« C'est ce que je vais faire, c'est ce qu'elle aurait fait. Il faut déchirer le voile. Déplacer le saccage. Oui, au lieu d'être bouffé de l'intérieur, je vais tout saccager autour... Elle avait raison ma mère, il faut vivre. »
Pourquoi pas ! Mais moi, j'aurais pas fait ça. du coup, j'ai focalisé et je suis passé à côté.
C'est ballot ! Heureusement qu'on n'est pas obligé d'associer la qualité littéraire d'un roman au plaisir que l'on prend à le lire. Ou pas.
C'est sûr, enfant, Serge a vécu un traumatisme, mais a soixante balais, c'est vraiment trop tard pour tout balancer alors qu'il était fait pour être heureux avec jolie Lucie, amoureuse et trente ans de moins. Il aurait pu transiger, c'était pas l'amer à boire dans sa tempête de ciel bleu de pauvre petit mec nanti. Il aurait pu la remuer autrement sa petite cuillère en argent.
Philosophie à trois balles et considération à deux boules. Adultère comme un cautère sur une vieille jambe de bois. On sait pas pourquoi mais c'est sur cette brave et pas très belle Suzanne qu'il va fantasmer. Vie désaccordée pour l'accordeuse de piano qui va plus aller sano et pour lontano.
J'ai pas fait le tour, ça m'a saoulé. Je vais quand même pas en faire un pâté. Quoique !
Avec Mme Olmi, j'avais déjà eu un peu de mal avec ses « évasions particulières ».
J'envisage un « break » comme on dit pour pas rompre vraiment. Je ferai surement un come «
Bakhita ». Tout compte fait comme Serge, vous verrez, qu'à trop peur de la solitude.
« La solitude est à vous, elle vous tient, et on ne sait jamais si c'est une délivrance ou une malédiction. Va-t-elle vous donner des ailes ou vous réduire à une existence de petits pas ? »
Par contre, il a pas peur des mensonges le Serge : « C'est fou comme on s'habitue aux mensonges, la vie inventée devient une histoire acceptable, on raconte des bobards, et à force notre véritable existence s'efface, on finit par être ce qu'on invente. »
Je vous jure que si vous vous y retrouver dans le fatras de mon commentaire, c'est que vous avez lu ce roman ou que vous irez lire quelques critiques sur le site, c'est plus raisonnable.
Il y a de quoi faire, il y en a plus de cent...
Moi, j'arrête de me mettre à l'envers. Au lieu d'être bouffé de l'intérieur, je vais tout saccager le réfrigérateur et tout bouffer à l'intérieur. Elle avait raison ma mère, il faut des vivres.
Et il est bientôt quatre heures.