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Histoire de France en BD (Larousse) tome 3 sur 25
EAN : 978B004H4E13M
(30/11/-1)
3.71/5   7 notes
Résumé :
25 décembre 800
" À Charles, Empereur des Romains,vie et victoire!"
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Deux récits : "Sous le Sceptre carolingien" (dessin de Maurillo Manara, texte de Jacques Bastian) et "Les Loups de la mer" (dessin de Eduardo Coelho, texte de Jean Ollivier) .

Prix Haga 77 de la meilleure collection de bandes dessinées, Salon national de la B.D. Toulouse.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Superbe collection illustrée de magnifiques dessins. Une série ancienne mais que l'on peut trouver en ebook. Idéal pour se rafraîchir la mémoire de manière ludique et attrayante.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le 10 octobre 732, près de Vouillé, chrétiens et musulmans se trouvèrent face à face. Charles avait massé ses troupes en terrain découvert, alors que les arabes avaient dû installer leur campement sur des terres brûlées par les Francs. L'attente dura une semaine...
Le samedi 17 octobre, à court de vivres, les arabes se décidèrent à attaquer, mais la puissante cavalerie franque attendait de pied ferme le choc des sarrasins.
Les premières vagues se brisèrent sur la muraille de fer des grands corps Francs.
Une pluie de javelots s'abattit sur l'armée du prophète et les cavaliers vidèrent les étriers sous le choc des francisques lancées à toute volée !
Toute la journée, le combat demeura indécis... mais le soir venu une partie des troupes du Duc Eudes se dirigea vers le camp où les sarrasins avaient amassé le produit de leurs rapines.
Croyant leur butin menacé, les combattants arabes regagnèrent leur campement. Cette erreur leur fut fatale...
A l'aube, les soldats de Charles, désormais glorifié du surnom de Martel, découvrirent le camp ennemi vide.
Les arabes, qui avaient perdu leur chef au cours du combat, avaient fui vers le sud. Charles Martel avait sauvé la chrétienté !
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Venus des déserts d'Arabie, les cavaliers de l'Islam étaient, à l'aube du VIIIe siècle, maîtres de l'Egypte, de la Syrie, de l'ancien Empire Perse, et même de l'Afrique du Nord, où ils s'étaient heurtés aux farouches berbères. Indisciplinés, les Berbères se livraient facilement au pillage, aussi les arabes les prirent-ils pour alliés lors de leurs expéditions guerrières...
- En 711, le berbère Tariq revint enthousiasme d'un voyage de reconnaissance en Espagne.
- L'émir Musa Ibn Nusayr envoya alors en Espagne une expédition. Tariq prit la mer à la tête d'une armée de 12 000 hommes.
- Lorsque les musulmans débarquèrent en Espagne, l'anarchie régnait dans le royaume Wisigoth, aussi, nombreux furent ceux qui se mirent spontanément au service des envahisseurs.
- La première bataille décida du sort de l'Espagne chrétienne : les Sarrasins battirent rapidement les troupes du roi Rodéric, qui fut tué entre Cadix et Médina.
- Musa rejoignit Tariq, à Tolède, capitale des Chrétiens, ils trouvèrent les couronnes de 25 rois Goths.
- Au-delà des montagnes (les pyrénées) s'étendait un pays en pleine anarchie, pour l'envahisseur la tentation était grande de se livrer au pillage.
- En 719, les troupes arabes, commandées par Al Horr s'emparèrent de Narbonne et de Carcassonne. Elles assiégèrent Nîmes, et se répandirent ensuite dans le Dauphiné et en Bourgogne.
- En 721, Al Samah mit le siège devant Toulouse, mais les murailles étaient vaillamment défendues par le Duc Eudes et ses Vascons...
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En ce début d'année 814, dans la quarante sixième année de son règne, Charlemagne se sentit saisi par la fièvre, au sortir de son bain.
Au septième jour de sa maladie, il fit venir auprès de lui l'évêque Hildibald, qui lui administra les saints sacrements.
Il mourut le lendemain, non sans avoir eu le temps de murmurer :
- Seigneur, je remets mon âme entre vos mains...
Le maître de l'immense empire d'occident s'éteignit à l'âge de 67 ans, le 28 janvier 814. Il fut inhumé à Aix-la-Chapelle, dans l'église qu'il avait bâtie.
Sur son tombeau, on éleva une arcade dorée, sous laquelle on mit son portrait et cette épitaphe :
--Sous cette pierre gît le corps de Charles, grand et orthodoxe empereur qui agrandit noblement le royaume des Francs--
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Charlemagne s'attacha à la renaissance des lettres, il fit venir auprès de lui des italiens, le poète et historien Paul Diacre, le grammairien Pierre de Pise, l'anglais Alcuin, que l'on disait l'homme le plus savant de son temps à qui il confia l'école du palais d'Aix-la-Chapelle.
Il remit à l'honneur l'étude du latin. Un jour s'étant fait présenter des élèves d'une école, il félicita les plus pauvres pour l'excellence de leur travail. Puis se tournant, courroucé vers les jeunes nobles qui n'avaient remis qu'un médiocre devoir... :
- Chers enfants, efforcez-vous d'atteindre la perfection, et je vous comblerai de présents... Quant à vous, fils des principaux de la nation, vous qui avez négligé mes ordres en vous abandonnant à la paresse, sachez que je ne fais nul cas de votre naissance et que si vous ne vous hâtez pas de réparer votre négligence, vous n'obtiendrez jamais rien de moi !
Les bibliothèques s'enrichirent de livres saints somptueusement reliés, de parchemins ornés de délicates miniatures... Tandis que, à Aix-la-Chapelle, nouvelle capitale de l'empire, Charlemagne faisait bâtir et décorer d'or, d'argent et de marbre venu de Ravenne, une basilique d'une grande beauté.
Profondément pieux, Charlemagne, qui se désolait de voir chaque province louer Dieu à sa manière, demanda au Pape deux clercs pour perfectionner le chant grégorien.
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Chef et Prince des Francs, Charles gouvernait en fait au nom de Thierry IV, un enfant de sept ans qu'il avait tiré d'un monastère pour le placer sur le trône.
Pour étendre son royaume, Charles entreprit une vaste campagne de conquêtes. En Germanie, il lutta contre les Saxons et les Frisons. En 728, il fit de la Bavière une Terre Franque.
Pour entretenir ses armées, Charles n'hésitait pas à confisquer les terres de l'Eglise, dont il pillait les trésors pour les offrir à ses vassaux.
Mais Charles encouragea aussi l'évangélisation en soutenant Saint Boniface dans son oeuvre de conversion en Germanie.
Dans les provinces de l'Est, les vieilles divinités germaniques avaient toujours leurs adorateurs, qui invoquaient Odin.
Les évêques, les abbés et les gouverneurs se placèrent sous la protection du roi. Ils devinrent ainsi ses -leudes- Ils lui devaient obéissance et fidélité. Quant aux petits propriétaires, ils se mirent au service des plus grands, en échange de leur protection.
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