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Les contes du Magatama tome 1 sur 1
EAN : 9782809439892
400 pages
Panini France (02/07/2014)
3.79/5   14 notes
Résumé :
Voici d’innombrables générations que le dieu de la lumière et la déesse des ténèbres s’affrontent dans une guerre impitoyable.
Mais Saya n’a que quinze ans ; pour elle, cette guerre lointaine est sans grande importance. Jusqu’au jour où elle apprend qu’elle est la réincarnation de la fille de l’eau, la princesse du peuple des ténèbres. Tandis que le prince de la lumière lui offre de l’épouser, son peuple l’exhorte à le rejoindre afin de le sauver.
Saya... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
En Résumé : J'ai passé un sympathique moment avec ce livre qui propose une histoire qui certes, aux premiers abords, pourraient paraitre comme la réutilisation des classiques de la Fantasy, mais dont l'auteur, en mélangeant ces clichés, avec un style et un fond très contes et légendes asiatiques arrive à rendre l'ensemble plus que solide et intéressant à suivre. le rythme plutôt posé du récit nous emporte en douceur dans ses aventures, par conséquent si vous cherchez un roman nerveux, passez votre chemin. L'univers en soit n'est pas mauvais, mais m'a paru plus servir de décor, là où j'espérais plus de développement et de profondeur, ce qui est légèrement frustrant. Pour les personnages ils se révèlent solides, mais manquent clairement d'émotions ce qui fait q'il est difficile de s'accrocher à eux. Je reviendrai aussi sur l'héroïne Saya, qui m'a paru tout du long plus spectatrice qu'actrice, ce qui est parfois légèrement dommage. Alors après certains points m'ont légèrement dérangé, une certaine linéarité qui rend l'ensemble prévisible, l'histoire d'amour qui m'a paru mal amené et tomber un peu comme un cheveu sur la soupe et parfois l'auteur me paraissait en faire trop, mais au final rien de non plus bloquant. La plume se révèle soignée et entrainante et si jamais la suite devait être publiée, je me laisserai assez facilement tenter.


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J'étais en recherche de romans japonais mêlant fantastique et mythologie et La fille de l'eau de Noriko Ogiwara semblait correspondre tout à fait à ce que je recherchais. Je me suis donc jetée dessus. Au final j'avoue avoir été déçue, en partie parce que mes espérances n'ont pas été comblé. La fille de l'eau est sympathique mais décevant à mes yeux.
Le livre présente une mythologie simple mais intéressante : l'éternel combat entre l'ombre et la lumière mais où les rôles gentil/méchant seraient inversés mais pas totalement, chacun ayant à la fois raison et tort. La quatrième de couverture révèle d'ailleurs quasiment la moitié de l'histoire dans les grandes lignes. le hic justement est que l'histoire restera dans les grandes lignes, tout avance très vite, parfois de manière très prévisible, sans vraiment s'attarder sur les personnages, leurs émotions, leurs relations…la plupart resterons « plat » dans le sens où l'on ne s'intéressera qu'à la surface une grande partie du temps. Si bien que j'ai du mal à croire à l'attachement de certains personnages. En premier celui de Saya pour le prince de la lumière puis plus tard pour un autre personnage. La première fois qu'elle évoque « son amour » pour le prince, il s'agit d'une boutade lors d'une cérémonie où les jeunes filles sont censées rencontrer un potentiel mari. Lorsque le prince en question arrive et lui déclare son amour tout ceci semble bien soudain mais pas choquant quand l'auteur nous fait découvrir ses antécédents. Par contre du côté de Saya la question se pose, qu'elle soit éblouie par la lumière et par sa beauté, oui, amoureuse, non. L'auteure nous dit qu'elle l'est mais jamais ne nous le montre. Les quelques fois où celle-ci se trouve en présence du prince, la part belle est laissée à la discussion entre lui et sa soeur, Saya ne faisant que tapisserie. de plus l'héroïne est au final assez plate. Présentée comme la seule capable d'éveiller l'épée et d'apaiser les esprits, elle échouera dans les deux missions : la première parce qu'une autre personne prendra sa place dans le maniement de l'épée, la seconde car elle n'essaiera vraiment jamais préférant se plaindre que c'est impossible. C'est au final donner un grand rôle à un personnage qui ne fait…rien ou presque. Elle passera le plus clair de son temps à pleurer ou réprimander les autres. Nous ne la verrons pas se battre, ni tenir tête, ni prendre les devants…il n'y aura pas non plus d'introspections approfondie ni pour elle, ni pour d'autres. L'auteur zappant tout cela pour ne nous donner que les conclusions du cheminent de pensées de ses personnages.
Dommage également que la relation entre le prince et la princesse de la lumière ne soit pas plus approfondie, de même que l'histoire de la princesse Sayura. Certains personnages sont tout de même attachants comme Torihiko ou Natsume mais auraient pu être plus développés.
Un autre point qui m'a fait tiquer vient de la traduction, à certains moments au début du livre lors de dialogue il m'a été parfois difficile d'identifier qui parlait, de même que si la lecture est fluide des termes au style un peu ampoulé viennent faire tâche.
En somme un roman avec du potentiel, un univers intéressant mais sur lequel j'aurais aimé que l'auteure s'arrête un peu plus pour développer certains passages ou personnages pour donner plus d'épaisseur. La fille de l'eau est un livre plaisant qui se lit vite.
L'intérêt de cette édition est d'avoir inclus, en plus d'une courte bio de l'auteure, une postface où Noriko Ogiwara explique son parcours mais aussi ses influences pour la jeune fille de l'eau.
Etant donné que l'auteure n'est pas novice dans le domaine et que ce roman n'est que le premier, j'attends de voir la suite qui semble prometteuse.

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La couverture m'a fait prendre le livre car elle évoquait une estampe japonaise.
Pour cause, puisque le roman se déroule dans un Japon médiéval imaginaire où dieux et déesses se font la guerre.

J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette histoire originale qui m'a changée de mes lectures habituelles : on y parle de réincarnation, de shamanisme, de dames de cour et de possession animale. C'est magique et dépaysant. Un bain de Japon!

J'ai trouvé l'écriture belle et poétique, déroulant le récit à la manière d'un conte japonais.

Saya, le personnage principal m'a beaucoup intéressée au départ, avec sa différence et ses doutes quant à son identité. Fille des Ténèbres, elle est attirée par la lumière et croit pouvoir y découvrir qui elle est vraiment. Elle change au fil des chapitres en étant plus volontaire.
Malheureusement, elle qui était si active dans les deux premiers tiers du roman, le devient moins. Elle pleure d'ailleurs plus (est-ce un signe ?) et s'apitoie sur sa faiblesse. D'ailleurs, c'est Chihaya qui prend le relais en tant que personnage agissant.

La fin du roman est pour moi un peu rapide mais c'est peut-être car je ne voulais pas quitter les personnages et le monde.

En bref, c'est un roman pour les amoureux du Japon et pour ceux qui voudraient s'essayer à une fantasy différente.

A partir de 14 ans
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Quand on voit le résumé, on se dit que c'est une histoire de fantasy bateau, vue et revue. le bien contre le mal, l'élue qui est la réincarnation d'une princesse ou d'une divinité, bon, on connaît. Pas besoin d'aller chercher chez les auteurs japonais pour en trouver.

Et pourtant… pas tant que ça. Je ne vais pas vous mentir, il y a bel et bien du classique, mais l'auteure parvient à rendre l'histoire accrocheuse, et se rit de nos à priori pour rendre l'histoire plus nuancée, plus grise. Ce n'est pas vraiment un combat du bien contre le mal, mais un combat pour la vie, pour la liberté, pour ne plus être des pions dans les mains des dieux.

On ne peut détester les principaux opposants à l'héroïne car ils ont leurs failles, leurs doutes, et leurs actions sont dictées à la fois par l'admiration et la peur de leur père qui reste un dieu, bien au dessus des hommes. Ils pensent, en fait, bien faire.

L'histoire se raconte à un rythme doux, comme une rivière qui coule tranquillement, et pourtant il se dévore comme un page-turner. On veut savoir, on veut découvrir ce qui se trame avec l'héroïne, pourquoi tout le monde semble connaître son passé et son futur sauf elle.

Le roman a malgré tout des points décevants, comme l'inutilité de l'héroïne : on pense que c'est une élue, et c'est le cas, mais son pouvoir se révèle anecdotique et c'est un personnage masculin qui récupère le pouvoir badass. L'auteure a essayé de faire passer ça comme un pouvoir partagé, l'un a besoin de l'autre, mais à la finale non puisque l'homme parvient à le déclencher sans la femme.

J'ai trouvé la petite romance qui apparaît sur la fin assez étrange, voir malsaine, car on nous répète tout du long du roman que le personnage masculin est limite retardé à cause de son passé enfermé, qu'il est comme un jeune enfant, et à la fin on nous sort un mariage du chapeau… le gars ne sait même pas ce qu'est un mariage et ce que ça implique ! Et pourtant les gens persistent à le marier…? On dirait un peu comme le mariage de Chichi et Goku dans Dragon Ball, Goku s'engage sans savoir ce qu'est un mariage (il pensait que c'était de la bouffe) et Chichi débarque plusieurs années plus tard et le force à tenir sa promesse… sachant que Goku est innocent comme un enfant…!

Si je devais définir ce roman, je dirais qu'il est bon, mais pas exceptionnel. C'est sympa pour les amateurs de fantasy japonaise ou de folklore japonais, mais pour les férus de fantasy vous trouverez bien mieux.


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On se laisse bercer tranquillement par ce joli conte japonais plein de tolérance et d'écoute de l'autre et de la nature. La plume n'est aucunement veillotte et le récit même s'il souffre de quelques lenteurs vous tient jusqu'à son apogée final. Une jolie immersion dans la campagne japonaise dans un autre temps à la découverte de la mythologie japonaise. Un voyage original !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
08 août 2014
L’ensemble de l’histoire se suit avec un plaisir certain, dans les pas de la jeune Saya. [...] C’est au-delà des mots et des termes spécifiques à la culture nippone que La Fille de l’eau trouve sa spécificité et surtout le creuset de son âme. Des thèmes comme l’amour, la guerre ou la mort parlent évidemment à tous et transcendent le temps ou les cultures.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
En rêve, Saya avait toujours six ans. De longues langues de flammes bondissaient à l’assaut des ténèbres, embrasant le ciel. Le feu triomphant crachait et sifflait, malveillant, et engloutissait sa maison, ce refuge tiède qu’elle avait toujours pensé inexpugnable. L’âtre rougeoyant ; l’unique pièce dans laquelle vivait toute la famille, imprégnée des odeurs si familières de la cuisine et des gens ; son bol de bois ; le giron dodu de sa mère, doux et accueillant malgré le tissu râpeux de ses vêtements… Tout cela, disparu, dévoré par les flammes. Sans savoir comment, la petite Saya avait trouvé le moyen de s’enfuir pour gagner la lisière du marais, en bordure du village, mais à présent qu’elle était seule, sans personne pour lui prendre la main et la guider, elle ne pouvait aller plus loin. Tapie dans une touffe de roseaux plus qu’à moitié flétris, elle tremblait comme une feuille, la gorge nouée de terreur, incapable de parler ou même de pleurer.
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La beauté de Toyoashihara réside dans cet éternel processus de la naissance et de la mort, toujours mouvant, toujours changeant. Malgré les difficultés que nous pouvons avoir à accepter le changement, nous n'avons pas le pouvoir de l'interrompre ou de l'arrêter, car si nous le faisons, toute cette beauté et cette pureté s'évanouiraient en un instant.
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