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3,88

sur 455 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'aime vraiment la plume de cette auteure, et encore plus quand elle vole au gré des émotions, des métaphores, et qu'elle nous emmène là-haut loin dans le ciel avec les oiseaux.

J'ai juste été un peu déstabilisée par la forme du roman, me demandant à un moment donné s'il s'agissait de petites nouvelles, puis non, à la fin j'ai retrouvé le fil.

Quand la vie est aussi fragile qu'un oisillon, que les souvenirs laissent place à la nostalgie, à la méditation sur le sens de la vie, et que les oiseaux paraissent des anges, je me laisse emporter.

La fin est surprenante, évoquant certains passages historiques qui ont dû en laisser plus d'un en souffrance. Quant à faire un nid, est-ce seulement l'apanage des volatiles ? Et la nidation, celui des humains ?

J'ai bien aimé, même si mon coup de coeur absolu d'Ito OGAWA reste La papeterie Tsubaki.
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Sumire, une dame âgée et tranquille, aime les oiseaux et les observe du haut de son balcon.
Elle recueille un nid abandonné et le loge dans un pompon rose à l'intérieur de son chignon.
Avec l'aide de Hibari, la fillette de son fils adoptif, elle s'occupe des oeufs soigneusement.
Un seul va éclore et elle va le nourrir méticuleusement.
Elles le nommeront "Ruban" comme un fil qui relie leurs deux âmes.
Ruban est une perruche callopsite. Un beau jour, c'est l'envol vers d'autres vies qu'il va sans le vouloir apaiser, soulager, émerveiller.
Une belle histoire distillée comme des nouvelles qui se succèdent avec une écriture douce à lire avant de s'endormir quand on est un peu énervé à la façon d'une séance de sophrologie.
Certains passages laissent cependant un voile de tristesse mêlé de sérénité. Remarquable et peu courant dans notre littérature occidentale.
Un grand merci à mes amies babeliotes. Sans elles, je n'aurais jamais fait la connaissance d'Ito Ogawa et "Le ruban".
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Ruban, c'est le nom d'un petit oiseau aux bajoues orangées et à la tête bordée d'une plume solitaire à la manière des chignons des samouraïs d'autrefois, qu'une vieille dame aux manières élégantes et surannées, Sumire, et sa petite-fille Hibari, jeune écolière, accueillent dans la maison familiale. Couvé, nourri et élevé, ce nouveau venu concentre toute l'attention des deux personnages et rythme leur quotidien. Entre apprentissage de tours, moments de liberté en dehors de la cage et parties de cache-cache, les journées s'égrènent harmonieusement. Partageant un secret commun, les liens se fortifient entre nos deux héroïnes, jusqu'au jour où Ruban s'échappe pour ne plus revenir, accablant de chagrin Sumire. C'est ainsi que notre jeune protégé vole d'une personne à une autre, essaimant joie de vivre et apaisement. L'oiseau, témoin de profondes nostalgies, d'infinis chagrins et de grands désenchantements, rencontrera sur son chemin une jeune femme en deuil, un jeune travesti du nom de Tori au mal-être apparent, un homme se remémorant son premier amour dans un bar, ou encore maître Mihoko, une illustratrice qui sait ses jours comptés, et son amie de toujours, Fû, qui veille sur elle… autant de destinées contrariées que va adoucir Ruban.
Dans ce roman, Ito Ogawa aborde des sujets graves et esquisse des problématiques douloureuses de l'existence, tout en les colorant d'espoir. Roman des possibles, ce livre lumineux, tout de douceur, de fantaisie et de poésie, célèbre le retour à soi.
Après « le restaurant de l'amour retrouvé », ce nouvel opus m'a profondément séduite par la douceur et la poésie qui s'en dégage.
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Nous irons danser au bal des oiseaux (Thomas Fersen)
Une histoire qui happe et fait tout oublier. Nouvelles ou roman ? le héros principal dans chaque chapitre est un oiseau. On retrouve parfois les mêmes personnages comme cette petite fille et sa grand-mère qui fera couver des oeufs abandonnés. La naissance sera un grand moment avec cet oeuf qui bouge, se craquelle pour en faire sortir un bébé oiseau avec un bout de coquille sur la tête et un autre sur le derrière. Je sais que lorsque qu'on me parlera de ce livre, j'aurais l'image de ce qui se trouve sous le chapeau de la vieille dame. Tata Yoyo qu'est-ce qu'il y a sous ton grand chapeau ?
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Ito Ogawa est une magicienne , pénétrer dans l'un de ses livres c'est partir en voyage. le Ruban m'a embarquée d'aventure en aventure, de la naissance de Ruban dans le doux chignon de Sumire sous le regard émerveillé et aimant d'Hibari à La Maison des Oiseaux où Banana recouvre la santé, à la maison de Maitre Mihoko Kogure et de Suehiro , de cette perruche calopsytte à cette autre, de ce petit oiseau jaune à cet autre, de cette magie à cette autre..
Le début de ce roman m'a désarçonnée, l'enchainement sur la première nouvelle intriguée , enfin j'ai lâchée prise et pour mon plus grand plaisir je me suis laissée porter par les mots. Emotion, réflexion sur la vie, les évènements qui nous portent, nous ballottent au gré du vent, d'une tempête et les moments de pur bonheur que l'on se doit de savourer er de garder enfouis dans notre mémoire comme un trésor inestimable.
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Un livre particulier, à mi-chemin entre le roman et la série de nouvelles.

C'est aussi une histoire très particulière. Si l'amitié d'une petite fille et d'une dame âgée qu'elle considère comme sa grand-mère n'est pas surprenante, mais on s'étonne lorsque ces complices recueillent des oeufs d'un nid abandonné pour les couver elles-mêmes… dans le nid des cheveux de la vieille dame !

Et le ruban qui relie les deux protagonistes sera aussi le lien entre les différents chapitres du livre…

Une lecture tout en douceur, une jolie fable avec les yeux d'un enfant qui regardent les oiseaux s'envoler.
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Une Ogawa peut en cacher une autre. Après Petits oiseaux de Yôko, voici le ruban, de Ito, dont le fil conducteur, tisseur de destins, est un ... oiseau. Une perruche calopsitte qui après avoir éclos dans les cheveux d'une vieille dame (il n'y a que les romans japonais pour trouver des idées pareilles), s'en va vagabonder et redonner un peu de bonheur à des êtres (la plupart du temps des femmes) dont la vie s'écoule tristement. La mort est très présente dans le ruban mais pas ressentie comme une tragédie, acceptée comme la fin d'un chapitre, un cycle qui se referme doucement tandis que le monde continue de tourner. Ce récit poétique est une belle ode à la transmission, à ce que les défunts laissent derrière eux, qui est bien davantage qu'un souvenir. Tisseuse de petites histoires délicates, comme dans le restaurant de l'amour retrouvé, Ogawa Ito laisse s'envoler ses mots vers l'azur. C'est drôle, en refermant le Ruban, de ressentir cette impression que rien de grave ne peut arriver tant qu'il y aura des chants d'oiseaux au-dessus de nos têtes.
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***,*

Sumire et Hibari sont japonaises. Grand-mère et petite fille de coeur, elles partagent un lien solide et tendre. Quand un jour Sumire recueille des oeufs d'oiseaux qu'elle décide de couver dans sa chevelure, Hibari la soutient et l'épaule. Après quelques jours, un des oeuf éclot. les deux femmes élève alors une très belle perruche calopsitte. C'est le commencement d'un très beau voyage à travers le Japon, sur les ailes d'un oiseau libre et porteur d'espoir...

Je lis peu de littérature japonaise, mais je connais l'écriture de Ito Ogawa. C'est une auteur que j'apprécie particulièrement et dont l'univers me touche.

Dans ce roman, on navigue entre histoire de coeur, d'espoir, de nostalgie et de deuil. Ruban, la perruche calopsitte, est le lien qui unit les vivants au monde des esprits.
C'est une très belle image de liberté, de force et d'espérance. C'est un des plus jolis symbole d'amour qu'il m'ait été de lire.

La première partie, même si elle m'a parfois paru longue, voit naître les personnages de Sumire et Hibari, et leur lien indéfectible. L'oiseau prend toute la force de leur relation et sera ensuite la cordelette qui relie toutes les autres histoires.
Comme de petites nouvelles, l'auteur nous offre alors des histoires de vie...

Sérénité, calme, paix... Voilà les mots qui me viennent à l'esprit une fois la dernière page tournée. Une douce ballade et un étrange voyage vous y attendent...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2021..
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Je viens de terminer "Le ruban" de Ito Ogawa. Ce roman est un concentré de douceur, de poésie et d'humanité.
Il commence et se termine par l' histoire d' une grand-mère fantasque et de sa petite fille unies dans l'amour de l' oiseau Ruban qu'elles ont mis au monde, materné, élevé et qui s'envolera un beau jour. Cet amour les unira pour la vie par un lien indestructible et salvateur.

Entre ce début et cette fin du livre, d'autres personnages vivront des moments décisifs dans leur existence grâce à la rencontre de Ruban, messager céleste qui symbolise la liberté et l'élan vital dont chacun d'entre eux a besoin. Les liens tissés au rythme des saisons et des âges de la vie sont particulièrement chaleureux, affectueux et constructifs. Je pense notamment à l'histoire de Maitre Mihoko, Fu et Akari, petit bijou sur la création, l'amitié, la beauté des relations humaines.
Enfin, j'ai trouvé la construction du roman originale avec un début et une fin qui se rejoignent, non pas pour se refermer mais au contraire pour ouvrir de nouvelles perspectives.
Bref, je conseille la lecture de ce roman qui nous offre de précieux moments d'humanité.

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Décidément une auteure qui me plaît énormément.
Sumire est une vieille dame japonaise, qui a été chanteuse. Elle vit avec son fils adoptif et celle qu'elle considère comme sa petite-fille Hibari.
Hibari et Sumire ont mis des oeufs d'oiseaux dans le chignon de Sumire. Un oisillon va éclore, il s'agit d'une perruche jaune. La petite fille et la grand-mère vont s'en occuper et l'aimer de plus en plus. Un jour l'oiseau s'envole, on le retrouve dans une autre histoire auprès d'autres personnages très touchants puis encore dans une autre. C'est un très joli roman sur les liens entre les êtres humains et les oiseaux et la nature qui les entoure en général.
On retrouve l'écriture délicate d'Ogawa Ito, ses belles descriptions de plats ou de paysages. Une grande délicatesse et sensibilité, de la tristesse mais aussi beaucoup de lumière.
Un très bon roman que je recommande.
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