Ce qui est arrivé à Wounded Knee

Ce livre est une enquête sur ce qui s'est passé à Wounded Knee.
Ce sont des descriptions longues sur les événements.
Très intéressant, j'ai appris beaucoup de choses. Mais c'est loin d'être un récit…
J'ai été quand même était bouleversé par cet horrible « génocide », cette destruction massive d'un peuple sioux.
Je ne regrette pas de l'avoir lu, mais je voudrais en savoir plus…

Je n'ai mis que trois sur cinq, car il manque une âme à cette histoire. Mais peut-on demander plus à une analyse ? Les expertises sont denses et répétitives.

Extrait du livre :

Ce massacre est profondément une grave injustice, en même temps que la tuerie la plus ignoble, la plus lâche et la plus fourbe jamais commise par l'armée des États-Unis. Les Blancs disent que les Indiens sont fourbes, mais ce n'est pas vrai ; nous aimons nos familles et nous n'importunons pas les Blancs, mais eux viennent ici, et ils nous tuent — avec les femmes et les enfants ; nous avons des blessures qui prouvent ce qu'ils ont fait. Nous souffrons de ces blessures, mais plus encore de la perte de nos mères, et de nos frères et de nos soeurs.

Bonne lecture !

Lien : https://angelscath.blogspot...

Un archéologue français spécialiste des fouilles de sites celtiques décide de s'attaquer à un pan de l'histoire américaine que les Etats-Unis n'ont pas réussi à effacer. L'objectif de la démarche est de donner les moyens aux Lakotas s'ils le souhaitent d'obtenir justice.
Laurent Olivier s'est intéressé à Wounded Knee car il compare les Sioux (Lakotas, Dakotas et Nakotas) aux Gaulois : dans les deux cas, c'est le vainqueur qui a écrit l'histoire. le travail de l'archéologue est donc de fouiller, d'établir les faits au-delà de l'histoire officielle.
Il a donc produit un livre extrêmement documenté, sur l'avant et le déroulé de la bataille, heure par heure, mais aussi sur la gestion de l'après. C'est un livre dur mais nécessaire. J'espère juste qu'il pourra atteindre son objectif, mais pour cela, il faut qu'il soit traduit en anglais.

Je remercie masse critique non fiction de m'avoir fait découvrir un pan de l'histoire américaine que je connaissais peu. Les européens, pour asseoir leurs pouvoirs, religieux, culturels, économiques ont colonisé le monde en détruisant les peuples primitifs, leurs institutions, leurs rites, leur langue. Cet essai rapporte la triste fin des Sioux d'Amérique à la fin du XIXème siècle lors du massacre de peuple Lakota de Big Foot. Dans ce récit, il s'agit de rétablir une vérité du passé niée par les colons. Les indiens d'Amérique ont été dépossédés de leur terre et parqués dans des réserves inhospitalières. Avant l'arrivée des européens, ils vivaient de la chasse, de pêche et de cueillette. Dans les réserves, leurs conditions économiques et leurs ressources se dégradent fortement. Eux qui avaient déjà terriblement souffert face aux maladies importées.
C'est dans le froid de la fin décembre 1890 que le peuple lakota avec à sa tête Big Foot quitte la réserve établie sur la Cheyenne River afin de rejoindre L'agence de Pine Ridge. Ce déplacement est motivé par une prophétie et une renaissance spirituelle de la part des peuples indigènes qui s'exprime par la Ghost Dance. Les américains blancs voient cela d'un très mauvais oeil et dépêche l'armée ( la 7è de cavalerie) pour arrêter Big Foot et les siens. Les officiers de commandement sont rompus à la guerre. Ils ont participés à la guerre de sécession. Mais de nombreux soldats sont novices. le rapport de force entre l'armée et le groupe d'indiens constitués d'une soixantaine de guerriers sous armés, sous alimentés, de femmes, d'enfants et d'animaux (chevaux, mules, chiens) est inégal. Les soldats sont armés de fusils, de révolvers et sont appuyés par des canons. le peuple de Big Foot est encerclé à Wounded Knee. Big Foot est vieux et malade. Il ne peut intervenir, lorsqu'un coup de feu part. C'est la confusion, la tentative de fuite et l'anéantissement.
L'essai est très documenté. On découvre heure par heure le déroulement des évènements vu de chaque belligérant.
L'auteur termine pas un questionnement sur la notion de génocide qui ne s'achève pas à Wounded Knee mais par la dépossession des terres qui se poursuit mais aussi par l'enlèvement des enfants indiens pour les éduquer en bons petits américains blancs.
Edifiant, dramatique, émouvant.

Passionnée par les Amérindiens, j'étais curieuse d'en apprendre plus sur cette bataille mythique qu'est Wounded Knee. J'avais d'autant plus hâte de lire « Ce qui est arrivé à Wounded Knee » de Laurent Olivier car il ne s'agit pas d'un roman, mais d'une enquête et comme l'auteur est historien et archéologue j'imagine qu'il connaît bien le sujet. Je remercie donc Babelio et les éditions Flamarion pour cette masse critique.

Dès les premières lignes de cet essai, on est happé dans l'histoire. On plonge dans l'univers des Lakotas ( le vrai nom des Sioux) pour arriver petit à petit aux jours qui précèdent ce terrible 29 décembre 1890 où l'armée américaine va faire un carnage en tuant plus de 300 Lakota dont plus de 200 femmes et enfants. En tuant aussi – au passage – beaucoup de ses soldats à cause d'une configuration – non réfléchie – de la position géographique des divers bataillons.
L'auteur avec cet essai a fait un travail remarquable et titanesque puisque'il nous propose le récit de cette bataille du point de vue des Lakota, de l'armée des États-Unis, mais aussi en nous proposant des interviews de l'époque de journalistes ainsi que de badauds présents sur place.
J'ai été surprise d'apprendre que des journalistes ainsi que des civiles étaient venus assister à la bataille !
Il nous décrit heure par heure, le positionnement des troupes et leurs actions.

Ensuite, l'essai poursuit avec, entre autres, les tentatives des Lakota de faire rétablir la vérité sur ce massacre et leurs tentatives d'obtenir réparation. L'auteur s'interroge aussi sur le génocide indien, non seulement avec le massacre de Wounded Knee mais aussi avec la réquisition de leurs terres ou l'éducation «forcé » de leurs enfants.

Ce qui est arrivé à Wounded Knee est un livre très bien écrit et parfaitement fluide, l'auteur à fait un sacré travaille de recherche, mais si le livre m'a complètement captivé dans son premier tiers, j'ai trouvé le suivant beaucoup trop long avec beaucoup trop de redite, tellement que je retournais à ma lecture que par petite touche, heureusement que la fin qui est surtout axé sur l'après à réussis à me recaptiver.
Concernant l'ouvrage, il est agrémenté de plan du campement, d'organigramme, de tableau, de cartes et de photos noir et blanc de l'époque.

Au final, un livre très intéressant, bien écrit, mais un poil trop long à mon goût.
Lien : https://www.lespassionsdechi..

C'est avec impatience que j'ai ouvert cette enquête. Jusqu'à présent, je n'avais jamais entendu parler de Wounded Knee. Très affectée par la décimation des peuples indiens, je souhaitais connaître cette histoire.
Après plusieurs batailles et le traité de Fort Laramie de 1968 ayant mis fin à la guerre de Red Cloud entre les Etats-Unis et les Sioux, des tensions habitent toujours les belligérants. Si les indiens Lakotas acceptent de se "soumettre" à la culture des "blancs", trop de différences opposent les deux peuples et aboutirons au massacre de Wounded Knee, qui devait arriver un jour ou l'autre.
L'auteur s'attache à décrire le point de vue des deux parties, mais bien que les militaires parlent d'une bataille contre ces "fourbes" indiens, il est clair que c'est une bavure de l'histoire qui a eu pour conséquence la dernière tuerie que va subir un peuple indien.
Témoignages, plan de la "bataille", heure après heure on avance vers l'inévitable. La tension est là et l'incompréhension, la peur et enfin la haine vont déferler.
Depuis, les survivants Lakota se battent pour faire valoir leurs droits et une reconnaissance afin de se libérer une fois pour toute de ce fardeau. Cette partie de témoignages est parfois un peu longue mais finalement rien à côté de la patience dont font preuves ces héritiers pour obtenir réparation.
"Nous ne sommes pas perdus et nous n'avons pas besoin d'être sauvés". Nous serons toujours différents et c'est ainsi.