito Ogawa. J'ai bien retrouvé sa sensibilité, sa douceur, sa poésie et sa fraicheur mais si la première partie m'a séduite, j'ai été un peu déroutée par la construction du livre qui s'apparente à un recueil de nouvelles. Certes l'oiseau, le ruban fait le lien et on retrouve nos personnages à la fin mais j'aime moins ce genre en littérature.
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Une grand-mère et sa petite fille accueillent Ruban, un petit oiseau qui va rythmer leur quotidien.
Une belle complicité s'installe entre elles afin de donner amour et attentions à cette jolie perruche. Elle est "le ruban qui relie deux âmes pour l'éternité".
Le livre se transforme en recueil de nouvelles dont l'oiseau est le fil conducteur.
Nous le retrouvons à travers des rencontres multiples, des personnages attachants. L'oiseau apporte toujours sa note d'optimisme et d'apaisement même dans des situations difficiles.
Une histoire écrite avec fraîcheur, finesse et poésie. Beaucoup de douceur, de sensibilité et de tendresse pour aborder des sujets graves, le chagrin, la vieillesse, le deuil.
Après "le restaurant de l'amour retrouvé", "le ruban" est une autre jolie surprise et touche notre coeur et notre âme..

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Le ruban commence tout en douceur. Il nous raconte le lien qui unit une petite fille à sa grand-mère d'adoption. Elles décident d'élever un oiseau qui, un jour, prend son envol vers une autre vie. Cet oiseau, nourri d'un amour incommensurable, trouve bien d'autres maîtres, parfois maltraitants (il est retrouvé dans une poubelle), souvent aimants. On vole donc d'histoires en histoires avec beaucoup de tendresse et d'espoir malgré la maladie et la mort. J'aime l'écriture d'Ito Ogawa, très bienveillante sans être plan-plan. Plus grave que le restaurant de l'amour retrouvé, le ruban m'a autant convaincue que celui-ci .... sauf son son dernier chapitre.
L'histoire est bouclée mais laisse une impression bizarre. Peut-être est-ce le fait de situer le dénouement dans un contexte historique très particulier ?
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J'ai eu du mal avec ce roman qui m'est apparu comme un ensemble de nouvelles, jusqu'à la fin, où apparait un lien, mais d'une manière qui m'a semblée assez maladroite.
J'ai préféré d'autres romans comme La papeterie Tsubaki et La République du bonheur, de cette autrice.
On retrouve sa plume sensible, délicate mais qui deviendra plus aboutie dans ses autres écrits.
J'ai aimé les différentes histoires, émouvantes, touchantes; mais j'ai été perturbée par l'articulation.
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La vieille Sumire se transforme en mère porteuse et recueille dans son chignon trois oeufs orphelins au grand ravissement de son amie, la petite Hibari, naissance, évasion, s'ensuivent d'autres histoires d'oiseau qui m'ont peu intéressé, fausse couche, travesti travaillant dans un refuge animalier, ex modèle et son amie Fû, ...

Je n'ai pas trop accroché à ces histoires d'oiseau, de vieillesse, de maladie, de mort mais cela plaira aux amis des oiseaux et vous apprendra à faire un bon thé au lait!.
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"la papeterie" m'avait transportée loin, puissamment sans retour en arrière, "le restaurant" m'avait fait voyagé et c'est déjà pas mal "le ruban" me laisse un gout mitigé de confusion.
Se n'est pas que je n'ai pas aimé, c'est peut-être que lire un auteur qu'on a adoré et découvrir ses autres livres avec une attente énorme, c'est aussi risquer d'être déçue.
Le thème pourtant me flattait dans le sens du plumage. J'aime tellement les oiseaux que je les dessine et apprends à les reconnaître à leur chant.
Et pourtant ce conte poétique à le fessier en déséquilibre. Un je ne sais quoi qui passe à coté. Pas complètement peut-être mais suffisamment pour que je m'y casse des dents. Malgré quelques moment de grâce.
C'est dommage, j'aurai adoré être dithyrambique.
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Au début, on est un peu perplexe devant la narration très lente et délicate et le côté un peu ridicule de cette vieille dame japonaise, Sumire, qui couve des oiseaux dans la masse de ses cheveux et donne ainsi naissance au fameux Ruban, une perruche jaune, sous les yeux ébahis de sa petite fille Hibari. On est enfin rentré dans cette histoire, qui se déroule dans un Japon qui semble hors du temps avec ses cerisiers en fleurs, que l'on s'arrête pour raconter d'autres histoires avec cette fameuse perruche qui va créer un lien entre toutes ces vies souvent mélancoliques et difficiles. Puis on revient à Hibari devenue grande, Sumire est morte mais Ruban revient et guide Hibari pleine de doutes. Ruban fait le lien. Mes remarques laissent penser que cette histoire est un peu mièvre mais pas du tout car l'oiseau se confronte à des vies lourdes et maussades pour tenter d'y apporter un peu d'espoir, c'est poétique et profond. Une jolie lecture douce et apaisante.
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Le Ruban est le second roman de l'auteure, où elle nous narre une belle histoire pleine de poésie, d'écologie et d'humanité; tout ceci charrie beaucoup d'émotion autour des oiseaux.

Sumire est une grand mère excentrique, ancienne chanteuse à succès, qui observe les oiseaux depuis sa chambre. Un jour elle verra des parents abandonner le nid en y laissant 3 oeufs à incuber. A l'aide de sa petite fille, Hibari, elle va récupérer les oeufs et installer la cuvaison dans son chignon, veillant aux mille détails nécessaires pour cet exploit qui va durer 3 semaines. Cette cuvaison va donner l'éclosion d'un oisillon de perruche calopsitte, de la famille des cacatoès, qu'elles baptiseront Ruban, comme le ruban invisible qui va les relier dorénavant.

Sumire (violette) n'est pas la vrai grand mère de Hibari (alouette) parce que Sumire a adopté un orphelin qui sera un jour le père d'Hibari, mais elle est considérée comme telle et vit avec eux. Elle adore Hibari qui le lui rend bien.

Après l'avoir apprivoisé six mois, un jour de fête, Ruban prendra son envol laissant Sumire et Hibari très tristes.

Par la suite ce sont plusieurs histoires autour de la présence d'un oiseau, et des histoires bien humaines où la perruche sert de catalyseur de peines ou combleur de solitudes. L'oiseau qui relie ces histoires est Ruban au fil de ses errances. Toutes les histoires sont imprégnées d'une douce nostalgie, et d'un rôle important pour la nature, ainsi que d'une touche de merveilleux-fantastique, de façon un peu plus subtile que chez Haruki Murakami.

La série d'histoires (9) est auto-conclusive puisqu'à la fin du livre referont leur apparition Hibari et Ruban, bien des années après. Ruban sera penché au sommet de l'arbre qui abritait le nichoir abandonné avec les 3 oeufs. C'est Hibari qui clôt le recueil car il réapparait et chante lorsqu'elle ensevelit une partie des cendres de Sumire au pied de l'arbre.

Sous une plume délicate, on sent l'arrière plan de philosophie zen.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Autant, j'étais tombée en amour sur son roman "La papeterie Tsubaki" et j'avais appréciée "La république du bonheur" autant là, je n'ai pas accrochée.

J'ai dés le début eu du mal avec la première histoire qui met en place l'histoire de l'oiseau nommée Ruban.

Entre la grand-mère et la petite fille, le vouvoiement m'as perturbé. Je n'ai pas réussit à apprécié les touches qui étaient sensées apporter de la poésie et de la douceur.
Les autres histoires idem ...

Pourtant certaines phrases, réflexions me toucher mais rarement.

Seule l'histoire de la femme seule dans son appartement m'a touché.

Et même la dernière histoire qui est sensée fermer la boucle, ne m'a pas émue.

Je pense être passé à côté du livre.
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